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Dupont avec un Thé : la gourmandise ne connaît pas la crise

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  • Dupont avec un Thé : la gourmandise ne connaît pas la crise


    Il est important de commencer une nouvelle année dans la tradition et le bon goût.

    Une fois n’est pas coutume, faisons-nous plaisir avec quelques gourmandises de la Maison Dupont avec un Thé. Pour beaucoup d’habitués de  la côte normande, La pâtisserie Dupont est une institution. Fondée en 1912 à Dives-sur-Mer, elle demeure une maison de tradition.

    Jean-Pierre Etienvre de la Maison Dupont avec un Thé

    Jean-Pierre Etienvre, du club très prisé des Meilleurs Ouvriers de France, en est  le « Chef gourmand ». Jean-Pierre Etienvre intègre la pâtisserie Dupont en 1982, il a alors 20 ans. Auprès de Michel Dupont, il découvre la tradition raffinée de la Maison et partage l’excellence des gestes d’un des Meilleurs ouvriers de France. Il poursuit son chemin sur Paris, pendant 8 années auprès des meilleurs professionnels : le Méridien, Peltier,  Baudouin avant de devenir Chef pâtissier à bord du bateau de croisière le Mermoz.

    Photo ®NicolaBroquedis

    Le Thé pour sublimer

    En 1990 après l’obtention du col “bleu blanc rouge” des MOF pâtissiers (Meilleurs Ouvriers de France), il rachète la boutique de son ancien maître d’apprentissage, M. Dupont à Dives-sur-Mer dans le Calvados avec pour seul objectif : offrir des produits de qualité sublimés par le goût et les souvenirs d’enfance. Il conserve  naturellement le nom de Dupont auquel il ajoute « Avec un thé » pour accompagner la naissance de  salons gourmands dans les villes les plus animées de  la côte fleurie : Cabourg, Trouville et Deauville.

     

    Photo de ®NicolaBroquedis

    Consacrée par la Toque d’Or, meilleure spécialité chocolatée de France en 2012, Dupont est aussi l’incontournable adresse des amateurs de chocolat. Jean-Pierre Etienvre et son équipe y déclinent avec virtuosité toutes les ressources de la fève de cacao.

    Des voyages entre terre et mer

    En recherche d’idées perpétuelles, l’homme est d’abord un artisan créateur. Ses spécialités naissent de matières premières sélectionnées pour leur fraîcheur et leur qualité : pommes, crème, framboises…  Consacré par le Club des croqueurs de chocolat Meilleur Chocolatier de France au salon du chocolat à Paris en 2012.

    Pâtisseries Seaux de plage

    Il aime à décrire son travail comme un voyage vers sa tendre enfance «le goût de la crème double, la vanille, un riz au lait, les fruits de saison mûrs…!» déclare-t-il avec malice. Des fruits frais à parfaite maturité, des ingrédients issus des meilleurs artisans normands avec lesquels il partage l’exigence et le souci du détail. Jean-Pierre Etienvre aime également à partager avec ses équipes ses techniques et ses tours de main car «les pâtissiers se doivent d’entretenir et de transmettre leur savoir faire » aime-t-il à rappeler. Chez Dupont avec un thé, Jean-Pierre Etienvre transporte les gourmands avec des gâteaux qui racontent des histoires entre terre et mer, à l’image de sa Normandie.

    Le Festival du film de Cabourg en point d’orgue

    Dessert officiel : Le Puits d’amour du Festival du Film de Cabourg

    Dupont avec un Thé c’est aujourd’hui une équipe de 73 personnes réparties  entre le laboratoire de production et les boutiques mais également  une boutique à Dives-sur-Mer, trois salons de thé à Cabourg, Deauville et Trouville-sur-mer. Partenaire du Festival du film romantique de Cabourg, il crée le dessert officiel : Le Puits d’amour.

    La boutique de vente en ligne sur www.dupontavecunthe.com  vous rapprochera de la Normandie pour découvrir les spécialités  de la Maison: chocolat, entremets, tartes, choux, macarons, cakes, confiseries …

    C’est un voyage qui est ici proposé ou devrions-nous dire un film dirigé par Jean-Pierre Etievre et qui pourrait s’intituler  « Moi, MOF et gourmand” !

    Chocolats Dupont avec un Thé

    Les échoppes “Dupont avec un Thé”

    DIVES – SUR – MER

    Pâtisserie

    42 rue Gaston Manneville 14160 Dives sur Mer

    Ouverture du jeudi au lundi de 8h30 à 19h00

    Tel : 02 31 91 04 30

    CABOURG

    Pâtisserie – Salon de thé

    6 avenue de la mer 14390 Cabourg

    Ouverture du jeudi au lundi de 8h30 à 19h00

    Tel : 02 31 24 60 32

    TROUVILLE – SUR – MER

    Pâtisserie – Salon de thé

    134 boulevard Fernand Moureaux 14360 Trouville sur mer

    Ouverture du jeudi au lundi de 7h30 à 19h30

    Tel : 02 31 88 13 82

    DEAUVILLE

    Pâtisserie – Salon de thé

    20 place Morny 14800 Deauville

    Ouverture du jeudi au mardi de 8h30 à 19h00

    Tel : 02 31 88 20 79

    Boutique en ligne sur

    www.dupontavecunthe.fr

  • Cadillac Eldorado Brougham 1958 : la quintessence


    Cadillac est ce qu’on appellerait aujourd’hui une marque premium. Guidée par l’excellence et le luxe, la marque a même sollicitée les femmes habillées de robes de soirée et de visons pour tester l’ergonomie et les selleries.  Un test client grandeur nature pour riches propriétaires.

