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Mel’s Drive-In : choisissez votre lieu de tournage

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  • Mel’s Drive-In : choisissez votre lieu de tournage


    Mel’s Drive-In est une chaîne de restaurants américaine, de type « Diner », fondée en 1947 par Mel Weiss et Harold Dobbs à San Francisco, en Californie. Elle est étroitement associé au film American Graffiti.

    Un décor de cinéma

    En effet, en 1972, le restaurant est sélectionné par George Lucas pour être au cœur de l’action de son  film American Graffiti . Le Mel’s utilisé est situé au 140 South Van Ness à San Francisco. Il sert de cadre pour la scène d’ouverture du film accompagné par la bande son de Bill Haley ‘ Rock Around The Clock ‘.

    Katharine Hepburn dans le film Guess Who’s Coming to Dinner

    Universal Studios a construit une réplique sur son plateau du “Mel’s Drive-In” utilisé dans American Graffiti. Elle a servi ensuite de boutique de cadeaux. Avant American Graffiti , le Mel’s a été utilisé pour  le film Guess Who’s Coming to Dinner de 1967 avec Spencer Tracy et Katharine Hepburn. Ces derniers se rendent en voiture au Mel’s et commandent la crème glacée Oregon Boysenberry.  Plus tard une altercation a lieu devant le restaurant entre deux chauffeurs.  Le Mel’s était situé dans le quartier Excelsior de San Francisco.

    Les Mel’s Drive-in sont aujourd’hui deux chaines distinctes. Dans le nord de la Californie, la plupart des Mel’s  partagent le même thème que l’on rerouve dans le film Graffiti avec un  logo de même style. Ces restaurants s’appellent “Original Mels”.

    Un témoin de la lutte contre les discriminations

    Les Mel’s Drive-in sont  étroitement lié aux évolutions sociales des années 60 et en particulier la ségrégation raciale en témoigne ce qui s’est passé à Walnut Creek, près de San Francisco en octobre 1963.  La chaîne Mel’s Drive-In doit contenir une manifestation qui veut mettre fin à la discrimination du personnel afro-américain cantonné aux cuisines mais peu utilisé à l’avant pour le service. Plus de 100 manifestants sont arrêtés. C’est Harold Dobbs, homme politique influent à San Francisco qui débloque la situation.

    Aujourd’hui, le site officiel Mel’s Drive-In ne fait pas référence à ces Original Mel’s. Les conflits familiaux des propriétaires ont poussé le vieux Weiss  à vendre son entreprise en 1994 à Larry Spergel, qui a formé un groupe d’environ 50 actionnaires qui détient aujourd’hui  la chaîne des nouveaux Mel’s.  L’éternelle lutte entre ancien et moderne même si dans le cas présent vous serez toujours  l’acteur principal dans un Original Mel’s.

     

  • BRISTON : Esprit Gentleman Driver pour la nouvelle Clubmaster sport


    Vous recherchez une montre, chic mais décontractée à un prix qui ne frise pas le Brexit bancaire. Optez pour une marque française (cocorico) qui propose une gamme de montres vintage avec des matières originales et pointues : BRISTON. La Gazette d’Hector, fidèle à son ADN, vous propose un focus sur un des modèles phares : la Clubmaster Sport Gentleman Driver.

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    Après le succès des modèles Clubmaster Classic lancés en 2015, Briston a revisité son modèle phare pour proposer en 2016, une tout nouvelle mouture de sa Clubmaster Sport, qui fait échos aux courses automobiles.

    L’univers automobile en guise d’inspiration

    Montre à forte personnalité, la Clubmaster Sport Gentleman Driver, devient le porte-étendard de l’engagement de la marque dans l’univers automobile. Elle est également l’emblème de Briston et souligne l’évolution du style de la marque vers un style résolument néo-classique.

    Doté d’un boîtier 42mm de forme “carré cambrée”, la version chronographe est munie d’une échelle tachymétrique graduée sur la lunette intérieure et est pilotée par un calibre quartz Citizen Miyota, affichant une indication 24 heures ainsi qu’une date à guichet.

