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Et Bardot créa Saint-Trop’

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  • Et Bardot créa Saint-Trop’


    San Torpes plus connue sous le nom de Saint-Tropez doit son nom aux moines de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille. Ces religieux, propriétaires au XIe siècle de la presqu’île, et de toutes les terres adjacentes, ont élevé ici une chapelle en souvenir du martyr Torpes décapité à Pise pour ne pas avoir voulu abjurer sa récente foi chrétienne. Son corps fut ensuite livré aux flots avec un coq et un chien dans une barque, portée par le courant Ligure, qui aurait alors échoué sur les rivages du golfe. Haut les cœurs !

    Le rendez-vous des écrivains et des artistes

    saint-tropez6Avec ses jolies maisons colorées, ses petites rues, sa place des lices et son cœur animé, le village de Saint-Tropez séduit. Véritable port marchand depuis l’antiquité, la commune attire également les artistes de tout bord pendant plusieurs siècles. Des écrivains comme Maupassant en passant par les peintres, notamment impressionnistes et pointillistes, tous se donnent rendez-vous sur le port de Saint-Tropez pour profiter de sa lumière et de sa météo clémente.

    Les bravades de la mi-mai

    Plus proche de chez nous, dans les années 20, Saint-Tropez devient à la mode et possède déjà de quoi accueillir les riches touristes, la bourgeoisie aristocratique et industrielle d’avant- guerre. Ces touristes se donnent rendez-vous pour les bravades de Saint-Tropez, fête votive qui se déroule, chaque année, les 16, 17 et 18 mai. Tous les ans, depuis 1558, le lundi de Pâques, le Conseil municipal nomme le Capitaine de ville. Initialement chargé durant son année de capitanat de conduire la milice locale et d’assurer la défense de la ville, son rôle est aujourd’hui moins belliqueux mais n’en demeure pas moins important. Entouré de son Etat-major, le Capitaine de ville assure la direction de ces Bravades.

    saint-tropez8Ce ravissant port de pêche de 5 640 habitants en hiver connaît alors un coup d’arrêt. Les bombardements du Débarquement, le 15 août 1944, endommagent gravement le port, mais à la différence des autres villes et ports à l’époque, le port est  reconstruit sur le même modèle avec les fonds du Plan Marshall, donnant aujourd’hui une image à peu près fidèle de ce qu’était la ville il y a quatre siècles.

    Le mythe B.B. en 1956

    Brigitte BardotA la fin de la guerre : Picasso, Matisse, Prévert, Sagan, Colette, Cocteau y apprécient le calme, l’authenticité et la lumière merveilleuse de la Méditerranée. Mais un phénomène médiatique vient à tout jamais briser la tranquillité ce petit port qui, il n’y pas si longtemps votait communiste : Brigitte Bardot.

    Notre icône nationale, tourne en 1956 Et Dieu créa la femme. Le film, présenté au festival de Cannes,  est tourné à Saint-Tropez bien connu de Brigitte Bardot où ses parents possédaient déjà une maison. Les équipes de tournage vont s’installer dans différents endroits de la commune : le port, le centre-ville et le quartier de la Ponche et sa plage. A l’époque, Saint-Tropez est encore une petite commune tranquille et discrète, méconnue des touristes (bien heureux ceux qui ont pu acheter à cette époque…).

    "La madrague" de Brigitte Bardor

    “La madrague” de Brigitte Bardot

    En 1958, pendant le tournage de la Femme et le Pantin, Brigitte Bardot ne tarde pas à acquérir une résidence : la Madrague qui fera le bonheur des paparazzi.

    D’autres vedettes s’y installent : Eddy Barclay, Mick Jagger , Eddy Mitchell… Les fêtes tropéziennes deviennent le rendez-vous incontournable de la Jet Set internationale où des fêtes débridées sont organisées.

    Le Gendarme de Saint Tropez

    La Ford Mustang dans le Gendarme de Saint Tropez en 1964.

    La Ford Mustang dans le Gendarme de Saint Tropez en 1964.

    En 1964, le film Le Gendarme de Saint Tropez, avec Louis de Funès fait déplacer 7,8 millions de spectateurs dans les salles obscures.  Ce succès au box office contribue à faire de Saint-Tropez une destination incontournable pour les touristes français.

    Au début des années 70, un esprit de liberté souffle sur le petit Port de pêche avec l’apparition des premiers monokinis. Mais la guerre entre les Anciens, garants des traditions et des Modernes, adeptes des seins nus, tourne à l’avantage des Anciens … momentanément.

    Un terroir festif

    musee gendarmerieAujourd’hui, les rappeurs ont remplacés les actrices et les chanteurs, les Yachts sont plus nombreux que les bateaux de pêche mais Saint-Tropez a su garder son terroir et notamment ses vignes. Des vignerons, qui ont su s’adapter à l’ADN des lieux et proposer des produits festifs comme l’Ice Tropez : un rosé pétillant du Domaine Tropez associé à de la pêche blanche. L’esprit de Saint-Tropez dans un verre.

    Enfin, côté actualité , la fameuse Gendarmerie du village est aujourd’hui transformée en Musée de la Gendarmerie et du Cinéma et ouverte au public depuis juin 2016.

     

     

    Brigitte Bardot et Sacha Distel à Saint Tropez

    Brigitte Bardot et Sacha Distel à Saint Tropez

    Kirk Douglas sur le marché de Saint Tropez - Photo Daniel Angeli

    Kirk Douglas à Saint Tropez – Photo Daniel Angeli

    Les fêtes d'Eddy Barclay, moments incontournables de l'été de la Jet set

    De gauche à droite : Alain Delon, Brigitte Bardot et Eddy Barclay

    Mariage de Mick et Bianca Jagger à Saint Tropez

    Mariage de Mick et Bianca Jagger à Saint Tropez

  • Corvette : Une gamme pour le Motorama 1954


    Pour le Motorama de 1954, la General Motors Styling Section managé par le respecté Harley Earl, crée pour l’occasion toute une gamme de Corvette : le fastback coupé Corvair, le break Nomad, et le coupé cabriolet.

    Motorama 1954 : Corvair, Nomad Wagon, et Corvette Hardtop

    Motorama 1954 : Corvette, Hardtop, Nomad Wagon et Coupé

    Tous les trois partagent certaines caractéristiques Corvette reconnaissables, tels que le traitement de la calandre et bouclier avant, mais ont reçu certains éléments de style unique afin de les mettre en valeur.

