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Chapal 1832 : le noël des Gentlemen drivers

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  • Chapal 1832 : le noël des Gentlemen drivers


     

    USAAF JACKET soft sheepleather 2900 €

    USAAF Jacket – Chapal – 2900 €

    En mai dernier, La Gazette d’Hector vous a déjà présenté la Maison Chapal. Maison historique de prêt-à-porter de luxe et de maroquinerie créée en 1832, elle est présente depuis 6 générations. Fournisseur de l’armée américaine pour la fabrication de ses blousons bombardiers au début du 20ème siècle, on lui doit aujourd’hui la réédition du blouson A1 porté par Charles Lindberg lors de sa traversée de l’Atlantique en avion. A l’approche des fêtes de fin d’année, repartons avec bonheur découvrir les créations d’un homme qui fait du passé un bonheur bien présent.

    Lunettes grand modèle Chapal

    Lunettes grand modèle Chapal – 260 €

    L’esprit des pilotes auto des 50’s 

    Passionné  d’automobile, le PDG de la Maison, Jean-François Bardinon, dessine lui-même les créations qui rencontrent  un grand succès en France et à l’étranger et notamment auprès de la clientèle italienne et japonaise. Un exemple : Chapal fabrique une collection traditionnelle de casques conçue dans les années 50. Ces casques étaient portés par les pilotes les plus célèbres de l’époque, comme Manuel Fangio, Stirling Moss ou Mike Hawthorn. Dans cet esprit, il n’est pas surprenant de croiser la marque sur Le Mans Classic, le Tour Auto ou le salon Retromobile. Possesseur d’une Allard J2 de 1950, Jean-François Bardinon partage la passion des lignes et des formes. Et du du textile à l’automobile il n’y a souvent qu’un pas.

    Casque 1950 - Gainé cuir brun - Chapal - 1700 €

    Casque 1950 – Gainé cuir brun – Chapal – 1700 €

    Jean-François Bardinon travaille au calme à la campagne à Crocq dans la Creuse “de façon très artisanale en direct avec mes ouvriers. J’aime bien m’installer devant une machine à coudre et créer au fur et à mesure” . Les ateliers Chapal sont également transformés en lieu artistique ce qui fait également la singularité de la marque. 

    De l’exclusivité pour les Gentlemen drivers

    L’excellence et l’exclusivité sont les maîtres mots de Chapal. Le Show-Room Chapal est situé dans la célèbre rue de Rivoli. Les clients doivent prendre rendez-vous pour venir découvrir et essayer la gamme de prêt à porter.

    Valises en cuir - Chapal - 3000 € - 800€

    Valises en cuir – Chapal – 3000 € – 800€

     

    Du luxe Made in France

    Inspiré par le style “après-guerre” des années 50 et 60, Jean-François Bardinon veut que chaque client puisse avoir la certitude que son vêtement Chapal lui durera toute la vie. Un savoir-faire français pour vivre la grande époque du luxe “Made in France” avec un artisanat de qualité et des matières nobles.

    Côté projets, Chapal développe sa gamme de produits prêt à porter féminin et travaille actuellement à son site d’e-commerce.

    En attendant, voici une sélection d’articles à l’approche de Noël qui vous feront entrer dans l’univers chic et délicieusement vintage des gentlemen drivers.

    Basket cuir & velours Chapal - 600€

    Basket cuir & velours Chapal – 600€

    Gants driver - Chapal - 250€

    Gants driver – Chapal – 250€

    Ceinture Chapal - 210 €

    Ceinture Chapal – 210 €

  • Chevrolet Biscayne : ça passe et ça casse


    Dans les années 50, General Motors fut le leader incontesté de l’industrie automobile et a dominé les ventes d’automobiles avec une part de marché de près de 50%.

     

    Motorama 1955

    Motorama 1955 avec la Biscayne au centre

    Très à la pointe du marketing, General Motors a créé le GM Motorama de 1953 à 1959. Salon de l’automobile itinérant à la gloire de General Motors mais également des autres divisions de la marque : frigidaire, Allison engines (moteur d’avion)… L’entrée gratuite doit attirer l’attention des visiteurs pour stimuler les ventes. Les spectacles de style Broadway proposés entre deux présentations de concept car sont réglés comme des horloges. Les années 1953 à 1956 sont cependant les plus mémorables grâce aux prototypes tels que le GM LeSabre, la Cadillac Le Mans, la série Buick Wildcat, la première Chevrolet Corvette, le GM Firebird I, II et III avec turbine ou encore la Oldsmobile Golden Rocket.
    1955_chevrolet_biscayne_03En 1955, General Motors propose au Motorama la Chevrolet Biscayne en fibre de verre. Le projet, mené sous la direction de Harley J. Earl. Earl,vice-président de GM en charge du design, propose l’«exploration dans l’élégance». Pour son cahier des charges on retrouve un toit rigide métallique vert, quatre portes suicidaires sans pilier central. a l’époque, c’est  la seule voiture de rêve Chevrolet à avoir ces caractéristiques.