    Des boutons poussoirs style tableau de bord

    Clubmaster Gentlemen Driver chronographe - 300€

    Clubmaster Gentlemen Driver chronographe – 300€

    La Clubmaster Sport Gentleman Driver se caractérise également par ses quatre cadrans double couches de couleur, parés d’une finition soleillée. Les poussoirs de chronographe s’inspirent des boutons des tableaux de bord des voitures de sport d’antan. Le design carré-cambré des compteurs de chronographe parfaitement lisibles ne sont pas sans rappeler la forme coussin du boîtier.

    Enfin, Briston a fait le choix de présenter cette nouvelle collection sur des bracelets interchangeables en cuir façon canevas. Leur texture est à la fois ferme et douce, garantissant légèreté, qualité, protection contre l’humidité et une grande résistance à l’usure. Spécialement développés par Briston en une taille unique, ces bracelets en cuir canevas viennent renforcer l’esprit sportif de ces nouvelles Clubmaster Sport Gentleman Driver.

    De Cartier à Colette

    BristonTrois ans après sa création, Briston, qui a démarré chez Colette à Paris, réussi à s’imposer dans un univers très concurrentiel en proposant des montres sport et chic. On doit la marque à Brice Jaunet. Après 15 ans passés dans les plus grandes maisons d’horlogerie, Brice Jaunet décide de créer sa marque. Il imagine une montre d’essence horlogère auquel il insuffle de l’authenticité. Son CV ? un rien rempli…, il commence par travailler au sein des deux plus grands groupes horlogers mondiaux, à commencer par Richemont, où il débute chez Cartier. Il passe chez Baume & Mercier, puis à l’international chez Raymond Weil. Il rejoint enfin le groupe LVMH comme directeur export de la marque Zénith, puis comme vice-président marketing international, avant de prendre la direction de la marque en France.

    Un esprit sport chic

    Briston Clubmaster jungle - 280€

    Briston Clubmaster jungle – 280€

    Briston Clubmaster Désert - 280€

    Briston Clubmaster Désert – 280€

    Brice est bercé dès sa plus tendre enfance par un esprit entrepreneurial, celui de son grand-père Jacques, co-fondateur de la marque New Man en 1967. Ses études à Oxford, sa passion pour le sport et son goût des voyages insufflent à la marque Briston, son esprit «sport chic», un brin décalé.

    Ainsi, c’est en détournant et en mixant les matières qu’il arrive à créer sa montre comme un accessoire chic et décalé.

    Une forme « carré cambrée » empruntée aux années folles

    Sa forme «carré cambrée», reconnaissable parmi toutes et signature des grandes maisons horlogères, lui confère ce style unique à la fois vintage et résolument contemporain. Emprunté aux années folles, le carré cambré détonne sur ce segment généralement dédié aux montres rondes.

    Close-up 16142.SA.TS.14.NLB-smallL’acétate de cellulose utilisé est une matière noble, très prisée dans la lunetterie haut de gamme. Élaboré à partir de fibres et de fleurs de coton, l’acétate est une matière naturelle. Pour travailler le boitier de ses Clubmaster, Briston a fait appel au savoir-faire de la maison italienne Mazzucchelli.

    Détourner l’acétate de cellulose, traditionnellement encré dans l’univers de la lunetterie, et le décliner dans des couleurs inattendues pour habiller des cadrans est une innovation qui confère aux montres Briston ce look sport chic, teinté d’un esprit British.

    James Bond n’est jamais loin

    Briston1Enfin, Briston a fait le choix de présenter sa collection de Clubmaster Classic sur des bracelets «NATO». En nylon, très robustes et résistants à l’eau, ils viennent renforcer l’esprit vintage et affirmer un look résolument «sport chic».

    Ces bracelets ont été développés dans les années 60 pour répondre à la demande du Ministère de la Défense britannique pour équiper la Royal Navy, avant de passer à la postérité au poignet de James Bond, le célèbre agent de sa très gracieuse Majesté. Que vous faut-il de plus ?

    Voir le site des montres Briston

     

     

     

  • Le Tone : portrait en 10 questions vintage


    C’est au tour du Tone (non ce n’est pas un insecte),  pseudonyme de Yann Larret,  artiste de musique électronique, journaliste, illustrateur et co-animateur de l’émission Top Gear France sur RMC découverte, de se plier à l’exercice des 10 questions vintage de la Gazette. Et pourquoi lui ? On adore ses noeux pap’ et ses chaussures en or comme Auric Goldfinger. Pilote de la Caterham Academy on s’est dit, ici, qu’avec son âme d’artiste on devrait avoir des choses intéressantes à retranscrire. On ne s’est pas trompé. Le Tone est sur sa planète.