    A cette époque, l’Amérique regorge d’argent. Les constructeurs rivalisent de luxe pour proposer à tous les vilains garçons de la mafia des véhicules hors normes. Ford a créé sa marque Lincoln et Chrysler a lancé Imperial sans arriver réellement à rivaliser.

    Cadillac Eldorado Biarritz, 1957

    Chez Cadillac la gamme se compose d’une berline, d’une  limousine, d’un coupé, et d’une convertible avec plusieurs versions dénommées 60, 62, 70, 75. La  finition de l’Eldorado se prénomme Biarritz  pour la convertible et Séville pour le coupé.

    En 1956, l’Eldorado s’affiche à 6 000$. A titre de comparaison,  une Ford Mustang de 1964 coûtait un peu moins de 3000 $. Il s’écoule 2000 convertibles et 4000 coupés.

    Brougham : le luxe a un nom
    En 1957, Cadillac sort la Brougham que la marque a déjà testé sur plusieurs Motorama. Il s’agit ni plus ni moins de la quintessence du raffinement automobile.

    La Brougham est une berline quatre portes (version 70 donc). La carrosserie est dessinée par Harvey Earl. Le pavillon est en alu brossé et fait penser à une véritable capote. Les portières sont  à ouverture antagoniste dites « suicide » à l’arrière, sans montant central. Le châssis est donc renforcé, l’auto pèse pas moins de 2449 kg dont 500 kg de moteurs électriques et 500 kg de pompes pneumatiques…. Un ravissement pour les fans de restauration !

    Cadillac Eldorado Brougham à San Francisco en 1957

    Un autotronic eye pour passer en feux de croisement

    La banquette avant se recule automatiquement pour que les gros messieurs de la pègre ou les riches Texans puissent y accéder. Les portes se verrouillent automatiquement. Le siège conducteur est à mémoire de positionnement. On est en 57 !

    Sur le tableau de bord,  l’autronic eye détecte automatiquement les phares venus d’en face et passe automatiquement des codes en feux de croisement. Sans oublier le régulateur de vitesse, les rétroviseurs polarisants et le démarrage automatique du moteur en fonction du positionnement du levier de vitesse. Voilà pour monsieur et ses gadgets.

    A gauche sur le tableau de bord on aperçoit le fameux autronic eye

    Gobelets en inox, trousse de maquillage et parfum

    Madame n’a pas été oubliée. Dans la boîte à gants, plusieurs étuis sont proposés : étui à cigarettes, étui mouchoir en papier mais également un plateau aimanté avec 6 gobelets en inox. Un trinquette pour les longs trajets ça fait pas de mal !

    Six gobelets en inox de série dans la boîte à gants

    A l’arrière, au milieu de la banquette, une « box » en cuir avec agenda assortie a la sellerie (44 teintes au choix) et tout le nécessaire de maquillage soignent l’accueil de madame. Un vaporisateur à l’extrait de parfum Arpege de Lanvin finit de la combler.

    Côté moteur un gros V8 365 ci de 325 hp est chargé de mouvoir le paquebot de 5m49. Deux innovations sont proposées : un système anti-plongée en cas de freinage puissant et un système de suspension gérée par une centrale pneumatique qui absorbe les irrégularités de la chaussée.

    Cadillac voulait détrôner la Lincoln Continental Mark II de 1956 affichée à 9 500$ qui avait craquer Elvis Presley. La Cadillac était donc à 13 074$ !

    Lincoln Continental, 1956

    Mais la belle aventure s’arrête car Cadillac perd de l’argent avec cette voiture complexe et pas assez vendue. 704 clients auront profité de cette voiture d’exception pour l’époque en 1957 et 1958.

    Cadillac Eldorado Brougham et son pavillon en alu brossé

    De prestigieux propriétaires  auront eu le privilège d’en profiter comme Franck Sinatra, David Rockfeller et Bob Hope. Sa côte aujourd’hui ne se dément pas et atteint 200 000 $.  Une paille !

  • Mercury XM-800 : grange mécanique


    En 1954, Ford présente sa fabuleuse Thunderbird. Puissante, élégante, décapotable. Une réussite qui supplante la Chevrolet Corvette C1 pas assez sportive.

    Ford veut profiter de cette présentation pour tester de nouvelles directions stylistiques au travers d’un concept badgé Mercury dessiné par le designer Elwood Engle. Le Chicago Auto Show de 1954 est l’événement idéal.

    Le pavillon de la XM-800 était entièrement vitrée

    La mercury propose ainsi un pavillon entièrement vitré qui permet d’avoir une vue à 360°, des roues carénées et les fameux pare-chocs Dagmar en hommage à la présentatrice Tv du même nom… Sous cette carrosserie en  fibre de verre  trône un V8 312 ci270 hp stock. Propulsé par une boîte Ford O-Matic. Tout cela existe déjà mais Ford veut tester l’ensemble pour mieux anticiper les attentes de ses clients. Du marketing quoi.

    Publicité pour la Monterey 1956. Elle reprend la forme du Toit de la Mercury.

    La Mercury sert ensuite de base à la future berline Monterey de 1956 sur laquelle on retrouve cette forme de toit.

