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Mercury Wrist-Twist Steering : le virage au poignet de Ford

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  • Mercury Wrist-Twist Steering : le virage au poignet de Ford


    Le virage au poignet est l’avenir! Telle était la promesse de Ford en 1965. Derrière les murs de la piste d’essai de Ford à Deaborn dans le Michigan se cache un certain nombre  de secrets les plus étroitement gardés de l’industrie automobile.

    Des « bracelets » métalliques pour tourner

    En 1965, une Mercury Park Lane Convertible roule lentement avec à son bord l’ingénieur  Bob Rumpf.  Robert J. Rumpf est un ancien ingénieur aérospatial qui a travaillé sur des missiles. Ford l’a recruté pour travailler sur des concepts expérimentaux. Il aura au cours de ca carrière dans l’industrie automobile 12 brevets à son actif. On lui doit notamment l’enrouleur de ceinture de sécurité.  Son fait d’armes reste le Wrist-Twist Steering. La voiture ne dispose pas de volant mais d’une paire de petits cadrans, comme des bracelets métalliques, que l’on tourne pour virer à gauche ou à droite.

    Ford pense aux femmes…

    Ford est enthousiaste et fait le buzz…dans la presse écrite. Plus petit qu’un volant (qui avait l’habitude à l’époque d’être king size), cette innovation rend le siège du conducteur un peu plus spacieux et offre une visibilité accrue. Le volant est réglable en hauteur ce qui permet de dégager de l’espace pour entrer ou sortir du véhicule.  Il laisse aussi le conducteur reposer ses bras sur les accoudoirs fixés au siège. Selon Ford, ce dispositif est simple et permet même aux femmes de l’utiliser…  D’où la vidéo de promotion, avec au volant de la Mercury, une représentante du beau sexe qui ne s’en laisse pas compter ! Le narrateur vend un système  «aussi peu technique que possible» et qui facilite la manœuvre la plus compliquée pour une femme : «le stationnement». Le Wrist-Twist promet ainsi d’atténuer ce stress. Trop sympa Ford.

    « Je m’imaginais comme le premier astronaute.  J’ai allumé le moteur…  j’étais comme un nudiste dans un champ de cactus… »

    A l’époque Alex Markovich, de Popular Mechanics, a le privilège de tester le système. Voici ce qu’il en disait à l’époque :

    « Avec les anneaux de direction bas sur mes genoux et mes coudes reposant sur les accoudoirs intégré du siège, je me sentais à l’aise, mais étrange. La visibilité était splendide, mais le support du volant me manquait. Je m’imaginais comme le premier astronaute.  J’ai allumé le moteur…  j’étais comme un nudiste dans un champ de cactus… Chaque contraction du poignet entraînait une émotion. La voiture ressemblait à un kangourou avec un hoquet à chaque virage. Je poussais vers le bas les anneaux pour tourner. La voiture tremblait de façon embarrassante… Au fur et à mesure que nous nous approchions d’un virage, je me concentrais et me disais “Il suffit de tordre les petits anneaux ».

    En dépit de son étrangeté, Markovich finit par s’approprier le Wrist-Twist Steering et s’identifie finalement comme un “fan du virage au poignet”. Le plus difficile étant de négocier les créneaux…

    Le système “Wrist-Twist” de Ford a été conçu pour améliorer la visibilité et faciliter le confort : tourner tout en gardant les bras sur les accoudoirs. Le bon vieux volant perdura néanmoins sans doute moins déroutant et plus facile à utiliser que le système dit du « virage au poignet. Le Wrist-Twist Steering apporta néanmoins une image novatrice à Ford dont le système fut repris en 1966 par Chevrolet  sur son camion expérimental Titan III.

     

  • Chevrolet Turbo Titan III : Mad max turbine


    Harley J. Earl devant les concept cars Firebird I-II-III en 1958

    Une fois n’est pas coutume, la Gazette se lance dans le camion  mais pas n’importe lequel. Un camion à Turbine développé par Chevrolet. Nous sommes en 1966, l’innovation automobile bat son plein, General Motors et son patron du design Harley J. Earl a proposé toute une série de concept à turbine à gaz avec les Firebird en 1953, 1956 et 1956, Chrysler a emboîte le pas avec sa Typhoon en 1963 et c’est au tour Chevrolet cette fois-ci de prendre tout le monde à contre-pied avec un truck spectaculaire : le Titan.

    Un poste de conduite révolutionnaire

    La forme futuriste de l’engin en acier et fibre de verre est très aérodynamique. Son poste de conduite, avec des « sièges astronauts » avec appui-tête et suspension, est révolutionnaire non pas doté d’un volant mais d’une console dial steering system composée d’une platine à deux roues commandant la direction assistée qui s’inspire du système de Ford montée en 1965 sur la Mercury Wrist-Twist Steering. L’ensemble pouvait être ajusté, d’avant en arrière, pour obtenir la meilleure position de conduite. Pour la première fois semble-t-il cet habitacle bénéficiait aussi d’une radio stéréo FM à quatre haut-parleurs et d’un téléphone.