    • Quelle est ta voiture américaine des 50’s ou 60’s préférée ? 

    Le Buick Century Cruiser de 1969

    Le Tone : Je n’ai pas forcément une passion sans bornes pour les véhicules américains (là il partait en vrille… on l’a recadré), sauf les concepts car futuristes des années 50 : Chrysler Typhoon, Cadillac XP74 Cyclone, ou encore Le Buick Century Cruiser.

    J’aime beaucoup cette période des années 60, complètement folle, même d’ailleurs en Europe et dans tous les domaines créatifs. Mais si je devais en garder 2, je dirais Chevrolet Camaro 1 ou Corvette C3 CAb qui me plaisent beaucoup.

    En savoir + : Le Buick Century Cruiser était un concept car créé par Buick en 1969. Il a été conçue comme conçue pour les autoroutes automatisées. Le véhicule proposait des sièges pivotants, un réfrigérateur et un téléviseur . Cette voiture informatisée était prévue pour être programmée pour  des itinéraires prédéterminés et adaptés à cette technologie. Le toit dit canopée proposait ouverte une ouverture papillon pour un accès facile au poste de pilotage.

    • Quel(le) est ton acteur/actrice américain(e) des 50’s ou 60’s préférée ?

    Le Tone : Plus que les acteurs (ahhhh Audrey Hepburn) je dirais plutôt Frank Capra. Pour moi, It’s a wonderful life, est un mythe et absolument parfait humainement.

    En savoir + : Frank Capra, est un réalisateur, scénariste et producteur américain d’origine italienne, né le 18 mai 1897 à Bisacquino (Sicile) et mort le 3 septembre 1991 à La Quinta (Californie). Frank Capra débute dans le cinéma par hasard, et apprend son métier auprès de Mack Sennett comme scénariste et gagman, avant d’entamer une carrière de réalisateur. Il participe, grâce à son association avec le producteur Harry Cohn, à l’essor de la Columbia et devient l’un des metteurs en scènes les plus importants du cinéma américain des années 30. Il signe plusieurs grands succès, aujourd’hui des classiques : New York-Miami, L’Extravagant Mr. Deeds, Horizons perdus, Vous ne l’emporterez pas avec vous, Monsieur Smith au Sénat, L’Homme de la rue ou encore Arsenic et vieilles dentelles avec Cary Grant.

    Nommé au “service du moral”, Frank Capra fut chargé pendant la Seconde Guerre mondiale de réaliser une série de films de propagande à destination des jeunes engagés, Pourquoi nous combattons. Pour son action, il reçut des décorations prestigieuses du Général Marshall et de Churchill. Il reçu 3 Oscars au cours de sa carrière : Oscar du meilleur réalisateur pour La Grande Dame d’un jour (1934), Oscar du meilleur réalisateur pour Monsieur Smith au Sénat (1940), Oscar du meilleur réalisateur pour La vie est belle (1947).

    • Quel(le) est ton chanteur/chanteuse américain(e) des 50’s ou 60’s préféré(e) ?

    Le Tone : Même si j’aime surtout le Rocksteady jamaïcain, pour moi la Motown, liée à l’industrie automobile, a révolutionné la musique et la direction artistique.

    The Supremes avec Diana Ross, Reines de la Motown

    En savoir+ : Motown Records, est une compagnie de disques américaine qui fait partie de Universal Music Group. La Motown a été créée le 12 janvier 1959 par Berry Gordy à Détroit dans le Michigan. Le nom Motown est la contraction de Motor Town,  la ville du moteur, le surnom de Détroit qui était alors la capitale de la production automobile.

    Marvin Gaye, sapé comme un Prince

    Elle a pour objectif de séduire à la fois le public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and blues (ou R’n’B) plus accessibles que la production de labels concurrents tel que Stax. Berry Gordy organise sa société en une véritable « usine à tubes » dans laquelle rien n’est laissé au hasard : il s’entoure des meilleurs compositeurs, des interprètes les plus prometteurs et apporte un soin particulier à la production. Détroit est d’ailleurs surnommé Hitsville U.S.A. (« la ville à succès des États Unis. ») en référence au succès de Motown.