    En 1957 sa mission est terminée… et part aux oubliettes comme la Chevrolet Biscayne en son temps. Elle est offerte à l’école de design Michigan’s Automotive Engineering Lab.

    En 1960 elle est revendue à un particulier… qui la stocke dans une grange. L’agriculteur a besoin de sa grange et laisse la Mercury à l’abandon dehors.

    Un jeune passionné repère l’auto à la fin des 70’s. Il s’est donné pour mission de retrouver tous les showcars et de les restaurer. Mais l’ampleur de la tâche ne lui permet pas de tenir son engagement et doit se résoudre à la revendre à un autre collectionneur autrement plus fortuné qui se lance alors dans une totale restauration.

     

    Elle est revendue en 2010 pour la coquette somme de 429 000 $. Le prix d’un travail d’orfèvre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • bagageautoretro.fr : votre classic car vous dit merci


    C’est en Juillet 2015, que Julian et Philippe Mardesson ont lancé la marque Bagages Auto Rétro spécialisé dans le bagage en cuir pour automobile ancienne.

    Créés par un collectionneur pour les collectionneurs, le jeune malletier Julian Mardesson est  diplômé des ateliers Grégoire en sellerie maroquinerie.

    Après avoir travaillé pour un malletier parisien, il crée son propre atelier en 2015 et propose des  malles, des vanity et des malles de Voyage. Parmi ses créations, de luxueuses malles et valises sont réalisées pour Renault ou Porsche mais également  des « écrins » à montre.

    Bagage créé à l’occasion du concept car Trezor de Renault

    L’activité « auto » qui nous intéresse se fait en ligne via le site www.bagageautoretro.fr . Il est ainsi possible d’acheter des bagages à outils en  cuir (350€), des  sacoches à outils en cuir (95€), des porte-jerricans en cuir (140€) mais aussi des carnets d’entretien (45€) et des porte- thermos (290€).

    bagageautoretro.fr : votre classic car vous dit merci

    Porte-thermos à 290€

    Deux activités sont distinctes. Bagages Auto Rétro qui crée des accessoires, des sacoches, des porte-outils, porte- bouteilles…

    Julian Mardesson Malletier travaille avec du cuir français. C’est un voyage en plein savoir-faire français.  La Corvette vous dit merci !

  • Un homme, une femme, une Mustang : 50 ans déjà


    1966. Claude Lelouch est alors un jeune réalisateur de 28 ans. Insouciant mais inspiré. Un homme et une femme, le 8ème film de Claude Lelouch, part d’un échec. Récit.

    Un scénario dû au hasard d’une déception

    Le cinéaste est terriblement déçu par l’échec de son 7ème film Les Grands moments « Un échec terrible. J’avais envie de mourir… J’ai pris ma voiture, comme à chaque fois que je vais mal. J’ai roulé comme un fou sur l’autoroute de l’Ouest. J’étais au bout du rouleau. Je me suis retrouvé sur les Planches de Deauville » explique-t-il. Il s’endort dans sa voiture, est réveillé par le soleil. « La lumière est sublime, la marée basse incroyable. Je vois, très loin, une femme élégante qui marche avec un enfant et un chien. L’image est magnifique ». Ainsi naît Un homme et une femme. «J’ai écrit le scénario en 48 heures ».

    Claude Lelouch parle de son projet à Pierre Barouh. Il compose la chanson titre et son fameux « cha ba da ba da», chanté par ce dernier et Nicole Croisille. Une musique composée par un accordéoniste niçois, ami de Barouh, Francis Lai.

    L’idée du pilote de course trouvée par Jean-Louis Trintignant

    Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimé, les acteurs du film

    Reste à trouver les acteurs. Jean-Louis Trintignant, auquel il a pensé en premier  trouve l’idée formidable. “Au départ, j’étais médecin” raconte Jean-Louis Trintignant. “J’ai proposé à Claude d’être pilote de rallye. Il a réfléchi et m’a dit OK, ça mettra de l’action dans cette histoire d’amour”. A noter que l’acteur est le neveu de Maurice Trintignant vainqueur du Grand Prix de Monaco en 1955. Pour la femme, “j’avais pensé à Romy Schneider. Ça l’intéressait mais je cherchais une femme, pas une actrice. J’avais alors songé à Anouk Aimée”.

    Jean-Louis Trintignant au volant de la Ford Mustang avec Claude Lelouch à l’arrière en train de filmer

    Des scènes sont tournées sur le 35e Rallye de Monte-Carlo dont Trintignant, pilote et passionné de courses automobiles, prend le départ au volant de la fameuse Ford Mustang n° 145 avec, à l’arrière, Claude Lelouch, caméra sur l’épaule.

    Une palme d’or, un golden globe puis deux oscars

    Les premières projections rencontrent le succès. Le film représente la France in extremis au Festival de Cannes 1966 et décroche le jackpot : la Palme d’Or 1966 et une standing ovation de vingt minutes. 4 269 653 spectateurs français seront conquis.

    L’année suivante, il remporte deux Oscar à Hollywood, ceux du meilleur film étranger et du meilleur scénario original. Anouk Aimée reçoit le Golden Globe de la meilleure actrice par Fred Astaire et tourne ensuite avec Sidney Lumet et George Cukor dans Le rendez-vous en 1969. Claude Lelouch est sur un nuage : “John Wayne, Kirk Douglas, Steve McQueen et Marlon Brando veulent tourner avec moi. Ce film a été de miracle en miracle”.