    Un avant d’inspiration anglaise

    Jaguar XK120 de 1948

    Jaguar XK120 de 1948

    Stylistiquement parlant, la Chevrolet Biscayne a deux visages et ressemble à s’y méprendre à la Jaguar XK120” de 1948 pour la face avant. A cette époque les designers américains sont très influencés par ce qui se passe en Europe et font d’ailleurs appel à des carrossiers réputés italiens pour les aider à concevoir des concept cars.  On retrouvera la partie arrière de la Biscayne en 1960 sur la Chevrolet Corvair.

    Chevrolet Corvair - 1960

    Chevrolet Corvair – 1960

    Plusieurs autres caractéristiques telles que la conception du panneau arrière seront éventuellement retrouvées sur la Corvette 1961-62 comme le pare-brise dit “stratosphérique” est courbé vers le haut dans le toit. Sa partie supérieure est teinté pour réduire l’éblouissement du soleil. Autre particularité, cet élégant concept est presque dépourvu de chrome à une époque où il faisait loi.

    Sous le capot en fibre de verre de la Chevrolet Biscayne, le V8 de 215 chevaux “Turbo-Fire”. Mais comme souvent, en dépit du  battage médiatique sur le moteur de Biscayne, la voiture de spectacle est ce qu’on appelle un “pushmobile” qui ne pouvait pas prendre la route.

    Des concept cars à la casse

    A l’intérieur, quatre sièges baquets avant et arrière ont eux aussi leu innovation. Les sièges avant tournent vers l’extérieur et les sièges arrière sont séparés avec une petite console qui sert de zone de stockage et de bras.

    La Biscayne à la casse de

    La Biscayne à la casse de Warhoops

    Lorsque les voitures de rêve ne sont plus considérées comme particulièrement rêveuses, certains membres de la hiérarchie des GM ordonnent la mise au rebut de certaines voitures. Il faut se resituer dans un contexte de profusion automobile. L’Amérique est à son apogée et produit des millions d’automobiles. L’instinct de préservation est jugé à cette époque inutile (on s’en mordrait les doigts). Aussi sans l’ombre d’un remord, la Chevrolet Biscayne se retrouve à la casse de Warhoops de Sterling Heights dans le Michigan avec le roadster LaSalle II, la berline LaSalle II et la Cadillac 1956 Eldorado Brougham, prêtes à être découpées.

    Fort heureusement, en 1989, Marc Bortz, fils de Joe Bortz, parcoure un article sur les voitures du GM Motorama selon lequel les épaves seraient toujours en attente de destruction dans la casse Warhoops. Le jeune homme s’empresse de téléphoner au récupérateur et lui demande s’il a un lien de parenté avec un certain Joe Bortz, qui avait déjà récupéré certaines voitures d’exposition dont le Buick Wildcat de 1953. Confirmant ce fait, Joe Bortz se rend à la casse et négocie pour un prix dérisoire l’achat de la Chevrolet Biscayne. Il mettra 22 ans à la restaurer.

    Quand on voit la ligne magnifique de la voiture, on ne peut que s’offusquer des décisions de “riche” du Directoire de GM. Le plus étonnant est que ce concept ait survécu 34 ans plus tard et que d’aucun ne s’était inquiété de son sort. Thank you Mr Bortz !

    La Chevrolet Biscayne après 22 ans de restauration

    La Chevrolet Biscayne après 22 ans de restauration

    1955_chevrolet_biscayne_10

  • Ronald Reagan : le shérif devenu Président


    Elections présidentielles américaines obligent, La Gazette d’Hector part à la découverte d’un ancien Président américain (1981-1989) en la personne de Ronald Reagan.

    Acteur de cinéma dans les années 40 et 50, le roi du western est  né le 6 février 1911 à Tampico dans l’Illinois. Fils de commerçant, son père le surnomme Dutch du fait sa coiffure au bol, surnom qu’il conserve toute sa jeunesse.

    Le commentateur de match

    Ronald Reagan en 1947

    Ronald Reagan en 1947

    Son premier travail est maître-nageur sur le Rock au Lowell Park près de Dixon en 1927. Reagan réalise 77 sauvetages. Ronald Reagan entre à l’Eureka College et se spécialise en économie et en sociologie. Il excelle en politique au campus, en sport et en théâtre. Il est membre de l’équipe de football américain, capitaine de l’équipe de natation et est élu président du corps étudiant. Des signes qui ne trompent pas. Diplômé en économie et en sociologie, le jeune Ronald Reagan déménage dans l’Iowa pour travailler en tant qu’animateur radio. L’université de l’Iowa l’engage en effet pour diffuser les matchs à domicile de l’équipe de football américain des Hawkeyes. Il reçoit 10 $ par match. Il intègre ensuite la radio WOC de Davenport. Aidé par sa voix persuasive, il entre à la station WHO en tant que présentateur des matchs de baseball des Cubs de Chicago. Sa spécialité est de réaliser des commentaires du match envoyés par télégramme à la radio.