    Des phares et clignotants rétractables

    Les phares carrés rétractables sont montés dans les prises d’air fonctionnelles avec deux rangées de trois lampes chacune. Les clignotants avant étaient rétractables, les deux tronçons fonctionnant en séquence, clignotant vers l’intérieur. Ici point de diesel mais un moteur à turbine à gaz légère peu encombrante à la puissance élevée. La base roulante du Turbo Titan III était en revanche classique, empruntée à un modèle existant. En revanche sa cabine, basculable électriquement, le vaste pare-brise et ses carénages de châssis étaient tout à fait nouveaux.

    Animé par une turbine

    La turbine GT-309 qui entraînait le tout tournait à 35 000 tr/mn.  Un régime colossal qui était mécaniquement ramené à 4 000 tr/mn pour passer la transmission automatique à 6 rapports. Ainsi, plus le climat était froid, plus la puissance instantanée était disponible. A ce régime, on obtenait 280 ch.

    A noter un volume sonore certain dans l’habitacle qui ne permettra pas de supplanter un diesel peu coûteux et de moins en moins bruyant. Le Titan ne donnera pas suite à une série, trop gourmand en énergie à l’instar de la Chrysler Typhoon,  la hausse des prix du pétrole, obligeant GM à supprimer complètement l’idée.

  • Domaine de la Pommeraye : écrin de décompression en Suisse-Normande


    La Normandie recèle de nombreux bijoux cachés et le Domaine  de la Pommeraye pourrait être non pas le village mais « La Maison d’hôtes préférée des français ».  Situé à quelques encablures de Pont d’Ouilly dans le Calvados, il est sans conteste un petit joyau de la Suisse normande.

    Au cœur du passé historique de la Normandie

    Niché au pied du bois du château du Ganne, dont les ruines ont été mises à jour en 2003, le Domaine parfaitement restauré, est l’ancienne ferme du Château de la Pommeraye belle demeure largement remaniée aux XVIIe et XIXe siècles située non loin. Les magnifiques grilles vous annoncent dès l’entrée, qu’ici, vous pénétrez  dans un univers d’élégance.  Posés avec grâce au pied de collines verdoyantes, les bâtiments composés d’une Maison de Maître, de deux dépendances accueillant le SPA (de toute beauté, mais nous y reviendrons), les chambres et la salle de restauration.

    La Maison d’hôtes dans la prairie

    La Pommeraye est un univers bucolique à part entière. Yan et Hervé, les Maîtres des lieux, l’ont reprise voici deux ans. Au Domaine, les logiciels doivent être remis à zéro. Ni hôtel, ni Relais & Châteaux mais bel et bien Maison d’hôtes, l’ensemble propose des chambres aux thèmes différents et à la déco très étudiée. Ce qui frappe le plus en arrivant est le calme ambiant. Le Domaine est livré de toutes ses pierres à la nature qui dicte son rythme. Ici peu de voitures mais des chevaux, des oiseaux qui seront vos agréables réveils matin.

    Le dîner (42€) est pris dans la vaste salle à manger. Le concept ? Tous les hôtes partagent le repas à la même table avec un menu mystère. Ce qui peut paraître déroutant au premier abord se révèle finalement très agréable. A votre table, élégamment dressée avec de la vaisselle ancienne,  des couples de Troyes, Dijon, Rouen, des Sables d’Olonne venus découvrir Le Mont Saint Michel, les plages du débarquement, le Mémorial de Caen ou la Côte Fleurie de Deauville vous racontent leurs visites ou découvertes. Le dialogue s’instaure très vite, chacun partageant son expérience.  Les rôles sont bien définis, Yan, professionnel de l’hôtellerie-restauration est en cuisine et vous concocte un menu travaillé avec des produits frais de la région, pendant qu’Hervé, ancien informaticien, donne des explications sur les lieux et les endroits à visiter aux alentours. Les plats sont goûtus : velouté de carottes au gingembre, magret de canard sauce au miel avec  purée maison, crumble pommes-figues ou  salade pain d’épices avec pommes et fromage, poulet fermier aux légumes d’antan. Spéciale dédicace pour le coulant au chocolat maison à l’abricot. On finirait le plat avec le doigt comme les enfants !

    La chambre « Retour d’Afrique » (250€) située dans la Maison de Maître a de quoi vous laisser aisément respirer avec une passerelle en hauteur desservant le coin salon. Très agréable, ses fenêtres donnent sur le jardin principal devant et les enclos à chevaux derrière. Mais vous pouvez choisir la chambre double à 150€ plus petite mais tout aussi bien décorée.

    La salle de bain aussi grande qu’un appartement parisien propose un baignoire surélevée avec vue sur le jardin pour dire bonjour aux clients du Domaine ainsi qu’une douche à l’italienne suivant l’humeur. Le lit King Size de la chambre vous permet de dormir en faisant le grand écart sans toucher votre conjoint. A vous de jouer !

    Sans doute le plus beau SPA de Normandie

    Pour profiter au maximum du séjour, le Domaine propose un SPA de grande qualité associé à la gamme de soins de Sothys ou Cinq Mondes Spa. La carte des massages du monde  (de 55€ à 110€) est variée : balinais, pierres chaudes, Ayurvédique, soins visage… le bâtiment est de toute beauté avec ses poutres apparentes mises en valeur. Le parcours de soins commence par un moment en piscine à 30°C privatisé. On vous accompagne ensuite au Hammam avant vos soins. Après les soins, vous repartez avec une fiche où les produits appliqués vous sont proposés à la vente. L’équipe d’esthéticiennes, très professionnelle, est à votre écoute et vous distille de bons conseils. Des forfaits à la 1/2 ou la journée (de 79 à 298€) sont également proposés.