    Le Corvair et le coupé cabriolet ont le même empattement et la même longueur de la Corvette de 1953 et.le Nomad wagon a évidemment  un empattement plus long.

    Une corvette avec toit en fibre de verre

    Le coupé cabriolet est le modèle qui se rapproche le plus du modèle de production. Elle est, à l’origine, peinte dans une teinte jaune coupé et son toit rigide amovible en fibre de verre lui conférant le titre d’ “utilitaire tout-temps» comme vanté dans la brochure Motorama. Ce toit apparaît sur les modèles de production comme un accessoire de rechange à compter de 1955 et devient officiellement une option sur le modèle de 1956.

    Corvette coupé - 1954

    Corvette coupé – 1954

    Ce coupé en fibre de verre est présenté comme une «nouvelle conception aérodynamique” pour le « sport de classe ». La ligne de toit est profilée en flèche «  de type échappement jet ».

    Une corvette Corvair prémices de la C2
    Le Chevrolet Corvette Corvair concept est quant à lui un coupé 2 portes fastback pour 2 passagers. Pour  ses débuts en 1954 au GM Motorama de New York City, Il est paré d’une couleur rouge rubis, puis a été repeint d’une couleur écume de mer vert pour le salon de Los Angeles.

    Corvette Corvair - 1954

    Corvette Corvair – 1954

    Corvette Corvair - 1954

    La face avant reprend le modèle d’origine

    Le Corvair utilise l’extrémité avant de la Corvette, mais il arbore des prises d’air sur le capot nervuré qui achemine l’air frais à l’intérieur. Le pare-chocs permet à la chaleur de s’échapper du compartiment moteur. Comme souvent à cette époque, les références à l’aéronautique sont nombreuses. Le Corvair n’y échappe pas avec un pare-brise enveloppant et un toit qui allait mourir jusqu’à l’emplacement de la plaque d’immatriculation lui conférant un air de ressemblance avec un orifice d’échappement de jet.

    L’intérieur du coupé n’offre pas d’espace à l’arrière eu égard au toit très profilé qui ressemble à s’y méprendre au toit de la Corvette C2 de 1963. Il n’y a aucun espace de rangement derrière les sièges. Les sièges sont blancs et l’intérieur chromé.

    Chevrolet Corvette Sting ray Split Window - 1963

    Chevrolet Corvette Sting Ray – 1963

    Le châssis de la Corvair est strictement celui de la Corvette. Les faibles ventes de cette dernière en  1954 ont dissuadés la direction de GM d’avancer sur ce coupé fastback. Hélas. Pourtant, il arrive en 1963 avec la C2 et le succès qu’on lui connaît. La rumeur veut que l’on ne connaisse pas le nombre exact d’exemplaires de Corvette Corvair construites.

    Du Corvette Nomad au Bel air Nomad

    Corvette Nomad - 1954

    Corvette Nomad – 1954

    Le Nomad combine, quant à lui,  le style élégant d’une voiture de sport avec la polyvalence d’une familiale. Il est équipé d’un moteur de 150 chevaux, 6 cylindres avec une transmission 2 vitesses. Construit avec un corps “fibre de verre en plastique renforcé”, le Nomad est une deux portes avec un espace pour six passagers.

    Corvette Nomad - 1954

    Corvette Nomad – 1954

    Il est construit sur un châssis de berline Chevrolet modifié pour lui donner l’espace supplémentaire nécessaire à cette capacité d’accueil. Le Nomad a aussi une lunette arrière à commande électrique qui se rétracte automatiquement dans le hayon via un bouton sur le tableau de bord.

    Le Nomad est le modèle qui a connu le plus beau succès au Motorama de 1954. Il a connu une suite e 1955 avec le modèle Chevrolet Bel Air Nomad Wagon.

    Chevrolet Bel Air Nomad Wagon - 1955

    Chevrolet Bel Air Nomad Wagon – 1955

  • Ella Fitzgerald : the first lady of song


    Le 15 mars 1955 à Los Angeles, les paparazzi se bousculent à l’entrée du Mocambo, club de Jazz  fréquenté par les  blancs. Marilyn Monroe a annoncé sa venue pour venir applaudir son amie Ella Fitzgerald. Ella a 38 ans. Son surnom « First Lady of song ».

    Ella Fitzgerald et Marilyn Monroe au Mocambo de Los Angeles en 1955

    Ella Fitzgerald et Marilyn Monroe au Mocambo de Los Angeles en 1955

    Selon les propres mots d’Ella Fitzgerald, c’est Marilyn Monroe qui apporte un grand soutien à sa carrière en l’imposant littéralement au Mocambo Club de Los Angeles. Marilyn, grande admiratrice d’Ella Fitzgerald, téléphone alors en personne au patron du club et lui demande de programmer Ella Fitzgerald contre la promesse de réserver, chaque soir où elle se produirait, une table au premier rang. Ne pouvant refuser une telle publicité, le patron accepte.

    Chante à 15 ans dans la rue

    Ella+Fitzgerald+ellafitzgerald3_1303867522Tout commence le 25 avril 1917. Ella naît à Newport News à 250 km de New York. Elle connaît très peu son père, guitariste et volage. Très vite sa mère se remet en ménage. Son beau-père est violent. Cependant, Ella reste très proche de sa demi-sœur Frances. Très vite elle traîne dans les rues et s’imprègne des Big Bands qui animent les rues et les nuits. Elle fait des courses pour une maison de passe. Ella est arrêtée et intègre une école disciplinaire dont elle s’échappera. A 15 ans elle chante dans la rue. CBS est sur le point de signer un contrat avec elle lorsque sa mère meurt, la laissant orpheline. Elle doit alors se contenter de participer à des concours musicaux.

    Remporte l’ « Amateur nights » de l’Apollo

    Affiche Apollo Theatre en 1937

    Affiche Apollo Theatre en 1937

    Elle participe alors au concours de chant du théâtre Apollo de Harlem à New York dans une des premières « Amateurs Nights » qu’elle remporte le 21 novembre 1934 à l’âge de 18 ans. Elle est remarquée par Bardu Ali de l’orchestre du batteur Chick Webb, qui convînt ce dernier de l’engager. Elle débute alors avec l’orchestre au Savoy de Harlem. En 1938, elle enregistre quelques tubes avec lui, dont le célèbre If You Can’t Sing It , You’ll Have to Swing It , Love and Kisses , mais c’est sa version de la berceuse A Tisket, a Tasket qui la fait connaître. Quand Chick Webb meurt en 1939, l’orchestre continue sous le nom de Ella Fitzgerald and Her Famous Orchestra.