    Knute Rokne - 1940

    Knute Rokne – 1940

    L’acteur de série B

    Alors qu’il suivait les Cubs en Californie, Reagan réalise une audition cinématographie en 1937 qui débouche sur un contrat de sept ans avec les studios Warner Brothers. Son premier rôle principal est  Love Is on the Air en 1937. En 1939, il a déjà 19 films à son actif. Il passe les premières années de sa carrière à Hollywood à réaliser des films de série B. Même s’il est parfois dans l’ombre d’autres acteurs, les prestations de Reagan à l’écran reçoivent de nombreuses critiques positives. Le rôle préféré de Ronald Reagan est celui d’un amputé des deux jambes dans le film Crimes sans châtiment de 1942.

    Crime sans châtiment - 1942

    Crime sans châtiment – 1942

    Il est ensuite appelé sous les drapeaux. A son retour, quatre ans après, il joue dans L’Aventure à deux, John Loves Mary, Le Dernier Voyage, Bedtime for Bonzo, La Reine de la prairie, Le Bagarreur du Tennessee, Hellcats of the Navy et  À bout portant , son dernier film avec Lee Marvin en  1964. Très bon cavalier, on pense à lui pour les westerns.

    Ronald Reagan dans la Cadillac LaEspada concept car en 1954

    Ronald Reagan dans la Cadillac LaEspada concept car en 1954

    La chasse aux « rouges »

    Parallèlement, Ronald Reagan est élu au comité de direction du Screen Actors Guild (SAG) pour la première fois en 1941. En 1946, il est élu Président et est renouvelé jusqu’en 1959. A la fin des années 40, Reagan fournit au FBI les noms d’acteurs qu’il considère comme étant des sympathisants communistes au sein de l’industrie cinématographique et témoigne devant la House Un-American Activities Committee.

    Ronald Reagan pendant le tournage d'un épisode de "General Electric Theater" - 1960

    Ronald Reagan pendant le tournage d’un épisode de “General Electric Theater” – 1960

    Côté cinéma, il ne parvient pas à retrouver son statut d’avant-guerre. En 1959, il rejoint la télévision pour présenter le General Electric Theater, une série hebdomadaire de drames devenu  très populaire. Il joue à cette occasion avec James Dean. Son contrat lui impose de réaliser des visites des usines de General Electric seize semaines par an. Son dernier rôle qu’acteur professionnel est  de de jouer de 1964 à 1965 dans la série Les Aventuriers du Far West. Il rencontre à cette occasion Nancy Davis, sa future femme.

    Les aventuriers du Far West - 1964

    Les aventuriers du Far West – 1964

    Dans les années 60, Ronald Reagan s’intéresse beaucoup à la politique. Au début des années 1960, Reagan il s’oppose aux législations sur les droits civiques en déclarant que « si une personne veut discriminer les nègres ou les autres lorsqu’il vend ou loue sa maison, c’est son droit ». Ambiance. Il rejoint également le lobby pro-armes National Rifle Association (NRA) dont il reste membre toute sa vie.

    Il est élu ensuite au poste  de gouverneur de Californie en 1966. La suite on la connaît.

    Publicité Chesterfield avec Ronald Reagan - 1948

    Publicité Chesterfield avec Ronald Reagan – 1948

     

     

     

     

     

     

     

     

  • LIFE magazine : 80 ans sur la vie du monde


    LIFE le populaire magazine américain fête ses 80 ans. Si l’on peut s’aventurer à faire une comparaison LIFE serait notre Paris Match national, créé lui en 1949. Un magazine hebdomadaire dont le principe fondateur est de mettre l’accent sur l’image.

    Un magazine de photojournalisme en 1936

    Couverture du 1er numéro de LIFE du 23 novembre 1936

    Couverture du 1er numéro de LIFE du 23 novembre 1936

    LIFE créé en 1883 est d’abord un journal d’intérêt général et d’humeur. Il est racheté par Henry Luce en 1936 pour le faire évoluer vers le photojournalisme Le premier numéro paraît le 23 novembre 1936.

    Pour ce premier numéro, la photo du barrage de Fort Peck dans le Montana, par Margaret Bourke-White, fait écho aux programmes politiques déterminants du XXe siècle et du New Deal en particulier qui ont changé la vie des américains.

    Plusieurs photographes pour un événement

    Pour un événement important, Henry Luce n’hésite pas à envoyer non pas un mais plusieurs photographes. Alfred Eisenstaedt et Margaret Bourke-White sont les deux plus célèbres photographes employés par LIFE, d’autres comme Robert Capa suivront.