    Autre moment privilégié, le petit déjeuner, qui force est de constater, n’a rien à envier au dîner tant les produits locaux de qualité sont un ravissement papillaire. Les produits laitiers artisanaux, les confitures, la variété des pains donnent envie de tout goûter.

    L’entrée du Château Ganne

    Les moments de temps libre vous permettent de randonner autour du Château du Ganne mis à jour et restauré par le Conseil départemental du Calvados. Les chemins bien entretenus offrent un vrai dépaysement au cœur de la nature. A noter que les chemins de randonnée sont nombreux en Suisse Normande.

    La Roche d’Oëtre

    Les possibilités sont multiples pour découvrir ce relief particulier, de collines et de falaises avec une mention spéciale pour la Roche d’Oëtre, l’un des belvédère naturel les plus prestigieux de l’Ouest de la France.

    Enfin, les spots de parapente, tout proches, sont spectaculaires. Le panorama offert sur la vallée de Clécy est fabuleux, cette dernière offre de nombreuses activités nautiques sur la rivière.

    Les spots de parapente près de Clécy

    Venez avec votre “ancienne”

    Le Domaine de la Pommeraye constitue une destination de choix pour celles et ceux qui souhaiteraient profiter d’un week-end de décompression au calme. La majesté des lieux s’accordera parfaitement à la découverte d’une nature riche et variée. Pour les amoureux d’automobiles, sachez que les propriétaires sont fans d’ “anciennes”. Ils sauront proposer, aux clubs auto intéressés, un forfait repas ou collations pour une halte réparatrice.

    www.audomainedelapommeraye.com

     

     

  • HERO SEVEN : le Tee-shirt qui construit votre légende


    Fondé à Marseille en 2007 par Erroll Teboul, la marque Hero Seven, destiné en premier lieu aux hommes,  se distingue par ses T.-Shirts et autres maillots de bain sérigraphiés à l’effigie de Steve Mc Queen. La star hollywoodienne, l’automobile et la moto sont omniprésents sur les textiles de la marque.

    La week-end wear dont vous êtes le héro

    Tee Shirt Pebbles Sand Tee White- 49€

    Maillot de bain Photoprint Swimshort Dino 28B – 75€

    Marque de week-end wear comme aime à le définir son fondateur la marque puise son ADN dans les années 50 à 70. Après un séjour de deux ans à New York chez Ralph Lauren, le créateur a souhaité rapporté la culture de l’overprint et du vintage en France avec  l’envie de reproduire une personnalité majeure : Steve McQueen. Dont  Hero Seven détient la licence d’exploitation des photos depuis plusieurs années.

    L’originalité de la marque réside aussi dans le partenariat Au cœur de la Forêt, une association écologique qui lutte contre la déforestation. Pour chaque pièce vendue un pourcentage est destiné  à l’association qui se charge de replanter des arbres. L’acheteur est gratifié d’un bracelet en fil vert l’intégrant de ce fait dans la communauté.

    Le nom Hero Seven est directement lié à ce partenariat. Hero parce que pour tout produit acheté, un arbre est planté et Seven parce que le septième jour est celui où l’on reconstruit ce qu’on a détruit.

    Une collection dédiée à Steve Mc Queen

    Tee shirt Sandeman Tee Anthracite – 49€

    La nouvelle collection Spring / Summer 2017 Hero Seven  fait donc la part belle à Steve Mc Queen avec notamment des photos tirées de son film Le Mans. Petit rappel.

    En 1970, Steve McQueen (1930-1980) est une superstar de cinéma féru de sport automobile. Il décide d’allier ses deux amours avec Le Mans, un film de fiction qui devait faire partager sa passion au spectateur en filmant les coureurs au plus près.

    Un film épique au 24h du Mans

    Tee shirt Combi Man Tee Sand – 49€

    Steve McQueen est un pilote émérite qui a été classé deuxième aux 12 Heures de Sebring quelques semaines avant le tournage malgré un pied cassé. Les assurances ne lui permettent pas de prendre le départ aux 24 heures du Mans mais sa voiture sert aux prises de vues.

    Le réalisateur John Sturges, complice de McQueen pour Les sept mercenaires et La grande évasion, finit par jeter l’éponge devant les caprices de la star. Il est remplacé par Lee H. Kazin qui a toutes les peines du monde à gérer McQueen. Ce dernier ne cède qu’après avoir perdu les commandes du film pour des raisons de dépassement de budget.

    La légende ne s’éteint pas

    Tee shirt Starter Navy – 49€

    Cette aventure malheureuse lui fait perdre beaucoup. Sa femme claque la porte et  l’un de de ses amis, le pilote David Piper, est amputé d’une jambe à la suite d’un accident sur le tournage du film. Cependant l’artiste rebondit Guet-apens en 1971 et La Tour infernale  en 1974.

    De cette aventure il en reste aujourd’hui un film mythique liés à ces péripéties, une anecdote pour la course mythique des 24h du Mans et aujourd’hui une ligne de vêtements Hero Seven !

    www.heroseven.com

     

  • Pontiac Banshee by DeLorean : retour vers le passé


    On connaît le designer DeLorean pour sa fameuse voiture grise du film Retour vers le futur. Ce que l’on sait moins c’est que ce dernier fut directeur général de Pontiac en 1965, puis de Chevrolet en 1969 et enfin vice-président de General Motors en 1972.