    Se bat contre la ségrégation raciale

    Ella Fitzgerald, Duke Ellington et Benny Goodman à New York en 1948 by Herman Leonard

    Ella Fitzgerald, Duke Ellington et Benny Goodman à New York en 1948 by Herman Leonard

    Elle commence une carrière solo en 1941. Malgré sa notoriété, elle est victime, comme beaucoup de noirs à cette époque, de discrimination au Cotton club. Après un premier mariage éclair, elle se marie avec le contrebassiste Ray Brown en 1947. Dans le même temps elle adopte le fils de sa sœur.

    Elle rejoint le combat de Martin Luther King. Outre Marilyn Monroe de bons amis la soutiennent  comme  Franck Sinatra très concerné par la cause des noirs (eu égard à son ami Sammy Davis Jr), … et son nouveau manager blanc  Norman Granz, engagé dans la lutte des droits civiques et qui manage l’orchestre  Jazz  At the Philarmonic .

    Connaît un succès mondial

    Ella Fitzgerald et Louis Armstrong en 1956

    Ella Fitzgerald et Louis Armstrong en 1956

    Adoubé par Louis Armstrong. Elle fait trois albums en duo en 1956 avec lui. Dizzy Gillepsie l’initie au Bebop, Miles Davis et Sammy Davis Jr au modern jazz. Duke Ellington, Oscar Peterson et Count Basie la suivent au piano.  Sa tessiture de trois octaves lui offre un succès mondial.

    Ella Fitzgerald réalise une de ses improvisations les plus célèbres en concert sur Mack the Knife à Berlin en 1960 (voir vidéo en bas de page), morceau au cours duquel elle a eu un trou de mémoire et qu’elle poursuit  sans hésitation en alternant scat et paroles improvisées. Cette version de Mack the Knife est certainement l’un des succès les plus connus d’Ella Fitzgerald, avec M. Paganini  et How High the Moon.

    Une autre de ses improvisations fameuses a lieu au cours d’un concert à Antibes – Juan-les-Pins à l’été 1964. Elle se produit dans la Pinède Gould à l’occasion du Festival Jazz et rend hommage aux cigales du lieu avec The Cricket Song.

    Frank Sinatra et Ella Fitzgerald lors du Frank Sinatra Show en 1958

    Frank Sinatra et Ella Fitzgerald lors du Frank Sinatra Show en 1958

    A 53 ans, le diabète la rend aveugle. En 1993, elle est amputée des 2 jambes. Ella s’éteint le 15 juin 1996 à 79 ans avec derrière elle : 200 albums, 2000 chansons, 40 millions de disques et 13 Grammy awards. Une vie difficile, parsemée de combats personnels qui font d’Ella Fitzgerald, vingt ans après sa disparition, la grande dame du Jazz.

     

     

     

  • Le Mans Classic 2016 : quand l’automobile raconte des histoires


     

    MOTORSPORT : LE MANS CLASSIC (FRA) 2016/07/08-10

    Le plateau 3 (1957-1961) avec ici une Ferrari – Photo : Stéphanie Bezard

    Tout était réuni  ce week-end pour faire de la 8è édition du Mans Classic un vrai succès populaire. Si les bleus ont pris le bouillon (ou le Porto), les réjouissances ont bien eu lieu dans la Sarthe.  L’Automobile Club de l’Ouest  peut aisément se féliciter de l’engouement populaire qu’a suscité ce rendez-vous biennal qui a réuni – record battu – 123 000 passionnés pour cette édition 2016.

    Samedi, à 16h00, la star américaine Pharrell Williams mythique interprète de la chanson « Happy », brandissait le drapeau tricolore, pour laisser partir hommes et machines à l’assaut des 13,629 km du circuit des 24 Heures réunis en six plateaux distincts.

    490 concurrents et des guest

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    La Lotus Elan de 1965 conduite par François Fillon

    Des passionnés qui ont pu admirer pas moins de 550 bolides de 1923 à 1993. Dix anciens vainqueurs des 24 Heures avaient fait le déplacement  et 490 concurrents ont été sélectionnés avec soin par Peter Auto, l’organisateur de l’épreuve missionné par  l’Automobile Club de l’Ouest.  A noter, la présence de François Fillon, ancien premier ministre et passionné de courses automobiles. Ce dernier  n’a pas failli et a pris le volant d’une Lotus Elan de 1965. Son frère Pierre n’est autre que le Président de l’Automobile Club de l’Ouest.

    Jaguar à l’honneur

    Exposition Camions transporteurs - Photo : Stéphanie Bezard

    Exposition Camions transporteurs – Photo : Stéphanie Bezard

    Pour la première fois, c’est le “Jaguar Classic Challenge” qui assurait le lever de rideau, avec une soixantaine de représentantes de la marque de Coventry parmi les plus iconiques – Type C, D, E, XK et Mk et notamment la Type D victorieuse de l’édition 1955. La très belle expo  Spéciale F.F.V.E. dédiée aux transporteurs des écuries de course a permis de se rendre compte que certains camions n’avaient rien à envier aux Classic cars.

    L’année de la Ford GT 40

    Si le circuit a tenu toutes ses promesses,  il est peu de dire que les abords ont livré leurs lots de merveilles : 180 clubs de 60 marques pour un total de 8500 voitures, des célébrations du Centenaire BMW et du 50ème anniversaire de la première victoire de la Ford GT40 aux 24 Heures du Mans.  Une année exceptionnelle pour Ford, de retour cette année aux 24h du Mans en juin dernier, qui pour rappel, a remporté le trophée dans la catégorie GTE Pro avec Sébastien Bourdais à son volant.

    Ferrari fait recette

    Photo Stéphanie Bézard

    Vente Artcurial : Ford Thunderbird Coupé de 1962 – Photo Stéphanie Bézard

    Au cours du week-end, la vente Artcurial a fait sensation. Présentée au salon de Paris dans un état irréprochable, la Ferrari 250 GT Berlinetta SWB de 1961 au châssis court, mise à prix à 5 M€  a trouvé preneur pour  à 7,6 M€.

    Autre temps fort de l’événement, le très prestigieux Concours Le Mans Heritage Club a réuni 24 châssis, triés sur le volet, ayant tous participé aux 24 Heures du Mans de 1923 à nos jours.