    Couverture du 21 novembre 1960

    Couverture du 21 novembre 1960

    La publicité déployée pour installer LIFE en 1936 était sans équivoque : «Pour voir la vie, pour voir le monde, pour témoigner des grands événements… Pour découvrir des choses étonnantes, pour découvrir le monde, pour décrypter, enfin pour admirer et comprendre…».

    Comme toujours des photos mythiques font la renommée du journal. De la Seconde Guerre mondiale au couronnement de la reine Elisabeth II, de l’ère spatiale à l’assassinat du président Kennedy, des Beatles à Muhammad Ali, le journal témoigne de l’histoire du monde.

    Du magazine au webzine 

    Couverture de LIFE magazine du 22 juin 1962

    Couverture de LIFE magazine du 22 juin 1962

    Après 1972, LIFE cesse d’être hebdomadaire pour devenir “intermittent” puis mensuel en 1978 puis aujourd’hui uniquement 2.0. Un webzine qui suit l’histoire et l’évolution mais qui garde dans son ADN le choc des photos.

    Légende photo haut de page : 14 août 1945, l’Amérique fête sa victoire sur le Japon. Un marin heureux embrasse une infirmière sur Times Square à New York pour fêter l’annonce de la fin de la Seconde guerre mondiale.

    Couverture du 12 avril 1968

    Couverture du 12 avril 1968

     

     

     

  • Marilyn Monroe : la robe qui valait 4,8 millions


    La mythique robe de Marilyn Monroe portée lors de l’anniversaire du président John F. Kennedy,  estimée à deux ou trois millions $, a été vendue 4,8 millions $ lors d’enchères organisée par Julien’s Auctions à Beverly Hills.

    julien-sauctionCette somptueuse robe de soie, de couleur chair et brodée à la main de 2 500 cristaux, sous laquelle elle ne porte aucun sous-vêtement, a été cousue à même son corps.

    Robe MarilynCe soir du 19 mai 1962 personne ne peut rester insensible devant cette robe haute couture portée comme jamais. Marilyn se présente à la soirée avec une fourrure d’hermine blanche qu’elle a empruntée au département costumes de la Fox et de sa robe aux 2500 cristaux confectionnée par le couturier français Jean-Louis Berthault. Les 15.000 invités rassemblés au Madison Square Garden de New York ne le savent pas encore mais ils vont connaître une soirée historique.

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    Une robe tenue secrète

    La robe a elle toute seule est un roman. Elle fut cousue sur le corps de Marilyn Monroe afin de garantir un “moulage” parfait. Marilyn garda le secret de cette robe jusqu’au bout ayant envoyé au protocole des clichés avec une autre robe plus sage.

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    Invitation pour les 45 ans de JFK

    Marilyn n’est pas seule à devoir se produire : Jack Benny, Henry Fonda, Ella Fitzgerald, Peggy Lee et Maria Callas Sont au programme. Mais c’est bien Marilyn qui constitue l’événement de cette soirée. Jackie Kennedy ayant eu vent de sa venue préfère rester avec ses enfants.

    40 minutes de retard

    Après avoir abusé du Dom Pérignon dans sa loge, pétrifiée par le trac, Marilyn Monroe arrive avec 40 minutes de retard. Après plusieurs annonces infructueuses pendant lesquelles les roulements de tambours et les projecteurs éclairent une scène vide, Peter Lawford, le beau frère de JFK, présente enfin Marilyn : “Mr. President, the Late Marilyn Monroe !”.

    Marilyn avec JFK après le show

    Marilyn avec JFK après le show

    Marilyn chante alors le mémorable Happy Birthday et Thank you for the memory. JFK lui exprime sa reconnaissance en déclarant: “Maintenant que j’ai entendu un “Happy Birthday” chanté d’une façon aussi douce et agréable, je peux me retirer de la politique“.

    Marilyn Monroe décède moins de trois mois plus tard d’une overdose de barbituriques suivant la version officielle. Kennedy est assassiné l’année suivante.

    Les robes de Marilyn font recette

    La robe a  été achetée par Ripley’s Believe It or Not!, un empire médiatique qui possède également une chaîne de musées, dont un à Hollywood, consacrés aux objets bizarres ou bien ayant une signification historique. Elle avait été achetée lors d’une première vente aux enchères en 1999 par le riche homme d’affaires Martin Zweig pour la somme de 1,3 million de dollars.

    La robe du film "7 ans de réflexion"

    La robe du film “7 ans de réflexion”

    Le record de vente pour une robe de Marilyn Monroe reste toutefois les 5,5 millions de dollars versés il y a cinq ans pour la robe blanche portée dans la scène du film “Sept ans de réflexion” où l’actrice, dans une autre scène d’anthologie tente vainement de l’empêcher de voler.