    Il crée la DeLorean Motor Company (DMC), en 1975. La fabrication de son modèle mythique DMC-12 se fait en Irlande du Nord (GBR) entre 1981 et 1983.

    Pour la petite histoire, en octobre 1982, il est arrêté pour trafic de stupéfiants, trafic qui devait pallier les difficultés financières de l’entreprise. Il fut libéré à la suite d’un non-lieu, car il s’agissait d’un piège que lui avait tendu le FBI. Un vrai blog Buster à l’américaine.

    Une créature roulante mythologique !

    Mais revenons à nos chevaux et en particulier ceux concernant Pontiac en 1964 avec le concept car Banshee. Une banshee est une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise, considérée comme une messagère de mort, une créature surnaturelle féminine qui commence à gémir ou crier quand quelqu’un est sur le point de mourir. Ambiance !

    Au début des années 60, Pontiac est à la poursuite de Buick et Oldsmobile. La direction de Pontiac demande le développement d’une voiture sportive pour asseoir son image. Le concept Banshee, désigné Projet GM XP-833, est conçu alors  par John DeLorean.

    Un coupé au profil bouteille de Coke

    Chevrolet Corvair Monza GT

    Positionné comme un modèle intermédiaire entre la Chevrolet Corvette et la Camaro, l’auto en fibre de verre à 2 sièges est propulsé par un six cylindres. Le style de la voiture est efficace avec son long capot et pont arrière court un peu à l’instar d’une Corvair Monza GT de 1963 ou d’une Opel GT de 1968. La peinture grise s’harmonise bien avec l’intérieur rouge comme le propose aujourd’hui Mercedes sur ses coupés.

    Le project XP-833 est un aperçu des futurs design GM. Son long nez, le profil de “bouteille de coke », le pare-chocs de chrome, le toit fastback, les ailes bombées et les feux arrière à triple lamelles affichent les prémices des lignes de la Corvette de 1968 ou le nez chromé de la Pontiac Firebird de 1967. La ligne reste très pure avec ses phares cachés sous son nez.

    Sièges fixes et pédalier mobile

    Sous le capot du coupé, le bloc Chevrolet re-travaillé propose 155cv et une boîte manuelle 4 pour 999 kg. Le Banshee propose des prises d’air de refroidissement sous le nez long et des sièges fixes avec des pédales mobiles. Seuls deux prototypes complets et roulants (ce qui n’était pas toujours le cas pour les concept cars US) ont été conçus : un coupé gris et un cabriolet fini en blanc. L’influence de la voiture sur les futurs produits GM a duré des décennies, avec quelques-unes des lignes de style vu sur des véhicules 

    Malheureusement, les patrons chez GM pensaient que le modèle était trop semblable à la Corvette et ont annulé les plans de production. La créature mythologique Banshee a gémi et a eu raison de cette belle création ! Les deux modèles ont été cachés par les employés de Pontiac qui ont ensuite acheté les voitures en 1973. La dernière vente aux enchères de 2015 a vu partir la Banshee à $ 600 000. Le prix de l’exclusivité.

  • Sam Cooke : c’est un Soul man qu’on assassine


    Samuel Cook, est né le 22 janvier 1931 à Clarksdale dans l’État du Mississippi.  Fils d’un pasteur baptiste, il a sept frères et sœurs. Alors qu’il n’a que 2 ans, la famille part s’installer à Chicago. Dès son plus jeune âge, Sam témoigne d’un goût et d’un talent certains pour le chant. Merci papa. Il fait partie, avec trois de ses frères et sœurs, d’un groupe baptisé The Singing Children. Adolescent il rejoint les Highway QCs, groupe gospel local. En 1950, fort de cette expérience, il se fait remarquer et rejoint la formation des Soul Stirrers.

    Le chanteur, qui a ajouté un « e » à son nom de scène, explose. Gagnant en maturité et en confiance au sein du groupe, il devient une star aux yeux de la communauté noire américaine. Cooke veut pourtant conquérir un public plus large… mais la ségrégation fait rage et il est surtout difficile à cette époque pour la communauté noire de s’émanciper du gospel et de la relation à Dieu qu’il entretient.

    Poussé par « Bumps » Blackwell, le producteur de Little Richard, il rejoint le monde de la pop, du R&B et de la soul sous le pseudonyme de Dale Cooke. C’est donc sous ce pseudonyme qu’il enregistre Lovable, son premier single solo, en 1956. La supercherie est vite démasquée, et le ton « pop » du titre fait scandale. Art Rupe, le puissant producteur à la tête de Specialty Records, le label des Soul Stirrers, n’est pourtant pas hostile par principe à une carrière en solo de mais l’ambition du jeune chanteur et les divergences d’envies finissent par avoir raison de leur relation. Sam Cooke quitte le groupe et son label.

    Un premier album en 1958

    Le label Keen engage le jeune chanteur début 1957. L’affaire se révèle très vite bonne. Sam Cooke enregistre ensuite, sous son véritable nom cette fois, You Send Me. Le titre, figure sur la face B de sa reprise de Summertime. Un succès. Le titre passe six semaines en tête des ventes R&B ce qui amène Cooke à sortir, début 1958, son premier album.