    Le jury, constitué de nombreux spécialistes du monde de l’automobile, a décerné dimanche après-midi les prix suivants :

    • 1er de Classe 1923-1939 : Loraine Dietrich (Philippe Leroux)
    • 1er de Classe 1949-1953 : DB HBR53 (Dominique Lanlaud)
    • 1er de Classe 1954-1964 : Frazer Nash (Bill Holroyd)
    • 1er classe 1965-1971 : Ford GT40 (Frédéric Collot)
    • 1er de classe 1972- 1982 : Inaltera 001 (Edgar Richoz)
    • 1er de classe 1983-2016 : McLaren F1 GTR (François Perrodo)

     

    La Frazer Nash

    Concours Le Mans Heritage club : 1er prix pour la Frazer Nash – Catégorie 1954-1964

    Un Dress code à entretenir

    La 8è édition du Mans Classic a donc confirmé le succès des éditions précédentes auprès d’un public fidèle au rendez-vous et conquis un nombre important de nouveaux visiteurs. Rendez-vous en 2018 pour une 9è édition toujours plus riche et des paddocks accessibles à tous permettant une proximité avec les pilotes et leurs machines version Chapal.

    chapalA noter que l’idée du Dress code fait l’unanimité à la rédac’ de la Gazette. Ne faut-il pas faire preuve d’élégance quand tant d’histoire (s) nous est offert ?

    Photo Stéphanie Bezard

    Photo Stéphanie Bezard

     

     

     

     

     

     

    Pour revivre en vidéo l’édition 2016

  • Maison Tamboite : le bicycle d’art et d’exception


    Chez Hector non seulement on aime bien les vieux vélos mais on les aime encore plus quand il y a de belles histoires à raconter.
    5-img-470-480-588x600Les vélos de la Maison Tamboite ont de particulier qu’ils sont aujourd’hui une parfaite synthèse entre tradition et technologie actuelle.

    Tout commence à Ucel en Ardèche avec Léon Leynaud. Son père le destine à la prêtrise mais Léon est un artiste, et un homme de passion. Il veut vivre de sa peinture. En 1901 il rencontre Joséphine et, face à l’opposition parentale, s’enfuit avec elle à Marseille puis à Tunis. Ils se marient et s’installent à Paris en 1904.

    C’est à Paris, en se promenant avec Joséphine, qu’il visite pour la première fois le Salon du Cycle. C’est pour lui une révélation. En 1905, il rejoint la Française Diamant qui fabrique en série des bicyclettes qui comptent parmi les plus performantes de la production française de l’époque. Il en deviendra directeur.

    Mon vélo is Rich

    En 1911 Léon s’installe à son compte en 1912, rue Dulong, entre Montmartre et les beaux quartiers de la rive droite, et lance sa toute première marque de cycles : les cycles Rich.

    Les vélos sont alors produits dans le petit atelier attenant. Ses artisans sont des artistes de la lime et du chalumeau. La clientèle est vite conquise et, dès 1913, Léon ouvre un second magasin, au 31 de la rue des Batignolles. Puis la Grande Guerre éclate et tout est à refaire.

    Démobilisé en 1919, Léon reconstruit, et produit des vélos d’exception sous sa marque Rich, bientôt aidé par son fils Henri. Les boutiques de la rue Dulong et de la rue des Batignolles prospèrent et, en 1928, le père et le fils, qui a alors tout juste 18 ans, reprennent l’affaire de Maurice Tamboite, ancienne star du Vel d’hiv’ et fabricant de vélos de compétition.

    Le Tout Paris chez Tamboite

    lien-blog-600x470C’est de cette fusion que nait la Maison Tamboite qui combine, pour sa clientèle parisienne, la technique et l’esprit de compétition du vieux coureur sur piste et la recherche esthétique et l’exigence artisanale des cycles Rich.

    L’atelier est installé au 173 de l’avenue de Clichy. La boutique est un peu plus haut, au 163, entre Montmartre et les Batignolles, dans le Paris des peintres et des cafés-concerts.

    L’adresse est réputée. Et au fil des décennies le Paris Glamour s’y bouscule : Joséphine Baker, Marlene Dietrich, Sarah Bernhardt mais aussi Maurice Chevalier, Charles Trenet, Edith Piaf, Bourvil, Lino Ventura et même Coluche.

    Frédéric Jastrzebski a relancé la Maison Tamboite

    Frédéric Jastrzebski 

    Malheureusement la production s’interrompt dans les années 1980 confronté à la production industrielle de vélos et la vente en supermarchés.  C’était sans compter l’arrière-petit-fils du fondateur, Frédéric Jastrzebski. Fin 2014, au tournant de ses cinquante ans, dont vingt passés dans la finance, Frédéric Jastrzebski décide de reprendre le flambeau avec son frère et leurs épouses, “pour faire revivre la marque avec la même sincérité dans le travail artisanal, la même recherche d’authenticité et de perfection”. La Maison Tamboite Paris renaît alors au 20 Rue Saint Nicolas, à deux pas de la Bastille, au cœur du Faubourg Saint Antoine, l’un des derniers bastions de l’artisanat parisien.

    “Henri” et “Marcel” et “Dalou”

    tamboite_paris_02 tamboite_paris_12“Henri”,  “Marcel” et “Dalou” (image haut de page) sont les trois premiers modèles de la nouvelle Maison Tamboite : urbains, élégants et fait main.  La Maison est d’exception. Le positionnement est très confidentiel : « Réalisés exclusivement sur-mesure pour chacun de nos clients, nos produits sont avant tout des créations. Elles expriment l’esprit et l’élégance intemporels propres à la marque. C’est sous la houlette de Joseph de l’Autour, notre directeur artistique, et en étroite collaboration avec nos artisans, que sont imaginés et mis au point les modèles qui constituent nos collections ». Cadre aubergine ou bleu pétrole réchauffé par la teinte miel du hêtre originaire de la région du lac de Côme dont sont faits les garde-boue et les jantes. Le cuir cousu au point sellier et patiné à la main habille guidon, antivol, câbles, selle et sacoche et se glisse même sous la pédale pour la ramener vers soi sans égratigner sa chaussure. Du bel ouvrage qui suscite incontestablement l’émotion.