    Anouk Aimé dans “Un homme et une femme”

    Un homme et une femme est un film qui bouscule les codes du cinéma. La caméra 35 mm souvent portée à bout de bras offre des plans en noir et blanc ou en couleur. Le jeu des acteurs est des plus spontanés “j’ai filmé comme un reporter avec très peu de moyens” explique Claude Lelouch avec un tournage resserré sur un mois.

    Le film parle à toute une génération. L’histoire d’amour entre Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée offre un univers glamour entre Deauville, Monte-Carlo, Montlhéry avec un second rôle pour le moins anodin : la Ford Mustang.

    L’histoire d’amour entre Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimé

    En effet, dans l’histoire, Jean-Louis Trintignant alias Jean-Louis Duroc  est veuf. Pilote rescapé d’un grave accident et hanté par le suicide de sa femme, il rencontre par hasard Anne Gauthier, formidable Anouk Aimée. Veuve d’un cascadeur tué
    lors d’un tournage, ces deux là se rapprochent. De regards en conversations, les deux âmes brisées vont s’apprivoiser puis s’aimer : “C’est la mi-temps d’un couple, ils ont un passé mais tout reste possible”  explique Claude Lelouch.

    Deux mustangs engagées au Monte Carlo

    Autour de cette histoire où l’automobile joue son rôle, la Ford Mustang utilisée par Jean-Louis Trintignant est également un lieu de tournage. Elle est le huis clos de leurs dialogues.

    Deux Mustang sont engagées sur le rallye Monte Carlo. Une première avec  Jean Louis Trintignant, Henri Chemin de chez Ford et Claude Lelouch qui filme tout ce qui se passe sur le visage du pilote. La deuxième, portant le numéro 184, est un clone, utilisée pour les plans extérieurs. Cette dernière fera 11è à Monaco mais sera malheureusement disqualifiée.

    La Mustang existe toujours et a fait rugir son V8 de 260 ch lors de l’édition 2012 de la Traversée de Paris avec au volant Claude Lelouch. Elle reste à jamais gravée dans le cinéma français à l’instar de celle utilisée pour le film Bullitt avec Steve Mc Queen. Une belle histoire d’homme, de femme et de voiture qui dure depuis 50 ans.

  • James Brown : la Funk machine


    Il y a 10 ans, James Brown décédait le 25 décembre 2006 suite à une complication d’une pneumonie. Il avait 73 ans. L’artiste avait du caractère et cultivait les mots en allant droit au but « Quand je parle aux gosses, je ne les regarde pas de haut. Je viens du ghetto et j’ai toujours ma boîte de cireur à la main ».

    Né en 1933 à Barnwell en Caroline du Sud, dans une famille très pauvre, James Brown est élevé dans un bordel où il subit la dure réalité de la ségrégation raciale et du racisme du Sud. Dès l’âge de 7 ans, l’enfant espiègle devient un rabatteur de prostituées avant de devenir un cireur de chaussures.

    A l’adolescence, il est attiré par la boxe, mais surpris en train de voler, il est arrêté et emprisonné dans un pénitencier en 1949 dans lequel il va purger quatre longues  années. C’est dans ces lieux morbides, qu’il commence à chanter du gospel… En sortant de prison, il devient boxeur mais il quitte le sport et intègre un groupe vocal, les Swanees – futur Famous Flames – un groupe qu’il va écraser de sa forte personnalité.

    Il est repéré par Bobby Byrd qui est impressionné par sa capacité à chanter et à danser en même temps. Ensemble ils forment le groupe The Flames . Leur premier single Please, Please, Please sorti en 1956 se vend à 1 million d’exemplaires : ce sera malheureusement leur unique succès.

    Deux ans plus tard est enregistré  Try me  à New York. Un blues inspiré par le climat typique du gospel des églises baptistes du Sud américain. Peu à peu James Brown affine son style.

    En deux ans, James Brown devient l’idole de millions de jeunes Noirs subjugué par cet artiste qui dessine ses propres vêtements. Au fil des tournées, il s’affirme comme un auteur-compositeur interprète et multi-instrumentiste doté également d’un sens aigu de l’arrangement.

    James Brown en 1964

    Surnommé The One pour ses multiples capacités artistiques, il utilise également ses connaissances dans le domaine du jeu de jambes hérité de son passé de boxeur pour inventer des danses comme le Camel walk, le Mashed potatoes (les « patates écrasées »). Danses qu’il teste et perfectionne toujours sur scène. Il crée également l’ Alligator, le Shimmy et même le James Brown.

    Après And Shimmy  et  Night Train, l’album Live At the Apollo  confirme la légende. Pendant une semaine, en  1963, James Brown fait exploser le légendaire théâtre Apollo de Harlem de New York.

    Live at the Apollo en 1963

    Les années 60 vont consacrer The Godfather of Soul. Le spectacle est bien rodé. Il est important pour James Brown que la salle soit chauffée avant qu’il ne rentre sur scène. Les musiciens et les choristes jouent, tandis qu’un maître de cérémonie vient haranguer le public. Quand il pénètre sur scène, l’impatience est à son comble. Les fins de spectacle se terminent par le même rituel, celui de la cape argentée… apparemment épuisé, Mr JB se met à genoux, un assistant vient l’aider à se relever pour l’entraîner vers les coulisses. Ensuite, vient le moment des rappels… Jusqu’à vingt-sept fois par soir.