    Durant les deux années qu’il passe chez Keen, Cooke commercialise quatre albums sur lesquels figurent nombre de ses œuvres les plus marquantes : You Send Me, Wonderful World, Only Sixteen, For Sentimental Reasons, Crazy She Calls Me. L’artiste, excellent dans l’écriture et l’interprétation des ballades, adopte une douceur dans le style dont il ne s’émancipera que rarement par la suite. En 1960, quitte le label Keen et signe un contrat juteux chez RCA Records

    Il invente un nouveau genre : la soul

    Mohamed Ali en studio avec Sam Cooke

    L’année 1963 fait ainsi figure de rupture. Il enregistre cette année-là son septième album pour RCA, Night Beat. L’œuvre surprend par son traitement instrumental, minimaliste, Cooke ayant décidé de mettre pour la première fois sa voix en avant. Il  pose les jalons d’un nouveau genre dont on lui attribuera a posteriori la paternité : la soul. A cette époque, Sam Cooke est considéré par son ami Mohammed Ali comme « le plus grand chanteur de rock’n’roll du monde ».

    Découvrant le « Blowin’ in the Wind » de Bob Dylan, Cooke écrit et enregistre un hymne poétique « A Change is Gonna Come ». Fin 1963, Sam Cooke est l’un des artistes noirs les plus populaires de tous les temps. Il écrit A Change is Gonna Come, considérée comme son chef-d’œuvre. Le titre figure sur le seizième album du chanteur, Ain’t that Good News. C’est durant ces mêmes sessions que Cooke enregistre Shake, un titre pop résolument tourné vers le grand public. L’aisance économique due au succès, alors exceptionnelle pour un Afro-américain, lui permet d’envisager sérieusement l’indépendance totale dans la création artistique.

    Une fille et trois balles

    C’est à ce moment que le destin bascule. Los Angeles, 11 décembre 1964, trois heures du matin… Sam Cooke est avec une jeune fille de vingt-deux ans, Elisa Boyer à l’Hacendia Motel. Ne souhaitant pas céder à ses avances et se sentant en danger, elle s’échappe pour aller appeler la police… en n’oubliant pas de lui prendre son porte-feuille bien garni au passage. Furieux, ce dernier se rend à la réception et tambourine à la porte de la loge de la gérante, Bertha Franklin, une femme de couleur âgée de cinquante-cinq ans. Prise de panique cette dernière penseà une agression, s’empare d’un tisonnier et tire trois fois à l’aide  de son calibre 22.

    La légitime défense sera retenue, Sam Cooke étant entré par effraction. Bertha est relaxée,  son avocat réclame 200 000 $ de dommages et intérêts, soit l’équivalent de quatre années des revenus estimés de l’artiste. Elle n’obtient que $ 1000.

    Des dizaines de milliers de fans et de nombreux artistes se rendirent à son enterrement, dont Ray Charles, qui entonna pour l’occasion Angels Keep Watching Over Me. Peu de temps après son décès, la veuve de Sam épousa Bobby Womack. Sam Cooke est le père de Linda Womack, chanteuse de Womack & Womack et de Carla Cooke.

     

  • Plumes Hôtel : l’encrier de vos nuits


    Le week-end en famille du 8 mai s’annonçait chargé. Comédie Musicale « Les Choristes » aux Folies Bergères, Tour de Paris en side-car avec les barbus de Retro-Tour et les Catacombes. Il fallait bien un écrin pour se loger et apprécier les temps de relâche.

    Notre choix s’est porté sur le Plumes Hôtel de la Compagnie Hôtelière de Bagatelles qui possède également le Platine Hôtel, testé récemment, le Vice Versa, l’Hôtel Les Théâtres, Le Chess et le Roch Hôtel et Spa.

    Rendez-vous au 19ème siècle

    Le Plumes Hôtel est idéalement situé  dans le 9ème arrondissement à deux stations de la Gare Saint Lazare et à 10 minutes à pied des Grands magasins et des Folies Bergères.

    La devanture ne paie pas de mine, la discrète plaque de l’Hôtel sur la façade vous indique le lieu. Mais rien indique en hauteur qu’ici vous est proposé de partir en voyage avec celles et ceux, qui au 19ème siècle, ont gratté leurs plumes pour nous proposer les plus beaux récits du romantisme du 19ème siècle.

    Dès l’entrée, nous sommes embarqués par l’univers du lieu. Le majordome, en smoking, vous accueille avec déférence. Les étagères présentent de vieux manuscrits de Victor Hugo, Paul Verlaine, George Sand. Le mobilier est en accord avec la thématique de l’Hôtel.

    Jeu d’énigmes dans les chambres

    Le voyage continue vers les chambres. Les couloirs sont tapissés en trompe l’œil avec pour motif une bibliothèque.

    Nous avons le droit à la Chambre George & Alfred ainsi que la chambre Juliette & Hugo. La première nommée fait référence à George Sand et Alfred de Musset. Elle a notre préférence et pour cause. De magnifiques chapeaux hauts de forme constituent des abat-jours de part et d’autre du lit. La trouvaille fait son petit effet. Des tableaux présentent les deux amants de la littérature française et leur épopée épistolaire foisonnante. On vous incite à trouver l’acrosiche, procédé littéraire qui consiste à trouver les premiers mots de chaque ligne d’une lettre et qui doivent ensemble former un message. On vous indique également qu’Alfred de Musset est caché dans la chambre … via un astucieux jeu de lumière et d’ombre. On adore.