  • Buick Wildcat II : les chats sauvages sont de sortie


    Voici un concept car qui ranimera votre âme de vilain garçon. La Buick Wildcat II est, sans doute, ce qui s’est fait de mieux dans les 50’s pour faire le buzz… dans les magazines auto.

    1954-buick-wildcat-iiLa série Wildcat compte trois prototypes. Le concept Buick Wildcat II de 1954 est le plus avant-gardiste et sans doute le meilleur des trois. Conçu par l’équipe de Harley Earl, il est présenté au General Motors Motorama de 1954 à New York.

    Fibre de verre et moyeux de roue fixe
    1954_buick_wildcat-rear_three_quarter_viewConstruit en fibre de verre, le Wildcat est radical. Les pare-chocs ajourés, exposent à vue  les roues et les suspensions chromées avants. Les ailes sont bordées de larges panneaux chromés. Les roues à fil style Buick Skylark en jettent.

    La voiture, ramassée,  ne fait que 4 m 31 de long et 89 cm de haut lui donnant un style inimitable. Les moyeux de la roue avant restent stationnaires lorsque les roues tournent. Les phares sont montés sur le capot avec des feux de signalisation de stationnement et directionnels sur l’extrémité avant sous le carénage d’aile. L’arrière a un faux air de Corvette, signe que le géniteur de cette dernière n’était pas très loin.

    Virginia Ruth Egnor dit "Dagmar" vedette de la télévision américaine des 50's qui a inspiré, allez savoir pourquoi, le pare-choc de la Wilcat II.

    Virginia Ruth Egnor dit “Dagmar” vedette de la télévision américaine des 50’s qui a inspiré, allez savoir pourquoi, le pare-choc de la Wilcat II.

    Un pare-choc type “Dagmar”

    La légende veut que les pare-chocs se terminent avec deux “seins” de bonne taille dit Dagmar, première vedette féminine de la télévision des 50’s à connaître, et “subir”, l’intérêt de la presse en raison de son physique de blonde à forte poitrine.

    1954_buick_wildcat-ii_showcar_14Le Wildcat II est alimenté par un V8 moteur de 220 chevaux avec l’appoint de quatre carburateurs chromés, du plus bel effet, comme en témoigne la photo ci-contre.

    À l’origine, la voiture est peinte en bleu brillant avec un intérieur en cuir blanc, mais plus tard, elle est repeinte en  bronze foncé avec un intérieur en cuir deux tons en cuir.

    Le Buick Wildcat II réside maintenant au Musée Alfred P. Sloan à Flint, dans le Michigan, où il a été restauré avec sa finition d’origine bleu vif.54-buick_wildcat-ii_dv-08_pbc_i001

    C’est en 1962, que Buick dénomme l’un de ses modèles Wildcat. Beaucoup moins sexy que le concept, cela va sans dire, il s’agit néanmoins du premier véhicule de performance de Buick.

    Publicité Wildcat Sport coupe de 1962

    Publicité Wildcat Sport coupe de 1962

     

  • Série US : Aquarius quand David Duchovny traque Charles Manson


    En 1967, le sergent Sam Hodiak alias David Duchovny de la police de Los Angeles, aidé par l’agent sous couverture Brian Shafe , mènent une enquête sur la disparition de la fille d’un grand avocat de la ville. L’enquête les mène à Charles Manson,  légende du crime en devenir…

    vf_david_duchovny_1361-jpeg_north_1160x630_whiteCostume cintré, sourire narquois, humour pince sans rire, David Duchovny trimballe sa décontraction dans les rues de Los Angeles. Coproducteur d’ Aquarius, dont la saison 1 est diffusée sur Canal+ VOD on retrouve avec plaisir le héros d’ X Files et de Californication.

    Le sergent Sam Hodiak alias Davis Duchovny

    Le sergent Sam Hodiak alias David Duchovny

    Tous les mœurs de l’époque sont abordés dans cette série qu’on ne quitte pas : femmes maltraitées, machisme ambiant, place des noirs dans la société américaine, vague hippie…

    Sur vingt-six épisodes, la série créée par John McNamara pour NBC nous entraîne dans la traque du plus célèbre psychopathe qu’ait engendré l’Amérique du XXe siècle : Charles Manson.

    AquariusRetour sur les faits : le 9 août 1969, une adolescente à la beauté sauvage chantonne, léchant le sang sur ses doigts. « Epargnez mon bébé », supplie sa victime. Le lendemain, la femme de ménage trouvera le corps de Sharon Tate, 26 ans, pendu à une poutre. Enceinte de huit mois, l’épouse de Roman Polanski a été poignardée à mort, avec quatre autres personnes, dans sa villa de Los Angeles. Un massacre perpétré par quatre adeptes de la secte de Manson qui sonnera le glas du flower power californien.