    Papa’s Got a Brand New Bag morceau fondateur du funk

    En 1964, c’est là que Mick Jagger, 20 ans,  rencontre pour la première fois “The Godfather of Soul” en 1964 lors de l’enregistrement d’une émission à l’Apollo Theatre et découvre « le plus grand performeur de tous les temps».

    En 1965, l’Europe découvrent à son tour cette « musique de sauvage » avec Papa’s Got a Brand New Bag morceau fondateur du funk et dans lequel une section de cuivres laisse éclater ses riffs. Le titre, événement rare, est classé alors à la fois dans les hit-parades noirs et blancs. En 66,  It’s a Man’s Man’s World  apporte la consécration.

    En composant Cold Sweat  en 1967 et en proclamant l’année suivante Say It Loud I’m Black And I’m Proud  (Dites-le fort, je suis noir et je suis fier), il devient l’un des leaders du Black Power. Il dira « Jusque-là, les Noirs avaient honte. Ils avaient entendu tant d’insultes, du genre nègre ou négro qu’ils ne savaient plus qui ils étaient. J’ai transformé ce négatif en positif et j’ai écrit cette chanson sur la fierté ».

    L’initiateur du black capitalism

    James Brown en 1968

    En 1968, lorsqu’il abandonne son fameux brushing au profit d’une coiffure afro, l’événement donne lieu àde nombreux commentaires dans la presse. Ainsi, le magasine Soul lance : “Depuis des années, le King était un esclave. Esclave de qui, de quoi? James Brown devait arborer cette coiffure qui lui demandait de douloureuses heures de préparation, depuis des temps immémoriaux. Jusqu’au mois dernier. A présent, le King arbore une coiffure afro. Tout le monde, y compris les Blacks Panthers et le SNCC (l’organisation étudiante de plus en plus radicale), pense que c’est une bonne chose. “

    Pour autant, James Brown ne côtoie guère les Panthers ou d’autres organisations nationalistes noires. C’est avant tout un travailleur acharné, fier de sa réussite. En 1968, il est à la tête de trois stations de radio, il possède des voitures rutilantes, un jet privé, un château de style victorien en plein Queens. Le texte de la chanson s’inscrit d’ailleurs dans cette veine. Brown considère qu’une ascension sociale est possible pour les jeunes noirs, à condition qu’ils ne soient pas exploités économiquement.

    Aux Etats-Unis, l’époque des Freedom Songs est déjà en marche et James Brown marche aux côtés d’Otis Redding vers un même combat, celui de l’application  des Droits Civiques. Les hommes politiques ne s’y trompent pas et ils le courtisent activement. Ainsi, au lendemain de l’assassinat de Martin Luther  King le 5 avril 1968, les autorités sollicitent le chanteur. Le concert qu’il donne le lendemain de l’assassinat est diffusé à la télévision, les autorités espérant ainsi retenir chez eux les émeutiers potentiels. Il multiplie alors les appels au calme à la radio. Invité par Johnson à la Maison Blanche, le Washington Post relaie ses discours et en fait l’éloge.

    De fait, en 1968, James Brown a relevé son pari, il est devenu le champion du capitalisme noir, grâce à un talent indéniable et une discipline de travail spartiate. Ses musiciens sont constamment mis à l’amende pour des motifs variés: retard aux répétitions, chemise mal repassée… et sont pour une majeure partie sous-payés.

    L’extraordinaire bête de scène est l’un des artistes les mieux payés du monde. L’artiste est à la tête d’une formidable entreprise de spectacle qui, outre son groupe, les Famous Flames, réunit un show imposant comprenant plusieurs chanteurs et chanteuses, et qui donne près de trois cent soixante-cinq galas par an. Mais son orchestre finit par se mutiner et James Brown se trouve dans l’obligation de renvoyer tous les musiciens. Les Famous Flames n’existant plus, il doit songer à l’avenir.

    Sex machine : morceau de 16 minutes

    Pour faire face à l’adversité et démontrer qu’il reste Mister Dynamite, James Brown va s’entourer uniquement de jeunes musiciens. Ce nouvel orchestre, baptisé les JB’s, enregistre en un temps record – 12 heures ! – un double album comprenant des reprises de ses grands titres, plus un nouveau morceau de seize minutes : Get Up, I Feel Like Being a Sex Machine . Enregistré en 1970 dans les studios Starday de Nashville, James Brown et ses jeunes musiciens ont inscrit dans l’histoire de la musique noire une véritable bombe à danser. Le titre devient universel et va résonner pendant longtemps dans tous les night-clubs.

    James Brown participe de nombreuses fois à l’émission Soul train , rendez-vous musical incontournable de la black music. Au travers de cette émission, il ne cessera d’inciter les jeunes noirs à s’éduquer pour s’émanciper.

    James Brown et et le Président Nixon en 1972

    Opportuniste, il accepte les invitations du nouveau président, Nixon, qu’il soutient même en 1972, avant d’appuyer Reagan en 1980. Histoire de dire sans doute que les noirs pouvaient aussi avoir leurs entrées à la Maison Blanche.

    Affublé de surnoms divers comme Mister Dynamite, Soul Brother ou encore Godfather of Soul, le dieu vivant venu des banlieues lançait à qui voulait l’entendre « Dieu avait un boulot spécial pour moi… unir les hommes entre eux ». James Brown aura pour ainsi dire lancé le mouvement du Black décomplexé. A good job !

    James Brown à Long Island en 1967 devant son jet privé.