    Si l’hôtellerie française n’a pas eu bonne presse ces dernières années force est de constater que ce genre de concept offre aux visiteurs un autre voyage. L’hôtel n’est plus seulement un lieu pour dormir mais c’est aussi parfois – et tant mieux – un lieu de découverte. « L’esprit jubile » comme dirait Fabrice Lucchini !

    La chambre Juliette & Victor

    La chambre Victor Hugo présente moins de surprise mais est sans doute encore plus élégante avec sa décoration et son beau mobilier. C’est une affaire de goût.  Les œuvres de l’écrivain sont rappelés, son exil,  tout comme sa mythique relation avec Juliette Drouet pendant 50 ans. Le jeu de lumière de la salle de  bain est travaillé, soit plein feu, soit tamisé avec des changements de couleurs. A noter qu’une enceinte vous donne la possibilité d’avoir le son de la télé dans la salle d’eau. Rien à redire sur la literie de très bonne facture. Une évidence pour un hôtel romantique !

    Un « réceptionniste de poche »

    Notre réceptionniste, aux petits soins, est de bon conseil pour vous guider dans les dédales de la capitale. Il vous est même possible d’emporter votre « réceptionniste de poche », un téléphone portable proposé dans chaque chambre qui vous donne toutes les adresses utiles pour les visites, le shopping, les discothèques, les restaurants… C’est la première fois  que je découvrais ce service gratuit et utile.

    L’étape du petit déjeuner, cruciale à mes yeux, m’a laissé sur ma faim. Je pars du principe que je ne dois pas retrouver les mêmes choses que chez moi quand je vais à l’hôtel. Pour 15€, je veux être surpris et avoir l’opportunité de déguster des produits frais et goûtus. Le petit-déjeuner propose l’essentiel sucré, salé mais je ne suis pas transporté ce qui m’est pourtant déjà arrivé dans des hôtels de même rang. Je l’avais déjà relevé dans le magnifique Platine Hôtel, dédié à Marilyn Monroe. Cela constitue pour nous le seul point faible de l’hôtel.

    Suite La Cabane

    Enfin, il nous est donné l’opportunité de visiter la suite appelée « La cabane ». Située au rez de chaussée de l’hôtel côté cour avec patio privatif, elle est équipée d’un lit double et d’une terrasse pour profiter des beaux jours. Sa salle de Bain dispose d’une baignoire. Habillée de bois, elle a tout de la cabane au fond du jardin… version chic et charme.

    Le Plumes hôtel ravira les romantiques et férus de littérature où cohabitent astucieusement confort d’aujourd’hui et charmes d’hier. Il rappelle sans conteste les maisons d’hôtes d’époque. Côté prix, les chambres classiques s ‘échelonnent de 195 à 280€ suivant la formule retenue et 280 à 393€ pour la suite. Vous pouvez en effet réserver une Love Box en guise de surprise pour votre séjour.  A ce propos, on vous le dit, il se peut que des mots d’amour aient été oubliés dans les armoires…

    www.lesplumeshotel.com

     

     

     

  • Retro Tour : Paris autrement avec les Gentlemen siders


    Il y a quelques mois nous vous avions présenté Retro Tour Paris, rencontré au détour du salon du Vintage de Paris et qui propose une visite de Paris en side-car ukrainien Ural Retro. Du solide Messieurs-dames, armé pour battre le pavé parisien.

    Cette chouette initiative n’avait pas encore connu notre test grandeur nature. C’est donc avec impatience que nous réservâmes non pas un mais deux side-cars. Il n’y a rien de trop pour partager de belles émotions avec les enfants.

    Le rendez-vous est donné au Plumes Hôtel, 10 rue Lamartine dans le 9ème, lieu absolument exquis dédié aux grands écrivains, testé également sur notre site.

    La bande à Bonnot en 3 roues

    de Gauche à droite : Hector et Rémi “le Géant”, Gentleman sider

    Une grande carcasse digne de la bande à Bonnot arrive sur les coups de 12h50, le side pétaradant. Il se gare en deux trois coups de poignets devant notre hôtel. Notre chauffeur est imposant mais sa barbe des plus vintage nous fait dire que le garçon est un gars bien.

    Tout sourire Rémi “le Géant” me serre la main généreusement avec une bonne tape dans l’épaule qui me rappelle que je suis bien peu de chose. Même pas mal.  De sa gouaille inimitable le fugitif des Brigades du Tigre me salue haut et fort « Salut Hector ! Ca fait plaisir de se rencontrer enfin ! ».

    Le deuxième side arrive. C’est Pablo, un espagnol à la banane éternelle qui complète l’équipe. Pas de barbe à la Landru pour Pablo mais plein de dents blanches…  ce qui a souvent  le don d’énerver la plupart d’entre nous, il faut l’avouer.

    Rémi et Pablo, les gentils animateurs – sideurs !

    Les enfants sont stupéfaits de la surprise réservée. Les side ont de la gueule comme on dit. On se croirait dans la grande vadrouille avec Bouvil et de Funès. Chaque side a son petit nom. Les nôtres se prénomment Léon et Gabin.