    L’adresse secrète

    L'atelier de la rue Saint Nicolas

    L’atelier de la rue Saint Nicolas

    Le client qui souhaite acquérir son bicycle « Tamboite“ se rend à l’atelier de la rue Saint Nicolas : « Nous n’avons pas pignon sur rue. Nous recevons nos clients à Paris, dans l’intimité de notre showroom contigu à nos ateliers ». De l’extérieur rien n’indique l’existence de ce lieu privilégié. Il faut pousser une porte pour découvrir son esprit si particulier. Rien ne peut remplacer une visite pour comprendre et apprécier son caractère d’ “adresse secrète”, et tout l’univers de la Maison Tamboite.

    Maison Tamboite - Henri

    Maison Tamboite – Henri

    « Pas moins d’une quinzaine de mesures sont nécessaires pour la confection d’un vélo parfaitement adapté à une morphologie et un type de pratique. Nous savons d’expérience que chaque morphologie est singulière, et que chaque client entend utiliser son vélo d’une manière et dans des conditions qui lui sont propres. Nous savons ainsi que seule une réalisation parfaitement sur-mesure peut apporter un niveau de confort à la hauteur des attentes et exigences de nos clients. Idéalement, c’est dans nos ateliers, sous l’œil expert de notre maître cadreur, que nous prenons les mesures du client, exactement comme le ferait un tailleur ». Summum de l’excellence, la Maison Tamboite peut se déplacer  pour rencontrer le client où qu’il soit dans le monde.

    Trois mois de délai

    tamboite_paris_06Environ 3 mois sont nécessaires pour la réalisation du vélo dans les ateliers d’autant que la Maison Tamboite met un point d’honneur à intégrer à ses créations l’innovation technologique : « nous avons choisi l’acier pour la réalisation de nos cadres non seulement pour sa finesse et son élégance mais surtout pour ses performances techniques et mécaniques. Produits en Europe par Reynolds®, Columbus® ou Dedacciai®, les tubes allégés que nous utilisons sont des matériaux de haute technologie, développés spécifiquement pour la compétition. Ils offrent ainsi le meilleur rapport connu à ce jour entre poids, confort et sécurité ».

    tamboite_paris_13A lui seul, le cadre du vélo peut nécessiter un mois de travail, sans compter les finitions -comme les bouchons de valve chromés ou la fixation particulière de la selle, tenue par une vis dans la vis qu’on ne peut pas dévisser, et qui empêche donc le vol : “mais nos modèles sont numérotés et traçables » précise le patron de la Maison.

    En option, l’assistance électrique Zehus®  figure en option sur la majeure partie des modèles. Il est considéré comme  l’un des systèmes les plus aboutis en termes de performance, d’intégration et de simplicité de paramétrage.

    9-img-770-430-600x335Le prix du luxe

    La Maison Tamboite veut rester confidentielle avec un travail artisanal reconnu et abouti. Un tel perfectionnisme se paie au prix de l’ultra luxe : de 11 000 à 13 300 euros pour les trois modèles de la première collection 2015-2016 (15 500 euros avec assistance électrique). C’est le prix de l’exclusivité d’un vélo qui ne cessera de vous subjuguer par le souci des détails. L’excellence à la française.

    Un concours photo

    Maison Tamboite - Marcel

    Maison Tamboite – Marcel

    Un “concours photo » est organisé jusqu’au 24 juillet. L’idée est de permettre aux personnes « qui nous suivent et qui sont intéressées par nos créations de venir interpréter l’esprit de la Maison en se prenant en photo dans un endroit de Paris qu’ils affectionnent ». explique Noëlie Messageon du service de presse.

    Le concours :

    1. Venez nous rendre visite dans notre showroom parisien,
    2. Prenez une photo avec un de nos modèles,
    3. Publiez là sur Instagram et Facebook, ‪#‎MaisonTamboite

    Vous avez jusqu’au 24 juillet 2016 pour laisser votre créativité s’exprimer.

    Cinq prix d’interprétation de la Maison TAMBOITE seront décernés aux auteurs des photos ayant reçu le plus de “like”. Elles seront également publiées sur notre compte Instagram. Les lauréats seront invités d’honneur au défilé de présentation de notre prochaine collection.

    Pour plus d’information, rendez-vous sur le blog dans la rubrique “Univers confidentiel”. En cliquant sur l’onglet “Paris par TAMBOITE”, s’ inscrire pour obtenir les modalités du prix d’interprétation de la Maison TAMBOITE Paris.

    Concours photo : http://maisontamboite.fr/fr/univers-confidentiel

    tamboitewww. maisontamboite.fr

    Facebook Maison Tamboite

     

  • Raquel Welch : la brune au pays des blondes


    Raquel-Welch_2166050bRaquel Welch restera dans l’histoire du cinéma mondial comme la femme ayant “porté le premier bikini de l’histoire de l’Humanité” eu égard à son rôle « so kitch » dans Un million d’années avant J.C. tourné en 1966. Un hommage alors que l’on fête cette année les  70 ans du bikini ! Nous sommes alors en pleine période des héroïnes sexy incarnées notamment par Ursula Andress dans James Bond contre Dr No quatre ans plus tôt.1mavantJC

    Raquel Welsh,  Jo Raquel Tejada, de son vrai nom  est  née le 5 septembre 1940 à Chicago. Née d’un père bolivien, ingénieur en aéronautique et d’une mère américaine, Sarah Joséphine Hall, elle suit très vite des cours de danse et de comédie en poursuivant ses études en Californie jusqu’en 1957.

    raquel_welchLa  dernière année, elle gagne le concours Miss Fairest of the Fair, Miss Photogenic, Miss Contour et Miss Maid of California. En 1959, elle décide de prendre le nom de son premier mari, James Welch. Elle commence dans la vie active comme serveuse dans des soirées cocktails huppées puis devient mannequin et se  fait remarquer grâce à sa plastique irréprochable.

    Une apparition avec Elvis Presley

    Raquel Welch en robe bleur dans Roustabout avec Elvis en 1964

    Raquel Welch en robe bleue dans Roustabout avec Elvis en 1964

    En 1964, après avoir été remarquée par le producteur Patrick Curtis qui deviendra par la suite son deuxième mari, elle donne la réplique à Elvis Presley dans L’homme à tout faire (Rustabout). Après quelques apparitions télévisées notamment dans Ma sorcière bien aimée, elle participe au film à sketchs Les Ogresses de l’italien Mauro Bolognini, extrait dans lequel elle rivalise avec Monica Vitti et Claudia Cardinale.