     

     

  • Angie Dickinson : la reine du thriller


    Angie Dickinson reste à jamais la beauté du film Rio Bravo tourné avec John Wayne en 1959 et qui lui vaudra un Golden Globe.

    Angie Dickinson, Angeline Brown de son vrai nom, est née le 30 septembre 1931 à Kulm, petite bourgade du Dakota du Nord, où son père travaille comme journaliste à la « gazette » locale. A l’âge de 10 ans, elle part avec ses parents et ses trois autres soeurs vivre à Burbank, en Californie. Douée pour les lettres, ses succès à des concours de beautés locales vont cependant très vite lui tracer sa carrière vers le cinéma.

    La comédie musicale Mademoiselle porte bonheur en 1954

    Après ses études, elle travaille comme secrétaire pour la Burbank Airplane Parts Factory. En 1953, elle termine seconde d’un concours de Miss America local, et se fait remarquer par la chaîne de TV NBC, qui lui offre de petits rôles. En 1954, elle fait ses premiers pas au cinéma dans une comédie musicale, Mademoiselle Porte-bonheur, aux côtés de Doris Day qui la prend sous son aile.

    Angie Dickinson et ronald Reagan en 1955

    En 1955, elle joue aux côtés d’un certain Ronald Reagan dans Le Bagarreur du Tennessee .

    Pendant les quatre années suivantes, elle enchaîne les petits rôles interchangeables, principalement dans des westerns, face à des partenaires comme Robert Mitchum dans L’ Homme au fusil ou  Randolph Scott dans Le Vengeur et tient le premier rôle dans China Gate de Samuel Fuller : “Les producteurs et les réalisateurs n’arrivaient pas à me mettre dans une case”, se souvient-elle “J’étais trop ceci, trop cela, je n’étais pas voluptueuse comme Marylin Monroe…mais finalement ce n’était pas forcément plus mal. Se préoccuper uniquement de son physique et de son apparence ne m’intéressait pas”.

    Un Golden Globe pour Rio Bravo avec John Wayne

    Angie Dickinson avec Howard Hanks sur le tournage de Rio Bravo

    Pour éviter d’être cataloguée comme starlette blonde platine et sex-symbol elle accepte de se faire teindre les cheveux, peu avant de se présenter au casting de Rio Bravo.

    Angie Dickinson et Howard Hanks. En arrière plan John Wayne.

    Elle est recommandée à Howard Hawks par John Wayne pour tenir le rôle féminin principal. Sa performance lui vaut le Golden Globe de la meilleure actrice.

    L’histoire ? Un shérif arrête le frère de l’homme le plus puissant de la région. Il n’a pour alliés qu’un adjoint ivrogne, un vieillard boiteux, un gamin, une joueuse de poker et un hôtelier mexicain, et contre lui une armée de tueurs.

    La Reine du polar dans les 60’s

    Les années 1960 sont l’âge d’or de sa carrière, avec tout d’abord L’inconnu de Las Vegas (Ocean’eleven) avec les crooners de l’époque dont Dean Martin. Elle incarne Beatrice Ocean, l’épouse du gangster Danny Ocean alias Frank Sinatra.

    Angie Dickinson et Dean Martin dans Oceans 11

    Le film raconte l’histoire de onze amis de longue date et vétérans de la Seconde Guerre mondiale dans la 82e division aéroportée. Ils décident de braquer ensemble cinq des plus grands casinos de Las Vegas. Tous ces casinos appartiennent au nouveau mari de l’ancienne femme de Danny Ocean.

    En 1964, elle donne la réplique à Lee Marvin dans un grand classique du thriller : A bout portant de Don Siegel suivi en 1966 d’un autre chef-d’œuvre du genre, La Poursuite impitoyable, aux côtés de Marlon Brando, Jane Fonda et robert Redford .

    Le point de non retour avec Lee Marvin

    Un an plus tard, elle retrouve Lee Marvin sous la direction de John Boorman dans le thriller, Le Point de non retour. C’est le premier films  tourné à Alcatraz après sa fermeture en 1963. C’est aussi le premier film où tous les acteurs ont un micro individuel à chaque plan afin de permettre une grande intimité avec le spectateur. En France, le film rentre en deuxième position la semaine de sa sortie.

    Femme flic dans les 70’s

    Au début des années 70, sa carrière connaît un creux. Elle rebondit alors grâce à la TV avec une série culte qui va durer quatre ans, Sergent Anderson, dans laquelle elle incarne une femme policière. Elle remporte le Golden Globe de la Meilleur actrice dans une série dramatique en 1975.

    Remise en selle, elle aborde le virage des années 1980 avec le sulfureux Pulsions de Brian De Palma. Alors âgée de 49 ans, l’actrice incarne une quadragénaire nymphomane victime d’un maniaque sexuel. Le film fera polémique en raison de la violence et de la crudité de certaines scènes.

    Un cameo pour le Ocean’s eleven de Soderbergh

    En 2001, elle accepte de faire un cameo (apparition fugace) pour Steven Soderbergh dans Ocean’s Eleven, remake du film de Lewis Milestone.

    Femme intelligente qui ne se sera pas laisser aller à la pin up attitude de l’époque, sa beauté, louée par tous, a quelque chose, nous semble t-il ici, de Virginie Efira.