    L’histoire de Montmartre à chaque coin de rue

    Avant de partir, Rémi “le Géant” nous demande si nous avons des endroits de prédilection pour définir le parcours d’1h30. Montmarte s’impose avant de redescendre vers l’Arc de Triomphe, la Tour Eiffel et la place de la Concorde. Et nous voilà partis, les enfants dans les side et les parents bien accrochés derrière les deux pilotes.

    Nos deux Gentleman siders ne se contentent pas de rouler. Nous avons droit à toutes sortes d’anecdotes sur les maisons de Montmartre et leurs illustres locataires ou propriétaires : Picasso, Matisse, Edith Piaf, Dalida, Alphonse Daudet mais également les lieux de tournage d’Amélie Poulain et j’en passe. La visite est passionnante et le capital sympathie de ses side auprès des passants extraordinaire ! Nos deux lascars sont connus comme le loup blanc dans le quartier tout entier. En digne représentant de la société civile, Macron pourrait les débaucher aisément pour faire campagne à Montmartre.

    Les monuments de Paris allongé dans une barquette

    Pablo et ses mille dents blanches avec Violette

    A noter que la barquette est confortable, les jambes sont allongées et un plaid est à disposition pour les frileux. Pablo s’adapte à son public et discute bien avec les enfants, son français est impeccable et sa bonne humeur communicative.

    Le Lapin Agile où a chanté Edith Piaf

    Après une halte au Sacré-Cœur pour admirer la vue sur Paris, nous descendons vers les vignes de Montmartre et passons devant le cabaret « Le lapin agile » où se produisait Edith Piaf. On redécouvre avec bonheur ce coin de Paris tellement atypique.

    Quelques rêvasseries plus tard, nous voici à l’Arc de Triomphe, les Champs Elysées, là encore la magie opère. Les touristes ont le sourire de Jim Carrey en nous voyant passer. Et puis arrive la grande dame qui « a changé de couleur 7 fois » selon les dires de Pablo et « qui ne ferait que 7 cm d’épaisseur sur sa surface si elle devait fondre ».

    C’est déjà l’heure de repartir. Les derniers kilomètres vers, l’Assemblée Nationale,  la place de la Concorde nous rappelle que Paris est une belle de jour aussi. Une expérience inoubliable remplies d’anecdotes avec des gaillards éminemment sympathiques qui transmettent leur enthousiasme et leur admiration pour la ville musée.

    Alors n’hésitez plus. Emmenez toute la famille sur un 3 roues vintage  (même mémé se sentira bien dans sa barquette) pour un Retro tour personnalisale qui vous embarquera vers une expérience inoubliable. Faites juste attention au grand barbu et sa poigne de fer…

    http://www.retro-tour.com

    Les forfaits :

    Classic Tour 40 mn : 69€ + 20€ si 2ème passager

    Great escape 1h30 : 129€ + 20€ si 2ème passager

    By night 1h30 : 189€ + 20€ si 2ème passager – Dégustation de Champagne devant la Tour Eiffel + carte de Paris dessinée

    Half Day 3h30 : 329€ pour 2 personnes

    Full Day : 7h00 : 595€ pour 2 personnes

     

  • Sports d’époque : des maillots remplis d’histoires


    Voilà une marque qui prend le contre-pied de la tendance actuelle dans le sport où les produits regorgent d’innovations. Ici point de technicité mais de l’authenticité avec comme leitmotiv : un maillot, une histoire.

    boutique-rugby-sport-epoque_1La marque  Sports d’époque  a décidé de vous faire voyager dans le temps en remettant au goût du jour les produits qui ont fait la gloire du sport français au début du siècle. C’est ainsi, qu’au travers des maillots et des polos… nous apprenons que la France ne déméritait pas et avait ses champions.

    Le Rugby genèse de la marque

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    Maillot Rugby Le France 1924 Cobalt 159.00€

    Mais d’où est venue cette idée ? Sports d’époque est  fondée en 2007 par deux frères passionnés de sport : Géraud et Benoît d’Argenlieu. A la lecture d’un livre sur l’histoire du rugby, ils font le constat suivant : les maillots d’époque sont beaux, authentiques et ont tous une histoire à raconter… Impossible cependant d’en trouver !

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    Géraud et Benoît d’Argenlieu

    Ils décident donc de ressusciter des maillots oubliés qui ont pourtant marqué l’histoire. La gamme de produits «authentiques» propose des répliques de maillots d’époque. Une autre gamme de produits «inspirés» au style moderne ou classique, intègrent des éléments de l’histoire du sport, principalement via des broderies ayant existé mais aussi parfois par des matières ou des coupes d’époque. La marque a aujourd’hui quatre univers sportifs : rugby, football, tennis et athlétisme.

     La priorité au Made in France

    Sports d’époque met tout en oeuvre pour développer des produits de très grande qualité. Le dessin, la coupe, la maille, les couleurs. Chaque matériau fait l’objet d’une attention particulière. Attachés à l’authenticité, qui constitue l’ADN de la marque, les deux frères accordent une importance de premier ordre au lieu de fabrication de leurs produits.

    Le tout premier Coq

    Le tout premier Coq – 149€

    Maillot CCCP - 1960

    Maillot CCCP – 1960 – 149€

    La gamme authentique des maillots Sports d’époque est produite dans le Sud-Ouest de la France, dans des ateliers près de Pau. La collection de ceintures, unique par son système d’attache qui permettait aux sportifs d’éviter les blessures dans les années 1920, est également fabriquée en France, près de Fougères en Bretagne. Le reste de la production est fabriqué au Portugal, reconnu pour son savoir-faire dans le textile.