    David Duchovny devant sa Plymouth Belvedere II de 1967

    David Duchovny devant sa Plymouth Belvedere II de 1967

     

  • Robert Vaughn : le sénateur du cinéma


    L’acteur américain Robert Vaughn, dernier survivant des sept mercenaires, connu pour sa carrière à la télévision plutôt que dans des productions hollywoodiennes, est mort vendredi 11 novembre 2016 d’une leucémie aiguë à l’âge de 83 ans.

    Né le 22 novembre 1932 à New York, Robert Vaughn grandit dans une famille de comédiens. Son père est une voix pour la radio et sa mère monte sur les planches. Après des études, notamment en sciences politiques, il bifurque vers le cinéma. Après avoir tenu un rôle dans Les dix commandements de Cecil DeMille (1957), il concourt pour les Oscars du meilleur second rôle masculin après sa prestation dans Ce monde à part de Vincent Sherman, en 1959.

    Le mercenaire élégant et nerveux

    Robert Vaughn alias Lee dans Les 7 mercenaires - 1960

    Robert Vaughn alias Lee dans Les 7 mercenaires – 1960

    Un an plus tard, il joue dans le film culte Les Sept mercenaires de John Sturges, donnant la réplique à des monuments tels que Steve McQueen, Charles Bronson,  James Coburn ou Yul Brynner. Son rôle lui permet d’acquérir une stature nationale et internationale. Il y incarne Lee, le plus élégant et le plus nerveux des défenseurs du village mexicain, dans cette version américaine des Sept Samouraïs d’Akira Kurosawa.

    Un acteur de série culte

    Robert-Vaughn, Stefanie Powers et David-McCallum dans la série U.N.C.L.E.

    Robert-Vaughn, Stefanie Powers et David-McCallum dans la série U.N.C.L.E.

    A la télévision, il acquiert sa célébrité grâce à son rôle de Napoleon Solo dans Des agents très spéciaux (The man from U.N.C.L.E.) , réponse du petit écran à James Bond.  Série télévisée américaine totalisant 105 épisodes de 49 minutes chacun, dont 29 en noir et blanc, elle est  diffusée entre le 22 septembre 1964 et le 15 janvier 1968 sur le réseau NBC. En France, la série a été diffusée à partir du 14 janvier 1967 sur la deuxième chaîne de l’ORTF. Cette série met en scène les aventures de deux espions, l’Américain Napoleon Solo, joué par Robert Vaughn et le Géorgien (URSS) Illya Kuryakin, joué par David McCallum. Associés au service du « Commandement uni du réseau pour la loi et son application » (United Network Command for Law and Enforcement, UNCLE) de New York, ils luttent contre une organisation criminelle internationale baptisée THRUSH.

    Robert Vaughn avec Steve Mc Queen dans Bullitt

    Robert Vaughn avec Steve Mc Queen dans Bullitt

    Un second rôle dans Bullitt

    En 1968, abonné au second rôle de premier plan, Robert Vaughn joue le rôle du sénateur  ambitieux,  Walter Chalmers, dans le film Bullitt au côté de Steve McQueen. Son look “propre sur lui” de politicien lui fait endosser à de maintes reprises des rôles d’homme politique, ou de gradé :  Le pont de Remagen (1969), La tour infernale (1974), Virus (1980)…

    Le Pont de Remagen - 1969

    Le Pont de Remagen – 1969

    Un acteur engagé pour  les libertés

    Politiquement, l’acteur est engagé. Membre du parti démocrate, il est sollicité pour se présenter contre Ronald Reagan, candidat républicain au poste de gouverneur de Californie en 1966. Robert Vaughn refuse et apporte son soutien à Edmund Brown qui est largement battu par Reagan. Opposé à la guerre du Viêt Nam et ami proche de Robert Kennedy, il soutient sa candidature en 1968 quand celui-ci recherche l’investiture du parti démocrate.

    Television Programme: The Man from U.N.C.L.E. with Robert VaughnRobert Vaughn a également écrit une thèse devenue un livre, en 1972, intitulé “Only victims”, consacré aux purges et aux listes noires hollywoodiennes entre 1938 et 1958 par le Comité de la Chambre sur les activités anti-américaines.

    Un acteur engagé et élégant pour qui l’on vote sans concession.

    Robert Vaughn dans la série US U.N.C.L.E.

    Robert Vaughn dans la série US U.N.C.L.E.

  • Route 66 : la route Mère a 90 ans


    Villages vintages, classiccars, motels typiques, …vous êtes sur l’historique route 66. Véritable mythe, la Route 66 a connu des fortunes diverses au cours de l’histoire. Voie mère d’Est en Ouest , puis route secondaire à l’arrivée des autoroutes, elle connaît finalement le destin de notre RN7 nationale. Une voie que l’on emprunte pour découvrir une partie de l’histoire.