  • General Motors X Stiletto 1964 : le design prend de la hauteur


    Dans les années 60, la conquête spatiale américaine traîne dans toutes les têtes des designers américains. L’automobile n’y échappe pas. Avec des rêves de voitures volantes comme inspiration ultime, les concepteurs de General Motors ont utilisé tous les formes  possibles pour donner à leurs créations une apparence de soucoupe : carrosserie fuselée, roues cachées, «  nageoires » et des phares en forme roquettes dit « Dagmar ».

    Trois concepts à l’exposition universelle de 1964

    L’arrivée de William L. Mitchell aux rênes de GM Design coïncide également avec une approche plus high-tech, avec des surfaces plus simples, une utilisation plus restreinte de chrome et plus de finesse.

    GM Runabout, un véhicule à trois roues pour les “ménagères” avec caddie détachable incorporé au coffre !

    Le résultat de cette nouvelle direction de conception est dévoilé à l’Exposition universelle de 1964 à New York où GM présente trois études de conception futuristes :  le Runabout, un véhicule à trois roues, la Firebird IV, successeur spirituel du trio de turbine à gaz des prototypes du même nom des années 50 et l’impressionnant GM-X «Stiletto».

    Firebird IV, successeur du trio de turbine à gaz des prototypes du même nom des années 50

    Le GM-X est un fastback au long corps, avec des surfaces lisses et des bords tranchants. Pendant le spectacle, les visiteurs voyaient le GM-X monté sur des supports, flottait dans l’air qui soulignait ses aspirations futuristes
    La ligne de pare-brise plonge loin sur le capot tel un cockpit d’avion de chasse. Le concept car est dépourvu de montant de porte renforçant ainsi son aspect « fuselage ».  A noter que le GM-X n’avait aucune porte du tout…

    Un cockpit d’aeronef

    Le GM-X et son fuselage impressionnant

    Une fois assis, le conducteur atterrit, pour le moins, dans un cockpit d’avion avec une multitude d’accumulation d’horloges et cadrans.

    Au total, 31 feux indicateurs, 29 commutateurs à bascule et 4 leviers de commande ont été répartis entre le tableau de bord et la console du toit.

    Le volant a également été remplacé par une poignée inspirée des aéronefs. À l’intérieur, vous pouvez également trouver la climatisation automatique, capteurs d’obstacles à ultrasons, caméras de vue arrière, et même un haut-parleur à trois voies pour la communication interne et externe !

    Cette voiture n’a pour ainsi dire jamais roulé, perchée sur son socle à l’instar des avions de chasse de musée. Comme souvent à cette époque, les modèles d’exposition étaient dépourvus de moteur. Celui était sans doute destiné à voler !

     

  • NeoRetro : un combiné d’histoire et de technologie by Orange


    L’excellence du design français n’est plus à démontrer et c’est Orange qui nous le démontre encore aujourd’hui avec son dernier né : NeoRetro.

    NeoRetro est un téléphone fixe imaginé et conçu par deux designers d’Orange qui se sont inspirés de l’histoire des télécoms très présente dans l’ADN de l’entreprise.

    Inspiré des années 30
    Doté des dernières technologies, son design inspiré des années 1930. Il allie un style rétro et la technologie d’aujourd’hui à savoir un écouteur qui devient haut-parleur et une compatibilité avec toutes les lignes fixes et quelle que soit la box internet.

    Ce téléphone a une histoire à part entière. En effet, ses géniteurs l’ont testé sur la plateforme de Crowdfunding Ulule en juin 2015.

    L’objectif fut atteint en seulement deux jours, puis dépassé, pour atteindre 747 commandes à l’issue de la campagne. Les téléphones précommandés ont été livrés en mars 2016.

    Retro mais techno

    Conçu pour faire vivre une retro expérience, le client retrouve le cadran et les deux combinés propres aux téléphones d’antan. Contre l’oreille, l’écouteur fonctionne comme par le passé. La nouveauté : grâce à deux détecteurs de proximité, il devient haut-parleur lorsqu’il est éloigné de l’oreille ou posé sur une surface.

    NeoRetro peut être installé partout dans la maison grâce à sa base externe, à une distance de 50m en intérieur.

    Il est possible de personnaliser les sonneries d’appels grâce à 11 sonneries originales conçues pour NeoRetro et d’ajoutez jusqu’à 2 combinés supplémentaires à la base externe de NeoRetro. L’autonomie est de 18h en communication pour le combiné principal.

    Enfin, l’écran retro-éclairé indique les  appels manqués ainsi que les messages vocaux non écoutés.

    Le NeoRetro est en ventre au prix de 139€ dans les boutiques  Orange ou sur orange.fr . La livraison est gratuite.

    Alors si vous aimez le vintage mais que vous ne souhaitez pas renoncer aux innovations, ce téléphone est fait pour vous. La Gazette l’a en tout cas adopté.

  • La Christmas list de la Gazette d’Hector


    La Gazette d’Hector vous propose une sélections de produits vintage pour les fêtes de fin d’année. Il y en a pour tous les goûts librairie, high tech, cosmétique, déco…

    • Hign tech

    Vinyl it vous propose de créer votre propre vinyle, du choix des titres en passant par le macaron et la pochette, le tout à partir d’un catalogue de titres.

    A travers une interface en ligne, lancée mi-décembre, l’internaute peut choisir ses musiques, mais aussi le design de la pochette et du macaron central du disque. Après avoir payé en ligne, il reçoit ensuite son vinyle par la poste. Le prix du disque noir de 20 minutes, comportant 4 chansons, est fixé à 40 euros.

