Le Mans Classic 2016 : quand l’automobile raconte des histoires


 

MOTORSPORT : LE MANS CLASSIC (FRA) 2016/07/08-10

Le plateau 3 (1957-1961) avec ici une Ferrari – Photo : Stéphanie Bezard

Tout était réuni  ce week-end pour faire de la 8è édition du Mans Classic un vrai succès populaire. Si les bleus ont pris le bouillon (ou le Porto), les réjouissances ont bien eu lieu dans la Sarthe.  L’Automobile Club de l’Ouest  peut aisément se féliciter de l’engouement populaire qu’a suscité ce rendez-vous biennal qui a réuni – record battu – 123 000 passionnés pour cette édition 2016.

Samedi, à 16h00, la star américaine Pharrell Williams mythique interprète de la chanson « Happy », brandissait le drapeau tricolore, pour laisser partir hommes et machines à l’assaut des 13,629 km du circuit des 24 Heures réunis en six plateaux distincts.

490 concurrents et des guest

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La Lotus Elan de 1965 conduite par François Fillon

Des passionnés qui ont pu admirer pas moins de 550 bolides de 1923 à 1993. Dix anciens vainqueurs des 24 Heures avaient fait le déplacement  et 490 concurrents ont été sélectionnés avec soin par Peter Auto, l’organisateur de l’épreuve missionné par  l’Automobile Club de l’Ouest.  A noter, la présence de François Fillon, ancien premier ministre et passionné de courses automobiles. Ce dernier  n’a pas failli et a pris le volant d’une Lotus Elan de 1965. Son frère Pierre n’est autre que le Président de l’Automobile Club de l’Ouest.

Jaguar à l’honneur

Exposition Camions transporteurs - Photo : Stéphanie Bezard

Exposition Camions transporteurs – Photo : Stéphanie Bezard

Pour la première fois, c’est le “Jaguar Classic Challenge” qui assurait le lever de rideau, avec une soixantaine de représentantes de la marque de Coventry parmi les plus iconiques – Type C, D, E, XK et Mk et notamment la Type D victorieuse de l’édition 1955. La très belle expo  Spéciale F.F.V.E. dédiée aux transporteurs des écuries de course a permis de se rendre compte que certains camions n’avaient rien à envier aux Classic cars.

L’année de la Ford GT 40

Si le circuit a tenu toutes ses promesses,  il est peu de dire que les abords ont livré leurs lots de merveilles : 180 clubs de 60 marques pour un total de 8500 voitures, des célébrations du Centenaire BMW et du 50ème anniversaire de la première victoire de la Ford GT40 aux 24 Heures du Mans.  Une année exceptionnelle pour Ford, de retour cette année aux 24h du Mans en juin dernier, qui pour rappel, a remporté le trophée dans la catégorie GTE Pro avec Sébastien Bourdais à son volant.

Ferrari fait recette

Photo Stéphanie Bézard

Vente Artcurial : Ford Thunderbird Coupé de 1962 – Photo Stéphanie Bézard

Au cours du week-end, la vente Artcurial a fait sensation. Présentée au salon de Paris dans un état irréprochable, la Ferrari 250 GT Berlinetta SWB de 1961 au châssis court, mise à prix à 5 M€  a trouvé preneur pour  à 7,6 M€.

Autre temps fort de l’événement, le très prestigieux Concours Le Mans Heritage Club a réuni 24 châssis, triés sur le volet, ayant tous participé aux 24 Heures du Mans de 1923 à nos jours.

Le jury, constitué de nombreux spécialistes du monde de l’automobile, a décerné dimanche après-midi les prix suivants :

  • 1er de Classe 1923-1939 : Loraine Dietrich (Philippe Leroux)
  • 1er de Classe 1949-1953 : DB HBR53 (Dominique Lanlaud)
  • 1er de Classe 1954-1964 : Frazer Nash (Bill Holroyd)
  • 1er classe 1965-1971 : Ford GT40 (Frédéric Collot)
  • 1er de classe 1972- 1982 : Inaltera 001 (Edgar Richoz)
  • 1er de classe 1983-2016 : McLaren F1 GTR (François Perrodo)

 

La Frazer Nash

Concours Le Mans Heritage club : 1er prix pour la Frazer Nash – Catégorie 1954-1964

Un Dress code à entretenir

La 8è édition du Mans Classic a donc confirmé le succès des éditions précédentes auprès d’un public fidèle au rendez-vous et conquis un nombre important de nouveaux visiteurs. Rendez-vous en 2018 pour une 9è édition toujours plus riche et des paddocks accessibles à tous permettant une proximité avec les pilotes et leurs machines version Chapal.

chapalA noter que l’idée du Dress code fait l’unanimité à la rédac’ de la Gazette. Ne faut-il pas faire preuve d’élégance quand tant d’histoire (s) nous est offert ?

Photo Stéphanie Bezard

Photo Stéphanie Bezard

 

 

 

 

 

 

Pour revivre en vidéo l’édition 2016

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