    De Chicago à Santa Monica

    itineraireroute66La Route 66 relie Chicago (Illinois) à Santa Monica (Californie) depuis le 11 novembre 1926. Sa longueur a varié au gré des années. En 1937 la Route 66 a vu sa longueur notablement diminuée avec la suppression de son passage à Santa Fe. Le nouveau tracé coupe tout droit vers Albuquerque.

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    General store en Arizona

    La longueur communément admise est celle postérieure à ce remaniement, soit environ 3 665 km. Avant 1926 elle était de 3 945 km. La Route 66 traverse trois fuseaux horaires et 8 États : Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie. Son point central se trouve dans la petite ville d’Adrian, dans le Texas. Elle est la première route trans-continentale goudronnée en Amérique. Les Américains la surnomment The Mother Road ou Main Street USA. Ce numéro de route est donné en 1925 lors de la création du réseau de routes inter-états. Celles assurant des liaisons selon l’axe est-ouest héritent de numéros pairs, les impairs sont réservés pour les routes nord-sud.

    Une route achevée en 12 ans

    route66_En 1926, la Route 66 n’est pas été véritablement  construite. Elle est initialement une succession de routes et chemins de terre existant parfois depuis des siècles. En 1926, ces voies mises bout à bout sont  réunies sous la bannière de la Highway 66, qui permet  plus facilement de suivre son itinéraire. À l’époque, la route n’est revêtue que sur un tiers de sa longueur. Il faut attendre douze ans avant que toute sa longueur ne soit pavée de dalles de ciment Portland rose. Ce n’est qu’en 1937, notamment grâce à la politique du New Deal lancée par le président Franklin Roosevelt, que la route est revêtue de Chicago à Santa Monica.

    La route des Raisins de la colère

    Les Raisins de la Colère de Steinbeck, Editions Folio

    Les Raisins de la Colère de Steinbeck, Editions Folio

    Pendant la Grande Dépression des années 1930 et la vague de sécheresse du Dust Bowl, c’est par la Route 66 que les fermiers à la recherche d’un emploi migrent vers la Californie. Récit brillamment retranscris dans le roman Les raisins de la colère de John Steinbeck publié en 1939. L’auteur reçoit pour cette œuvre le prix Pulitzer en 1940.

    L’intrigue se déroule pendant la Grande Dépression (crise de 1929). Le lecteur suit les aventures d’une famille pauvre de métayers, les Joad, qui est contrainte de quitter l’Oklahoma à cause de la sécheresse, des difficultés économiques et des bouleversements dans le monde agricole. Alors que la situation est quasiment désespérée, les Joad font route vers la Californie en empruntant la Route 66 avec des milliers d’autres Okies (habitants de l’Oklahoma), à la recherche d’une terre, de travail et de dignité. Une adaptation cinématographique est réalisée en 1940 par John Ford, avec Henry Fonda.

    into-the-black-mountains-on-rt-66-oatman-hwy-azLa Route 66 est  officiellement déclassée le 27 juin 1985. Elle est en effet doublée par une highway moderne. Si elle n’a plus d’existence officielle, elle conserve un caractère mythique et est sans doute la plus connue des routes américaines. Depuis la fin des années 80, des mouvements se sont créés pour assurer sa préservation. La route est ainsi à nouveau fléchée à plusieurs endroits sous le nom Historic Route 66.


    Embouteillages et attractions d’après guerre

    Le Gemini Giant à Wilmington, Will County, Illinois

    Le Gemini Giant sur la route 66 à Wilmington, Will County, Illinois

    Pendant son heure de gloire, la Route 66 reçoit de nombreux surnoms. La National US 66 Highway Association, qui se charge de populariser la route auprès du grand public, la nomme Main Street of America, une appellation justifiée par le fait que la Route 66 fait office de rue principale dans la plupart des villes qu’elle traverse.

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    Devant le Wigwam Motel une Chevrolet Bel Air de 1960

    Durant l’après-guerre, la Route 66 constitue un itinéraire majeur autour duquel se développent de nombreuses villes comme Amarillo au Texas, Albuquerque au Nouveau-Mexique, Flagstaff et Kingman en Arizona. Des centaines de motels, de cafés, de stations-services, d’attractions touristiques et autres boutiques de souvenirs s’établissent le long de la route. Bobby Troup écrit les paroles de la chanson Get Your Kicks on Route 66, qui est interprétée par Nat King Cole.

    Les interstates signent son déclin

    La route 66 à droite à côté d'une interstate

    La route 66 à droite à côté d’une interstate

    Très impressionné par les Autobahn  allemands le président Eisenhower lance en 1954 le « President’s Advisory Committee on a National Highway Program », dont l’objectif est de proposer un réseau autoroutier moderne sur le territoire américain. Deux ans plus tard, les chantiers démarrent. Ce projet sonne le glas de la route 66 qui redevient majoritairement local. Pour les commerces et villages qui vivent de la Route 66, le contournement par les Interstates est souvent vécu comme une tragédie. Certains petits commerces sont abandonnés.