    • Quel est l’’événement historique américain des 50’s ou 60’s qui t’a le plus marqué ?

    Le Tone : L’assassinat de Martin Luther King. De voir que finalement les choses ont évolué mais qu’il y a encore beaucoup de boulot et qu’on a même tendance à régresser.

    Martin Luther King lors de son discours célèbre du 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington

    En savoir + : Martin Luther King Jr., né à Atlanta (Géorgie) le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis (Tennessee), est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l’emploi des minorités ethniques. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l’emploi et la liberté : « I have a dream ». Il est soutenu par John F. Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson.Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.

     Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977, le prix des droits de l’homme des Nations unies en 1978, la médaille d’or du Congrès en 2004, et est considéré comme l’un des plus grands orateurs américains. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est jour férié aux États-Unis.

    • Quel est ton endroit fétiche aux Etats-Unis ?

    Le Tone : San Francisco. Mélange absolu de culture qui abouti au principal : on y mange super bien 😉

    En savoir+ : San Francisco (en anglais [sæn frənˈsɪskoʊ]), officiellement City and County of San Francisco, est une ville des États-Unis située dans l’État de Californie.

    Son nom est couramment abrégé en SF et la ville est surnommée The City by the Bay. La ville est située à l’extrémité nord de la péninsule de San Francisco, entre l’océan Pacifique à l’ouest et la baie de San Francisco à l’est.

    Troisième destination touristique des États-Unis, la ville est célèbre pour le pont du Golden Gate, l’île et ancienne prison d’Alcatraz, Fisherman’s Wharf, la Transamerica Pyramid, la Coit Tower, ses maisons victoriennes, ses cable cars et ses nombreuses collines découpées de rues en pente. Haut lieu de la contre-culture, ville de tolérance et d’émancipation des minorités, San Francisco est également connue pour son Chinatown, ses quartiers homosexuels et hippie.

    • Un objet mythique pour toi ?

    Le Tone : Un volant rond en bois.

    En savoir+ : Ca tombe bien, ici, on en connaît un beau ! Il s’appelle Vroom Vroom

     

     

    • Un vêtement ou accessoire dont tu ne te lasse pas ?

    Le Tone : Mettre ma combinaison, mon casque et mes gants pour conduire ma Caterham sur les circuits du championnat de France !

    En savoir + : Le Tone est embarqué dans la Caterham Academy, un championnat en six manches qui se déroule entre mars et octobre. Une compétition spécialement pensée pour les coureurs qui se lancent dans la course automobile.
    Il concoure dans une Caterham Super Seven 275, équipée d’un moteur Ford 4 cylindres 1,6 l de 135 ch. Le bolide peut afficher une pointe de vitesse à 200 km/h au ras du sol. Pas des plus simples pour un  grand gaillard de 1,87 m.

    • Tu repars dans les 50’s ou 60’s, quel métier exerces-tu ?

    Le Tone : Astronaute !!!

    Exemple : Ici  l’astronaute Buzz Aldrin lors de l’expédition Apollo XI qui descend les marches de l’échelle du module lunaire et devient le 2eme homme à marcher sur la lune. Nous sommes le 20  juillet 1969.

    • Ta/collection inavouable  (tant pis il faut se lancer) ?

    Le Tone : Je collectionne les magnets des pays ou villes que j’ai visité. Mais je suis assez difficile, il faut que ce soit une photo du lieu avec une typo pas trop moche.

    • Ton plus beau souvenir des 50’s ou 60’s (ou pour les plus jeunes : ce que vous emmèneriez des 50’s ou 60’s dans les années 2000) ?

    Le Tone : La créativité débridée de cette époque. Le cote neofutur !

     

     

    Un grand merci à l’artiste pour sa gentillesse. Vous pourrez retrouver votre héro pour la saison 4 de Top Gear sur RMC découverte.

  • Vintage electric bikes : le cafe racer anti Donald Trump


    Qui dit électrique ne dit pas forcément  modern design. La preuve en est avec les vélos Vintage electric bikes qui vous emmènent tout droit dans le neo retro. Vintage electric bikes surfe allègrement sur la culture « cafe racer » d’antan. Le terme « Café Racer » fait référence aux motos utilisées pour les courses anglaises allant d’un café à un autre. Toute une époque !