    A.bsolument propose de métamorphoser une radio vintage aux lignes Art Déco en lui offrant un nouveau son, en intégrant la technologie actuelle. C’est l’idée ingénieuse de la jeune marque Française A.bsolument Vintage Radios.

    Celle-ci lui permet de diffuser de la musique depuis un ordinateur, smartphone ou tablette sur un bel objet des années 10, 20, 30, et ce jusqu’aux années 60 en remplaçant les composants d’origine par des nouveaux tels que : Bluetooth, entrée jack, haut parleur, rétro-éclairage du cadran des anciennes stations de radio. C’est le coup de coeur de La Gazette.

    Le but étant de conserver la beauté et le charme de cet ancien objet, tout en le modernisant. Les prix s’échelonnent entre  379€ à 599€ suivant la radio.

    • Librairie

    Le style Bardot – Henry-Jean Servat – Editions Flammarion

    Henry-Jean Servat propose un  livre magnifique sur Brigitte Bardot : “Le Style Bardot” (39,90€). Le style Bardot est un témoignage en images, réalisé grâce à la complicité qui unit B.B. à Henry-Jean Servat.

    Ce livre montre des tenues de tous les grands couturiers français, Dior, Balmain, Cardin, Paco Rabanne, que Brigitte Bardot a portées dans ses films et dans la vie, notamment lors de réceptions avec la reine d’Angleterre, le général de Gaulle ou lors de visites aux Etats-Unis. Cet ouvrage illustre aussi, sous l’œil de la principale intéressée, tout ce que BB a porté et apporté à un univers qu’elle a entièrement inventé et façonné et qui est toujours marqué par son influence. Les ballerines, les jupes amples, les tricots moulants, le tissu vichy, les robes gitanes en témoignent avec une désinvolture toujours chic et altière.

    Le livre est composé d’une longue interview et d’un portfolio de nombreuses photographies retraçant le style caractéristique de BB depuis la fin des années 50.

    Mid-Century Ads – Editions Taschen 

    Le livre Mid-Century Ads (39,99€) paru aux éditions Taschen vous offre le meilleur des publicités américaines parues dans la presse à l’époque des années 50 et 60.

    A cette époque, les magazines étaient inondés de campagnes vantant absolument tout, des cartouches de cigarettes à celles des fusils. L’époque insouciante des Mad Men accrocs au tabac et à l’alcool .

    Vous y trouverez également un vaste panorama de campagnes publicitaires qui ont marqué les deux décennies et donnent une bonne idée de l’esprit qui soufflait à cette période.

    • Déco

    Toute une histoire by NA

    Le Do it yourself est en vogue et plus particulièrement le “vintage recyclé”. Toute une histoire by NA propose des lampes revisitées sur le site www.lesvieilleschoses.com . Elles sont fabriquées à partir  d’anciens appareils photo “Brownies Flash”.

    D’autres lampes type “SNCF” sont également transformées. Les prix s’échelonnent de 60 à 100€.

    Trakcsculpture.com

    Et si vous affichiez votre passion pour le sport automobile de façon originale ? trackssculpture.com propose des tracés en bois de tous les circuits automobiles mythiques que compte la planète.

    Pour 79,99$ vous pouvez vous offrir un cadre en bois du circuit du Mans, d’Indianapolis, de Monaco.

    • Musique

    Ben L’Oncle Soul – Under my Skin (15,99€) – Vinyl : 24,99€

    Tout a commencé à Los Angeles, où Ben L’Oncle Soul était parti prendre du recul. Ben est au volant d’une Monte Carlo beige, une Chevrolet « Modèle 1972, V8 ». Un modèle parfait pour tracer sa route, faire sa voie dans la ville de la « good life », où tout est beau : les filles, les palmiers, les restaus… « Dans la voiture, il y avait un chargeur 10 CD avec un disque : une compilation de Sinatra qui collait parfaitement avec l’ambiance du soleil et des palmiers… Une musique cinématographique ! Sinatra, c’est vraiment la voix de l’Amérique, le rêve incarné. »

    Ce coup du sort déclenche un coup de foudre pour Sinatra. « Cette voix m’a guidé dans mon trip américain. » Ben, amateur de soul, se branche sur “The Voice” et achète des vieux vinyles de Sinatra, « les classiques Capitol avec les pochettes mythiques, notamment les albums arrangés par Basie.

    Ces chansons de Sinatra dont on semblait tout connaître, Ben se les approprie pour nous en délivrer d’autres perspectives, aux contours autobiographiques, pour nous livrer un message de paix et de mélancolie, doux et amer, voix sobre et arrangements sombres… Classieux et Superbe.

    • Cosmétique

    Le Baigneur

    Voilà une marque de soins pour homme qui n’a pas son pareil pour vous faire voyager un demi-siècle en arrière où le blaireau était roi et le linge de bain avait les initiales de ses propriétaires.

    La marque « Le Baigneur » a été créé en 2012 par Fabien Meaudre. Artisan savonnier, il développe et fabrique tous ses cosmétiques dans son atelier de Montreuil en Seine-Saint-Denis.

    Trois types de soins sont proposés : soins du visage, soins du corps, soin du rasage. La Gazette d’Hector a un faible pour le lot de 3 savons tonifiant à 28€.

    Alors, plus d’excuses, toutes les idées vintage du moment sont là. Joyeux Noël à toutes et à tous.


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