    Un rôle principal dans « Le voyage fantastique »

    Le voyage fantastiqueSon premier rôle principal sera celui de Cora dans le film de science-fiction Le voyage fantastique en 1966. L’histoire ? Pendant la guerre froide, les Etats-Unis et l’Union soviétique s’affrontent sur le plan scientifique. Le chercheur Jan Benes découvre une méthode permettant de miniaturiser les objets pour un temps indéfini mais ce dernier est victime d’un attentat en voulant passer à l’ouest du rideau de fer. Afin de le sauver du coma dans lequel il est plongé, un groupe de scientifiques américains miniaturise un sous-marin et pénètre dans le corps de Benes pour le soigner de l’intérieur. Raquel Welsh joue le rôle de Cora Peterson l’assistante du Dr Peter Duval chargé de piloté le sous-marin.

    En 1967, sa popularité l’envoie au Vietnam où elle participe au spectacle annuel de Noël de Bob Hope, humoriste d’origine britannique.

    La réplique à  Dean Martin et Franck Sinatra

    En 1968, elle donne la réplique aux plus grandes stars du cinéma, notamment Marcello Mastroianni dans Shoot loud louder…i don’t understand de Eduardo Filippo (film fantastique-comique).

    Bandolero avec Dean martin

    Bandolero avec Dean martin en 1968

    Elle passe ensuite au western où elle retrouve Dean Martin dans Bandolero. Elle joue une femme otage qui tombe amoureuse de son geôlier (Dean martin). Toujours en 1968, elle enchaîne avec La femme de ciment, deuxième aventure du détective Tony Rome, où elle partage l’affiche avec Franck Sinatra.

    La peau de bête la plus célèbre du cinéma

    Raquel Welch, 1960sEn 1977, elle décide d’arrêter sa carrière au cinéma après avoir donné la réplique à Jean-Paul Belmondo dans L’animal de Claude Zidi. Raquel Welsh fut considérée comme un des sex symbol de toute une génération en apparaissant habillée d’une peau de bête dans le film préhistorique Un million d’années avant J.C en 1966 (photo en tête de page).

    Sa beauté latine la rendait unique par rapport à toutes les actrices blondes qui tournaient  à cette époque pour les studios. Pour autant, son parcours ressemble à s’y méprendre à celui d’une célèbre blonde, Ursula Andress, autre célèbre bikini, qui tourna  également avec Elvis, Dean Martin et Franck Sinatra.

    La bande à César - 1968

    La bande à César – 1968

  • Airstream : la caravane de légende


    Imaginé en 1931 par Wally Byam (1896-1962), un ingénieur passionné de camping dont la femme ne supportait plus les conditions de voyage trop rustiques, la caravane Airstream symbolise à elle seule le rêve américain et fait allusion à la mythique route 66. Un look vintage 100 %, une carapace à l’épreuve du temps et des intempéries, un intérieur personnalisable (comme les Ford Mustang) et hop voici un objet culte.

    Un prototype inspiré par l’avion Sirit Of St Louis

    Une caravane Bowlus

    Une caravane Bowlus

    L’idée trouve sa genèse à la fin des années 20. Wally Byam construit des prototypes de caravanes dans son jardin et édite une revue expliquant comment construire soi-même une caravane. Celles-ci sont de conception «classique».  1931 marque le début de l’histoire de l’entreprise Airstream. À l’époque, Wally Byam rêve de construire une caravane légère, capable de glisser dans le vent avec le moins de résistance possible. Il fonde la société Airstream en 1934 à Los Angeles. En 1935, Wally Byam rencontre William Bowlus, un ingénieur en aéronautique qui a conçu une caravane en aluminium et qui a besoin de son expertise de vente et de marketing. Bowlus avait supervisé la construction du Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh.

    Bowlus Road chief

    Bowlus Road chief

    Le modèle a des formes arrondies et est de conception révolutionnaire, faisant appel aux technologies de l’industrie aéronautique avec une structure en aluminium et la recherche d’aérodynamisme. La société de Bowlus vend deux modèles : la Road Chief et la Papoose.

    Un premier modèle “Clipper” en 1936

    En 1936, Bowlus fait faillite et Byam rachète une partie de l’outillage. Dès la fin de l’année 1936, est mise en vente la Airstream Clipper, une caravane Bowlus dont la porte, qui était placée à une extrémité, est déplacée sur le côté. Sur plus de 300 fabricants de caravanes en activité en 1936, et en dépit du prix élevé de son produit (1 200 dollars d’alors) Airstream sera le seul à survivre à la Grande Dépression. Avec la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain décide de limiter l’usage de l’aluminium aux seules industries d’armement et la production s’arrête. L’aluminium n’est plus disponible pour un usage civil. Le visionnaire Wally Byam voit dans ce défi une opportunité qui le conduit jusqu’à Curtiss-Wright, un constructeur aéronautique. Cette fois encore, Wally s’inspire de l’aviation pour apporter quelques améliorations supplémentaires à sa caravane.

    airstream_7En raison de divergences d’opinion, il quitte cependant l’entreprise et fonde Airstream Trailers Inc. Ce que Wally a en tête, ce n’est pas seulement un produit mais un « mode de vie » bien à lui que l’on  découvrira en 1951 lors du lancement du premier modèle de ses caravanes mondialement connues.

    Tournée en Europe de la Caravane Airstream ici à Paris en 1956

    Tournée en Europe de la Caravane Airstream ici à Paris en 1956

    Quatre mois durant, 63 véhicules parcourent l’Amérique centrale. Il s’ensuit des voyages dans le monde, dont un à travers l’Europe en 1956 . Au total, 38 Airstreams sillonnent 18 pays du continent .

    Plus tard, la tournée du Cap au Caire en 1959 sera considérée comme l’apogée des caravanes. Également appelés «torture tests» pour les Airstreams, les défauts survenus sur la route sont immédiatement signalés à l’usine. Ces tournées sont un coup de pub réussi dont l’homme d’affaires sait tirer parti. Mais ce ne sont pas les affaires qui comptent pour Wally. Il veut vivre des aventures et découvrir le monde et ses cultures étrangères : « Nous avons suscité plus de sympathie dans les pays que nous avons visités que tous les diplomates dans leurs beaux costumes » dira t-il un jour.

    Airstream Clipper - 1936

    Airstream Clipper – 1936

    Après la mort de de Byam en 1962, une fondation est créée pour renforcer les liens entre les propriétaires de véhicules Airstream. Des rassemblements ont lieu chaque année un peu partout aux Etats-Unis.