    Un mode course grisant

    La société californienne Vintage electric bikes propose donc de revivre électriquement cette épopée avec le Tracker. La ligne de cet alliage entre vélo et moto  rappelle les motos conçus avant la première guerre mondiale qui filaient sur les premiers Motordromes.

    Surmonté d’une selle en cuir Brooks, le Tracker est animé par un moteur électrique très moderne. Deux réglages dont un est optionnel vous permettent de choisir entre un mode 750 watts qui vous emmène  à 32 km/h et un mode 3000 watts pour dévaler les routes de campagne à 58 km/h. Il faut deux heures pour recharger la batterie qui offre une autonomie de 50 km. Le mode de course de 3000 watts vous permet donc d’atteindre 58 km / h (option à $149). Avec  le cadre léger comme une plume, le Tracker accélère comme un TGV. A noter que ce mode n’est pas autorisé en ville pour se conformer aux réglementations de l’union européenne.

    Freinage récupératif d’énergie

    La selle, les poignées et les protections de châssis sont entièrement revêtus en cuir Brooks premium.

    Le boîtier de la batterie en aluminium est conçu à Santa Clara, en Californie. Ce boîtier spécial protège les composants électriques essentiels et disperse la chaleur, ce qui permet à ce système haute performance de fonctionner à des températures plus basses et augmenter ainsi le rendement. Le fait de décélérer permet de recharger la batterie avec la poignée de freinage. Le moteur électrique récupère l’énergie qui est généralement perdue lors du freinage. Des freins Shimano Alfine à disque hydraulique, reconnus par la communauté cycliste, assure un freinage puissant et performant.

    Les phares en acier chromé est alimenté par des ampoules LED. Un feu arrière en option offre une sécurité accrue, un must pour les coureurs de nuit. Ces lumières fonctionnent sur la batterie principale avec un câblage intégré dans le cadre.

    En 5 couleurs de cadre et 2 couleurs de pneu

    Le Tracker est disponible en 5 couleurs : Indian Red, Excelsior Blue, Slate Gray, Racing Green et Custom pour $599. Les pneus du Tracker sont disponibles, quant à eux,  en deux couleurs : noir ou crème. Equipé de Schwalbe Fat Frank, ces pneus offrent une conduite douce tout en réduisant les frottements pour optimiser l’autonomie. Le Tracker a été conçu pour un entretien et un nettoyage simple. Une trousse à outils est d’ailleurs disponible en option.
    Affiché au prix de $ 4,995.00, ce qui n’est pas une paille j’en conviens, le Tracker n’est pas donné mais propose une technologie pointue, des matériaux nobles et une ligne incomparable made in USA. Pour ceux qui ne sauraient pas choisir entre un vélo électrique, un scooter 3 roues ou une moto 125 voici un choix qui fera la nique à Donald Trump !

    Voir la vidéo

    https://vintageelectricbikes.com/

  • Cadillac El Camino : plein phares sur le style


    Le concept de Cadillac El Camino – autoroute en espagnol – de 1954 était coupé deux places, présentée pour la première fois au GM Motorama de 1954.

    Très élégant,  ce concept propose une carrosserie en fibre de verre.  Près de quarante voitures conceptuelles en fibre de verre ont été fabriquées à Detroit de 1953 à 1956. Un  acier inoxydable brossé argent perle est également monté au niveau du toit et d’une partie des ailes. Le pare-brise utilise un verre incurvé très aérodynamique.

    Propulsé par un moteur V8 de 230 chevaux, le El Camino mesure un peu plus de 5 mètres. L’intérieur est recouvert de cuir gris et la colonne de direction, le bouton et l’anneau sont chromés. Plusieurs repères de style, tels que la forme des ailerons arrières, le toit en inox, les panneaux latéraux cannelés, le pare-chocs avant de type Dagmar et les phares apparaîtront sur les futurs modèles Cadillac et notamment l’Eldorado à partir de 1955.

    Toit inox et ailerons repris sur la Brougham

    Les ailerons de queue seront repris sur la Cadillac Brougham à partir de 1957, modèle ultra luxe de la marque.
    Un autre concept très proche du Camino, appelé Espada, est en fait la version décapotable. Anecdote, les clés ressemblent à un étui à couteaux de poche.