    Chaque produit est vendu dans un élégant coffret, incluant une fiche retraçant l’histoire du produit.

    Un logo chargé d’histoire

    Portés par les athlètes français au début du siècle dernier, les 2 anneaux entrelacés, de couleur bleue et rouge, retenues comme logo par la marque, sont inspirés du symbole de l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques  fondée en 1887.

    T shirt athlétisme Olympique France - 1913

    T shirt athlétisme Olympique France – 1913 – 49€

    Les maillots collector

    Cardigan Cochet blanc

    Cardigan Cochet blanc – 149€

    Sports d’époque tient compte de l’actualité sportive et propose des maillots collector. C’est le cas en premier lieu pour le tennis. Le tournoi Rolland Garros a débuté et coïncide avec les 90 ans de la première victoire d’Henri Cochet aux Internationaux de France.

    Sports d’Epoque présente actuellement sa nouvelle gamme textile rendant hommage à ce tennisman légendaire. Considéré comme le numéro 1 du tennis mondial entre 1928 et 1932, le Français Henri Cochet a marqué de son empreinte l’histoire de son sport, en remportant 7 tournois du Grand Chelem dont 4 victoires à Roland-Garros, où il s’imposa pour la première fois en 1926.

    Côté rugby, Sports d’époque propose une réédition de maillots portés par les rugbymen français en 1924 lors de la finale des Jeux Olympiques contre les Etats-Unis (voir image en haut de page).

    Henri Cochet

    Henri Cochet – 4 fois vainqueurs de Rolland Garros

    Les produits Sports d’époque sont fabriqués en France ou en Europe. Accessible à l’adresse www.sports-depoque.com , le site e-commerce propose l’ensemble de la gamme des produits de la marque. L’internaute peut y découvrir des produits non distribués en magasin, notamment des maillots reproduits en partenariat avec les plus grands clubs de rugby français.

    slipEt comme on est tous un peu vainqueur de quelque chose, foncez sur le slip « De l’homme le plus fort du monde » (39€) qui, à n’en pas douter, vous apportera toute l’assurance du sportif « vintage » qui sommeille en vous.

  • Série US : 22.11.63, déjouez l’assassinat de JFK


    Et si on vous donnait l’opportunité d’empêcher l’assassinat de JFK, en sentiriez-vous capable ? C’est le thème de la trépidante série US 22.11.63 proposé par Canal +.

    Avec pour titre la date de l’assassinat de Kennedy, 22.11.63., la mini-série produite par J. J. Abrams est adaptée du roman éponyme de Stephen King. Jake Epping (James Franco) est professeur de lettres au lycée d’une petite ville du Connecticut. En instance de divorce, il prend ses repas dans le Diner de son ami Al Templeton (Chris Cooper).

    Un soir, ce dernier lui apprend qu’il souffre d’un cancer du poumon. Il lui révèle également que dans son local se trouve un portail temporel menant en 1958. Sentant sa fin proche, Al demande à Jake de terminer la mission qu’il s’est assignée : retourner dans le passé afin d’empêcher l’assassinat du président John F. Kennedy le 22 novembre 1963, à Dallas. Notre héros accepte et se rebaptise Jake Amberson.

    Lee Harvey Oswald se prépare…

    22.11.63 revisite l’histoire de l’Amérique des années 1960 : l’assassinat de JFK, la ségrégation raciale, la condition féminine de l’époque, les coups fourrés de la CIA et du FBI. La plupart des protagonistes du meurtre de Kennedy apparaissent : Jack Ruby, George de Mohrenschildt, Lee Harvey Oswald et son épouse russe Marina.

    Ford Fairlaine 58 skyliner

    Les seconds rôles sont aussi tenus par les classic cars. Les amoureux de voitures américaines sont gâtés.

    La reconstitution des 60’s tient la “route”. A bord de sa Ford Fairlaine 58 skyliner, Jake parcours le Maine et le Texas pour tenter de mettre à mal le complot contre JFK et stopper Lee Harvey Oswald.

    Ford Thunderbird 1960

    De Soto Custom 1952

     

     

     

     

    Plymouth Fury 58

    Il croise des Dodge Polara, De Soto Custom 1952, Oldsmobile 1950, Chevrolet Impala, Ford Thunderbird 1960 et clin d’œil aux œuvres de Stephen King, une Plymouth Fury de 1958, la même que pour le film culte Christine.

    Au grée de ses pérégrinations, Jake se confrontera à un passé pas si docile et à des personnages redoutables. Certaines scènes font penser à la série US The Americans qui relate la vie d’espions russes installés aux Etats-Unis. La musique de générique est tout aussi sympa et n’a rien à envier à Mad Men.

    James Franco incarne à merveille le héros ordinaire qui n’a que son courage à proposer et qui ne pourra éviter de tomber amoureux au risque de compromettre sa mission.

    Jake et sa fiancée Sadie avec sa Dodge Polara arriveront-ils à temps ?

    Nous ne vous dévoilerons pas la fin de l’histoire. La question reste : est-il nécessaire de changer l’histoire ? La réponse est sur Canal+ VOD

    Voir la bande annonce


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