    Le President_américain Nixon au retour des 11 astronautes de la mission Apollo 11 en 1969

    Le Président américain Nixon au retour des 11 astronautes de la mission Apollo 11 en 1969

    Les caravanes ont été immortalisées, entre autres, lors du programme Apollo, par l’usage par la NASA de modèles modifiés et adaptés. Depuis 1984, la NASA utilise un van Airstream Excella modifié, baptisé l’« Astrovan », pour transporter les astronautes sur le pas de tir de la navette spatiale.

    Aujourd’hui, la production des caravanes Airstream continue. Une Airstream se négocie neuve entre 50 000$ et 150 000$ selon le modèle et 15 000$ d’occasion. C’est le prix du mythe. Un concessionnaire français Camping Cars Service à Loison-sous-Lens en propose à la vente.

    Et comme en France, c’est bien connu, on a pas d’argent mais des idées, un camping s’est spécialisé dans les vacances dans la location d’Airstream. Il s’agit du Belrepayre Airstream Trailer Park situé dans les Pyrénées Ariègeoise, tout près du village médiéval de Mirepoix. Histoire de toucher un peu l’Amérique.

    campfire

  • Lomo Instant : le rétro instantané


    Au détour du Salon du Vintage en juin dernier à Paris, j’ai rencontré les barbus de Rétro-Tour. Bien m’en a pris car au-delà du caractère éminemment sympathiques des personnages, leur matériel a attiré mon attention et en particulier un drôle d’appareil photo : le Lomo’ Instant.

    Lomo est atypique. En plus d’être une marque d’appareil photo (autrichienne) , c’est aussi une communauté. Avec plus d’un million de membres à travers le monde, le concept « Lomography » permet à tous les photographes Lomo de poster sur le site www.lomography.fr leurs photos fétiches.

    Un rendu photo atypique

    Lomo instantTout est parti, il y a plus de 20 ans lorsqu’un groupe d’étudiants viennois est tombé sur un Lomo Kompakt  Automat , un petit appareil russe dont les photos offrent un rendu de couleurs très saturées.Ils deviennent alors les ambassadeurs d’ un nouveau style de photographie artistique et expérimentale, que l’on connaît aujourd’hui  sous le nom de Lomography.  Un contrat de distribution mondial de ce petit appareil est signé avec la maison mère  de Saint Petersbourg. La  Lomographic Society International est née.

    La philosophie de la société est de «  documenter la planète qui nous entoure d’un flot de clichés continu– littéralement, un portrait «Lomographique» du monde tel que vu par d’innombrables individus et cultures ».

    Une communauté de partage de photos

    Photographe : santtu98 - Finland

    Photographe : santtu98 – Finland

    Aujourd’hui, Lomography compte  plus de 30 Gallery Stores et Ambassades  Lomographiques  à travers le monde. Lieux de rencontres où sont organisés des expositions, des ateliers, des évènements et où tous les besoins lomographiques peuvent être Satisfaits. Les sites Lomography sont des plateformes d’information et hébergent la plus large communauté de passionnés de photographie avec plus de 1 500 000 photos chargées chaque année. Les photos sont classées par type d’appareil permettant ainsi de se rendre compte du rendu et des effets possibles.

    Lomo ‘Instant : le plaisir instantané

    web_lomoinstantwide_central-park_with-with-lens-attachments_1Spécialisés dans l’argentique et l’instantané, nous allons nous attarder sur l’appareil le plus vintage de la gamme : Lomo’ Instant Wide. Les appareils Lomo’ Instant et Lomo’Instant Wide instantanés fonctionnent avec des films Fuji. Le Wide est équipé d’une cellule qui calcule automatiquement la lumière (contrairement à son petit frère Lomo’ instant qui propose un mode manuel). Il réalise des photos plus larges (64 x 99 mm) avec des effets différents grâce à son objectif évolué. Ses différents types et temps d’exposition offrent  de nombreuses possibilités.

    Photographe : claudi1007 - Allemagne

    Photographe : claudi1007 – Allemagne

    Que vous soyez en train de vous relaxer au bord d’une piscine à Hollywood ou en train de d’admirer des classiccars à Palm Springs, à chaque photo que vous prenez, l’obturateur calcule automatiquement la quantité de lumière nécessaire pour trouver l’exposition parfaite. Vous pouvez même prendre vos photos à distance en vous munissant du cache d’objectif, il suffit d’appuyer sur un de ses boutons pour déclencher votre appareil photo Lomo Instant à distance.

    Avec la prise synchro flash PC de votre Lomo’ Instant Wide, vous appréhenderez facilement n’importe quelle situation lumineuse. Connectez tout simplement le flash via la prise synchro flash PC. Vous pouvez très bien utiliser un flash standard ou des kits de flash studio.

    Lomo Instant

    Photographe : ahollond – Kansas – Etats-Unis

    Un package pour des effets grandioses

    Équivalent à un 35mm, l’objectif intégré du Lomo’ Instant Wide est d’un format ultra-large et d’une très grande polyvalence. Avec le combo package, vous profiterez aussi d’un objectif ultra grand-angle et d’un objectif gros plan amovible pour faire des mises au point jusqu’à 0,1m, parfait pour faire des autoportraits ou pour des prises de vue en gros plan.

    Avec le Lomo’Instant, le Lomo’ Instant Wide est le seul appareil instantané avec lequel vous pouvez faire des expositions multiples. Actionnez simplement la fonction MX de l’appareil, et vous pouvez ensuite vous laisser entraîner par la magie des expositions multiples en un instant.

     

    Photographe : twohundred_couches - Etats-Unis

    Photographe : twohundred_couches – Michigan – Etats-Unis 

    Choisissez parmi les quatre filtres colorés disponibles pour le flash afin de donner des nuances colorées à vos instantanés. Avec ces filtres, pénétrez dans un monde artistique surprenant à portée de clics.


     

     

    Le combo package  comprend :

    – L’appareil Lomo’Instant Wide Camera Central Park

    – Les filtres colorés pour flash

    – L’objectif amovible ultra grand angle Lomo’Instant Wide et son viseur Ultra – Wide-Angle

    – L’objectif amovible gros plan Lomo’Instant Wide

    – Le Lomo’Instant Wide Splitzer

    – Le cache d’objectif déclencheur à distance

    – Cartes sur les techniques de prise de vue

    Le Lomo’Instant Wide est au prix de 259€  sur le mini-site Lomo’Instant

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  • Le Mans Classic : le rétro à toute épreuve


    lemansclassic_Epi (que) : s’il y a un mot qui résume bien Le Mans Classic c’est  celui-ci.