    A noter que les concepts El Camino et La Espada sont  les premières Cadillac sur lesquelles les double  phares sont apparus. Ils sont devenus une norme de l’industrie en 1958.

    Cadillac convertible Espada

  • James Bond Girls : change de nom un autre jour


    Un James Bond ne peut se départir de ses James Bond Girls qui dotées de noms improbables contribuent à l’ en-grivoisé !  Leurs patronymes  très travaillés recèlent un sens caché que n’aurait pas renié  l’agent français OSS 117 lui-même  !

    Ursula Andress dans Dr No alias la chevaucheuse de miel…

    L’auteur Ian Fleming, dont le machisme était aussi démesuré que l’ego et la passion pour l’or d’Auric Goldfinger, avait une conception de la femme idéale très 50’s : “Elle doit savoir faire la béarnaise aussi bien que l’amour, avoir une bouche à damner un saint. Un corps parfait. Et naturellement un grand sens de l’humour, de l’élégance et une dextérité convenable aux cartes.” Avis aux amatrices !

    Aussi jolies que venimeuses, certaines d’entre elles ont construit leur légende cinématographique au travers de leur opus 007.

    Attention aux coups de griffes de Pussy Galore

    Ainsi, la divine Ursula Andress dans Dr No en 1962, porte le nom de Honey Rider, la chevaucheuse de miel. Une douce suggestion comparée à l’actrice Honor Blackman qui lui succède deux ans plus tard dans le rôle de la coriace Pussy Galore (Goldfinger) et qui se traduit par Chatte à Gogo !

    Plenty O’Toole et ses solides arguments

    Lorsque James Bond revient en 1971 dans Les Diamants sont éternels, la plantureuse Lana Wood (en haut de page), petite sœur de Natalie Wood, interprète  Plenty O’Toole, devenue Abondance De La Queue dans la version française. De solides arguments.

    Holly Goodhead aux mille talents

    Un nom aussi facile à porter que Holly Goodhead qui signifie Sacrée bonne pipe (Moonraker, 1979) de quoi ragaillardir un Roger Moore au taquet.

    Mary Goodnight n’avait pas son pareil pour affoler le pistolet d’or

    Mary Goodnight, l’équivalent de Marie-couche-toi-là apporte son vent d’érotisme dans L’Homme au pistolet d’Or en 1974.

    Pierce Brosnan dans une fâcheuse posture avec Xenia Onatopp

    Dans le Goldeneye de 1995, Xenia Onatopp, en levrette pour les connaisseurs, dont la spécialité est d’asphyxier ses amants en les étreignant entre ses cuisses prend le pouvoir. Changement d’époque ! Difficile pour Pierce Brosnan de renverser la situation…

    Finalement Halle Berry ne s’en sort pas trop mal dans Meurs un autre jour en 2002 en jouant le personnage de Jinx-La Poisse ! Si ce n’est pas le meilleur James Bond, on y aimerait bien s’y coller tout de même.

  • 24h du Mans 1969 : Anthologie puissance Ickx


    Le Mans, 14 juin 1969. Il y a presque 50 ans.  Le départ, de ce qui est sans doute la course de la décennie, est donné. Le tracé de 1956, long de 13,461 km,  avec sa ligne droite des stands élargie, celle des Hunaudières sans chicane et la courbe Dunlop modifiée suite à la catastrophe de 1955 va offrir un spectacle fabuleux sous un temps radieux.

    Les équipages sont constitués de deux pilotes au lieu de trois aujourd’hui. Ils viennent pour la plupart de Formule 1 et Formule Indy. Les catégories se résument aux Sports prototypes, Sport et GT.

    Porsche en trouble fête ?

    Ford domine outrageusement la compétition depuis 1966 avec ses Ford GT 40. Porsche, qui n’a encore jamais gagné déploie des moyens considérables et  annonce clairement la couleur : la victoire. Pour atteindre cet objectif, l’usine construit la fameuse 917, qu’on appellera par la suite « la machine à gagner » (vainqueur des éditions 1970 et 1971).

