Ses premiers rôles dans des westerns
Au milieu des années 1950, il va devenir un acteur en contrat avec un grand studio, comme beaucoup à cette époque. C’est ce que raconte notamment « Once Upon A Time… In Hollywood », le dernier film de Quentin Tarantino, dans lequel Leonardo DiCaprio incarne un comédien de séries westerns sous contrat, ce qui était le cas de Robert Conrad. Il en signe un premier avec Warner Bros, chez qui il va décrocher plusieurs petits rôles au cinéma, avant de s’illustrer dans la série d’ABC « Intrigues à Hawaï » entre 1959 et 1963.
En 1965, Conrad décroche, chez CBS, le contrat qui va le rendre populaire : la série Les Mystères de l’Ouest, produite jusqu’en 1969. Il y incarne James West, sorte de super shérif œuvrant pour les services secrets américains à la fin du XIXe siècle.
Homme d’action entièrement vêtu de noir faisant équipe avec Artemus Gordon (joué par Ross Martin), il y affronte d’étranges adversaires. Gadget, science, action, fantastique font bon ménage. Ironie de l’histoire, Robert Conrad endossera réellement l’étoile d’assistant shérif au milieu des années 1980.
Une tête brûlée
En 1972, Robert Conrad s’engage avec NBC dans la série Les Têtes brûlées. La série diffusée en France sur Antenne 2 entre 1977 et 1979, raconte le quotidien d’une escadrille de pilotes de Corsair casse-cou durant la guerre du Pacifique et la Seconde Guerre mondiale. Son héros, Greg alias Pappy Boyington, est un meneur d’hommes, un as du pilotage au grand cœur qui ne se sépare jamais de son chien, un bull-terrier surnommé Barback.
Gregory Boyington a vraiment existé : cette forte tête a été recrutée par l’armée américaine pour former une escadrille de pilotes n’ayant peur de rien, qui va s’illustrer durant le conflit. Ces militaires sont tous âgés d’une vingtaine d’années, tandis que leur chef, Boyington, en a 30, d’où le surnom de « pappy » donné par ses pilotes. Après le conflit, l’homme racontera son parcours dans un livre, qui servira de base au synopsis de la série.
Bonjour shérif adjoint
Père de huit enfants, sa carrière au début des années 80 décline. Il ne tourne plus que dans des téléfilms qu’il produit lui même bien souvent. Après avoir quitté sa villa de Malibu il s’installe dans la Vallée de l’Ours, en Californie du Nord et accepte le poste d’assistant-shérif de la vallée.
En 2003, sous l’emprise de l’alcool, au volant de sa Jaguar, il percute un autre conducteur qui décède, à la suite de ses blessures. Reconnu coupable de conduite en état d’ivresse, Robert Conrad est condamné à six mois de prison avec sursis. Lui-même grièvement blessé dans l’accident, sa moelle épinière et ses nerfs ont été atteints, il est resté paralysé du côté droit. un destin de part et d’autre de la loi.
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