    Abandonné en 1970, suite au grave accident du pilote belge Willy Mairesse, le départ style Le Mans, dit en épi, est remis au goût du jour grâce au rendez-vous “historique” sarthois. La prochaine édition de Le Mans Classic se déroulera du 6 au 08 juillet 2018 et réunira des bolides ayant concouru entre 1923 et 1993.

    Le Mans ClassicDress code conseillé

    Depuis 2002, c’est l’organisateur Peter auto  – à qui l’on doit notamment le Tour Auto Optique 2000, les  10 000 tours du Castellet ou encore le Chantilly Arts & Élégance – qui supervise ce rendez-vous de passionnés. Nouveauté cette année, le Dress code fait son apparition.

    Dress code La Mans Classic

    Dress code Le Mans Classic

     

    concours dresscode_Florian

    Photo lauréate du concours photo “Dress code Facebook”

    Les spectateurs sont invités à venir habillés en mode 50’s, 60’s ou 70’s suivant les appétences de chacun. Un concours Dress Code Le Mans Classic a d’ailleurs été organisé sur Facebook.

    Bal 60 ‘s et boutiques rétro

    A cela s’ajoute la possibilité au cours du week-end de se faire une coupe 50’s, de participer au bal 60’s et de découvrir plus de 200 boutiques dédiées aux objets rétro, publications et antiquités automobiles.exposant

    Drive-in en Fiat

    Un Drive-in proposera 4 films. L’écran gonflable sera installé dans un espace situé à proximité de la fameuse passerelle Dunlop. Chaque spectateur, prendra place à bord d’une Fiat 124 Spider, Fiat Abart, Fiat 500 S où sur un confortable transat. Il se verra remettre un casque audio pour ne pas être perturbé par le bruit des moteurs qui rugiront sur le circuit voisin.

    Programme du Drive-in :

    VENDREDI 6 JUILLET A PARTIR DE 22H00
    Fast and Furious
    (2001 ; Rob Cohen)
    Rush
    (2013 ; Ron Howard)

     

    SAMEDI 7 JUILLET A PARTIR DE 22H00
    Retour Vers le Futur
    (1985 ; Robert Zemeckis)
    The Man & Le Mans
    (2015 ; Gabriel Clarke & John McKenna)

    7 plateaux de courses

    plateau4Côté  compétition, que du beau monde ou devrais-je dire de belles cylindrées. Les Jaguar Type D de 55, les Ferrari victorieuses de 66 ou les Ford GT40 de Jacky Ickx… s’élanceront, en épi, sur la piste mythique de 13,6 km, suivant leur année d’engagement. En tout 7 plateaux se défieront sur 3 jours :

    • Plateau 1 : véhicules de 1923 à 1939
    • Plateau 2 : véhicules de 1949 à 1956
    • Plateau 3 : véhicules de 1957 à 1961
    • Plateau 4 : véhicules de 1962 à 1965
    • Plateau 5 : véhicules de 1966 à 1971
    • Plateau 6 : véhicules de 1972 à 1981
    • Plateau 7 (nouveauté) Groupe C Racing : véhicules de 1982 à 1993

    Voir le programme

    Enfin, que chacun garde à l’esprit que Le Mans Classic a lieu tous les deux ans. Il serait donc impardonnable de rater l’édition 2018. Prenez votre casque visière et vivez au cœur de la légende d’une compétition mythique.

    Plateau 1 - Le Mans Classic

    Plateau 1 – Le Mans Classic






     

     

  • Buick LeSabre : laboratoire expérimental roulant


    Harley Earl est à GM ce que Raymond Loewy est à Studebaker. Un designer de talent. Après le succès du concept car Y-Job, Earl se lance dans un second concept car. Son nom : LeSabre.

    Buick Le SabreInspirée du chasseur à réaction F86 Sabre, ce concept est un véritable laboratoire expérimental. Il est présenté, sous pavillon Buick, au Motorama et au Salon de Paris en 1951 avec sur ses ailerons des petits drapeaux américains et français entrecroisés.

    Deux types de carburant

    Buick Le Sabre

     

    L ‘ avion de chasse reçoit une carrosserie en aluminium et magnésium. Elle est bien évidemment propulsée par un unique moteur V8, 3,5 litres de 335 ch, alimenté par un compresseur et deux carburateurs qui délivrent deux carburants, dont du méthanol servant d’antidétonant à haut régime comme sur les avions de chasse de la seconde guerre mondiale.

    1951 Buick LeSabreLe concept LeSabre est long de 5,10 m et large de 1.95 m possède un ovale à ouverture électrique, le « jet intake » au centre de son capot dans lequel sont logées les optiques. Le fameux pare-choc dagmar, en référence à une présentatrice vedette de l’époque… sera repris sur les Cadillac de 1957 à 1959. A l’arrière du véhicule, les dérives verticales sont inspirées par le chasseur F86.

    Un altimètre issu de l’aéronautique

    gm_lesabre_concept_car_23La LeSabre car est pour Harley Earl son chef d’œuvre. Il l’utilisera à titre personnel durant deux ans avant de se lancer un autre défi : la Corvette.

    Harvey Earl dans sa Le Sabre qu’il utilisera à titre personnel pendant 2 ans.

    A l’intérieur, l’équipement est aussi emprunté à l’aviation avec des sièges garnis d’un tissu chauffant comme ceux des pilotes de bombardiers. Dans le tableau de bord, le compteur de vitesse est un disque rotatif qui affiche la vitesse. Pour accentuer son esprit aéronautique, la voiture possède parmi ses instruments de bord un altimètre. L’auto possède également un système de crics hydrauliques soulevant la voiture pour les changements de roue.

    Les crics hydrauliques de la Buick Le Sabre

    Les crics hydrauliques de la Buick Le Sabre

    Un capteur de pluie pour la capote

    Autre innovation, le mécanisme de la capote est électrique et possède un capteur de pluie. Larry Faloon, à l’époque au bureau du style, se rappelle « avoir vu la voiture garée au golf-club où jouait Harley Earl et des enfants courir vers la piscine pour rapporter des verres d’eau qu’ils jetaient sur la capot pour déclencher la fermeture de la capote ».

    La gamme Buick Le Sabre de 1959

    Après avoir sabré le champagne avec ce magnifique concept, General Motors donne le nom LeSabre à une Buick de série à compter de 1959. Un modèle tout aussi long mais moins innovant.

     

     


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