    Fort GT 40

    En seulement dix mois, la Porsche 917 est développée. Elle est animée par un moteur 5L/ 12 cylindres et composée de nombreux éléments en titane et  magnésium. Cependant, la voiture est très délicate à conduire et sa tenue de route est très compliquée à haute vitesse, les pilotes officiels Hans Herrmann et le français Gérard Larrousse notamment ne sont pas vraiment rassurés. Elle pulvérise les records avec un tour à plus de 240 km/h de moyenne et des pointes à 340 km/h dans les Hunaudières lors des premiers essais.

    La bataille s’annonce rude avec  Ford. Jacky Ickx rempile avec la GT40 1075, la voiture qui a remporté l’épreuve l’année précédente avec Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi. Le solide V8 4,9L Ford a déjà fait ses preuves en remportant déjà deux fois les 24 heures du Mans.

    Test & crash pour Matra

    Anecdote de cette édition et non des moindres Matra prépare une version fermée aérodynamique sur base du modèle 630. Dotée d’un moteur de 430cv, sa carrosserie de type fermée est le résultat du travail de l’aérodynamicien Robert Choulet et affiche un Cx stupéfiant, inférieur à 0,25. Elle promet des vitesses folles annoncées à 400 Km/h. Terminée trop tard, elle ne peut participer aux essais préliminaires d’avril et affiche une vilaine tendance au cabrage. Des essais d’avril qui verront le décès de Lucien Bianchi au volant de son Alfa Roméo spyder 33, au bout de la ligne droite des Hunaudières. Un premier shakedown est réalisé sur l’aérodrome à Sézanne  « J’avais atteint 290km/h. A cette vitesse, j’avais constaté un net délestement de l’avant, mais qui n’avait pas atteint un seuil critique » explique à l’époque Henri Pescarolo. Suite à ce test, Matra obtient une autorisation d’utiliser la droite des Hunaudières pour effectuer des essais le 16 avril 1969.

    Matra 640 de Pescarolo

    C’est Pescarolo qui s’y colle. En 5e, il franchit avec la Matra 640 le croisement entre la route de Tours et la départementale 92 à 250 km/h. La piste bosselée des Hunaudières propulse la M640 dans les airs dans un silence absolu « J’ai alors ressenti une impression extraordinaire. En effet, dès que l’avant s’était levé, je m’étais mis debout sur les freins. Mais comme les roues arrière avaient décollé aussi, ceci a eu pour effet d’arrêter le moteur. Je me suis donc retrouvé aux alentours de 250-260 km/h dans un silence absolu, à la hauteur de la cime des arbres. Sachant que dans la seconde qui suivait, j’allais mourir » raconte Pesca.

    Accident d’Henri Pescarolo

    L’auto est pulvérisée.  Pescarolo est brûlé, fait un malaise… mais dans un sursaut parvient à sortir de la carcasse de la 640… Il se jette dans le cours d’eau le plus proche. Un spectateur  l’enroule dans son manteau pour finir d’étouffer les flammes. Toute une époque !

    Gravement blessé, il reste éloigné des circuits pendant de longs mois ce qui met fin au programme de Matra pour cette version. Matra décide de présenter la barquette 650 à queue longue  animée d’un V12 Matra de 3L développant 470 cv, pour un poids de 740 kg. Le son très particulier du V12 différencie la voiture de toutes les autres.

    Autre grand constructeur présent, Ferrari, qui cette année-là fait son come back. Une année de transition pour la  Scuderia, en vue de concurrencer  les Porsche 917 à l’avenir.

    Un départ collector

    Départ du Mans 1969 avec en arrière plan Jacky Ickx en mode “pas de sénateur”…

    Le départ de l’épreuve est donné exceptionnellement à 14 h en raison d’élections présidentielles. Cette 37e édition est à marquer d’un sceau princier. C’est en effet la dernière édition durant laquelle les coureurs partent en courant vers leur voiture, placée en épi, depuis le côté opposé de la piste. Un an plus tôt, Willy Mairesse n’a pas bien fermé sa porte. Elle s’arrache de la Ford GT 40 jaune. Le pilote, grièvement blessé à la tête, ne s’est pas attaché ! Mairesse ne s’en remettra jamais et se suicide en septembre 1969. Jacky Ickx, qui n’approuvait pas ce type de départ dit « Le Mans » part bon dernier en signe de protestation, après avoir marché vers sa voiture, s’être installé tranquillement et  bouclé sa ceinture de sécurité. Certains pilotes ne s’attachent pas et prennent le risque de boucler leur ceinture à plus de 300 km/h.  Ickx démarre en dernière position.