    En 1960, la chaîne de télévision CBS lance une série baptisée Route 66, avec Martin Milner et George Maharis. Quatre saisons et 116 épisodes seront tournés.

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    Le Ranch Cadillac à Amarillo au Texas

    En 1974, les artistes Chip Lord, Hudson Marquez et Doug Michels, tous trois membres du groupe d’architectes Ant Farm, propose le Cadillac Ranch.  Sculpture monumentale exposée en plein air à Amarillo, au Texas, et qui consiste en un alignement de dix épaves d’automobiles de marque Cadillac, installées de manière à donner l’impression qu’elles sont plantées dans le sol.

    Un irréductible barbier

    Angel Delgadillo, barbier de Seligman

    Angel Delgadillo, barbier de Seligman

    Il faut attendre 1987 pour que The Mother road retrouve espoir.  Le salut vient d’un barbier en 1987.  La Route 66 Association of Arizona est créée  par Angel Delgadillo, un barbier originaire de la petite ville de Seligman. Grâce à cette initiative, l’animation revient. Les motels, boutiques et lieux historiques bordant la Route 66 sont petit à petit restaurés, accueillent à nouveau les voyageurs surtout venus de l’étranger en moto ou  camping car.

    Bagdad Café en Californie

    Bagdad Café en Californie

    1987 est aussi la sortie du film Bagdad Café de Percy Adlon qui se déroule en Californie sur la Route 66. Le Bagdad Café, lieu du tournage du film éponyme, doit sa survie à l’afflux de touristes venus de l’Hexagone.

    Vieilles pompes en Arizona

    Vieilles pompes en Arizona

    En 1999, le président Bill Clinton fait voter le National Route 66 Preservation , et débloque ainsi 10 millions de dollars pour la préservation de la Route 66 et de ses attractions. Enfin en 2006, Pixar sort le film d’animation Cars dont l’action se situe sur la Route 66.

    L’Amérique si admirative de l’histoire de l’Europe, a le sait-elle ( ?) d’Est en Ouest un livre rempli d’histoires qu’elle se doit de préserver. L’histoire d’un siècle de gloires et de drames, parsemée de poussière, de goudron et de sable.

    Musée Route 66 de Clinton dans l'Oklaoma

    Musée Route 66 de Clinton dans l’Oklaoma

     

     

     

     

     

    Un livre : Sur la route 66 – Carnet de voyage aux Editions de la Martinière

    carnet-de-voyage

     

  • Biographie : Portraits d’idoles – Six stars hollywoodiennes, six destins


     

    Audrey Hepburn

    Audrey Hepburn

    L’histoire d’Ava Gardner, de Grace Kelly, de Marilyn Monroe, de Rita Hayworth, d’Audrey Hepburn et d’Ingrid Bergman. Nous sommes dans les années 1950 à Hollywood, en Californie.

    Ingrid Bergman

    Ingrid Bergman

    Ces femmes ont chacune leurs brisures et Frédéric Martinez nous emmène dans les traverses des studios hollywoodiens où le système les broie. Son récit biographique, parfois lyrique, parfois poétique nous plonge dans cet univers où les faibles sont écrasés, hués où tout simplement oubliés. Il en est ainsi d’Ingrid Bergman, femme et mère modèle, devenue paria de l’Amérique puritaine pour avoir rejoint le réalisateur Roberto Rossellini en Italie.

    Ava Gardner et Franck Sinatra

    Ava Gardner et Franck Sinatra

    Ava Gardner, écorchée vive, folle amoureuse de son Franky Sinatra avec qui elle fera les 400 coups jusqu’à se marier en 1951 (jusqu’en 1957).

    Grace Kelly qui refusa un dernier film avec Hitchcock pour s’accrocher au rocher. Accrochée aussi la Metro Goldwyn Mayer qui offrira la robe de mariée pour être bien sûr d’être sur le scénario.

    Audrey Hepburn, traumatisée par la seconde guerre mondiale, qui fera de sa vie un film empathique et généreux.

    Rita Hayworth en 1945

    Rita Hayworth en 1945

    Enfin, Rita Hawworth, “déesse de l’amour” qui devient une légende  avec son rôle  mythique dans Gilda. Epouse d’Orson Welles, du prince Ali Khan… des amours tumultueux pour une fin tragique empreinte de maladie.

    Six portraits de femmes, six actrices, six stars hollywoodiennes, six idoles du XXe siècle où le sublime côtoie le pathétique et le tragique coudoie le les projecteurs portés la belle  de Frédéric Martinez à qui l’on doit également la Biographie de John Fitzgerald Kennedy. (Editions Perrin). Il nous aura juste manqué de belles photos de ces idoles, tout au long du livre, histoire de rêver encore et encore.

    perrin

     


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