    L’amateur John Woolfe  se tue lors du premier tour. Alors en 12ème position, sa Porsche 917, très difficile à manier, empiète sur l’herbe à Maison Blanche, il perd  le contrôle et  heurte de face le talus. Il est éjecté du véhicule lors de l’impact. Sa voiture, coupée en deux, retourne sur la piste avant d’être prise de plein fouet par la Ferrari 312P, venant en sens inverse, de Chris Amon. Les voitures, encore pleines d’essence, s’enflamment. On évoque une tragique erreur de pilotage. Mais à l’époque, on parle plutôt d’un moment de distraction… il n’aurait pas pris le temps de boucler son harnais.

    120 mètres

    La Porsche de Gérard Larousse devant la Ford GT 40

    Le dimanche vers 11 h 00, la Porsche 917 de Vic Elford casse son embrayage et laisse la tête à la Ford GT40 de Jacky Ickx. La Porsche 908 d’Hermann-Larousse est à un tour et représente le dernier espoir des Porsche. En grignotant l’avance de la Ford, dans l’ultime tour, Hermann arrive se hisser à sa hauteur, mais ne peut finir le dépassement car sa voiture moins puissante est privée de l’aspiration. La Ford de Ickx, de 2 litres supérieure en cylindrée, franchit en tête la ligne d’arrivée. Il manque alors une vingtaine de secondes pour boucler les 24 heures car, du fait de l’ultime attaque de la Porsche, Ickx n’a pu ralentir pour passer la ligne après l’heure. Le drapeau à damier ne s’abaissant pas, les deux pilotes doivent faire un tour supplémentaire. La même scène se répète et Hermann se rue désespérément à l’assaut et se hisse à nouveau à la hauteur de Ickx dans la ligne droite. Les deux voitures ont la même vitesse de pointe, 320 km/h. La Porsche n’est plus rapide qu’en bénéficiant de l’aspiration. Elle se positionne à hauteur de la Ford mais n’a pas les chevaux pour passer devant. Un écart de 120 m, soit la plus courte distance jamais enregistrée, sépare le premier du second après 24h de course !

    Jacky Ickx vainqueur mythique de l’édition 1969 pour 120m…

    Ickx, parti dernier, entre dans la légende du Mans. Une course rocambolesque, tragique  et palpitante à la fois. La bravoure d’Hermann sera récompensée l’année suivante par une victoire sur une Porsche 917 et Ickx se distinguera une nouvelle fois en 1975 sur une Mirage GR8 Ford Cosworth.

  • Steve McQueen : la vie à toute vitesse


    Terrence Steven McQueen, de son vrai nom, a commencé sa vie de tragique manière le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l’Indiana. Orphelin d’un père aviateur acrobatique qui décède six mois après sa naissance et d’une mère, de 19 ans, qui l’abandonne dans une ferme, il part vivre à Los Angeles à l’âge de 12 ans avec sa mère revenue le chercher. Steve McQueen devient alors un adolescent incontrôlable et se mêle aux voyous de Los Angeles. Il s’engage finalement dans la marine marchande puis en avril 1947 rejoint les Marines à Myrtle Beach en Caroline du Sud. Il est pilote de tank et mécanicien dans la 2e division des Marines.

    Il arrive à New York en 1950 et s’installe à Greenwich Village, où il loue une chambre avec lavabo pour 19 dollars par mois. Il travaille comme docker en journée et le soir fait du porte à porte pour vendre des encyclopédies.

    Le mercenaire du cinéma

    Au nom de la loi Steve McQueen (1958-1961)

    A partir de 1952, Steve McQueen étudie la comédie à l’Actor’s Studio. Il fait ses premiers pas sur les scènes de Broadway dans la pièce A Hatful of Rain en 1955. L’année suivante, il tourne dans son premier film, Marqué par la haine, sous la direction de Robert Wise. Solitaire et impulsif  les studios ne le font pas beaucoup travailler. Il finit néanmoins par décrocher le rôle vedette du chasseur de primes Josh Randall, dans la série télévisée Au nom de la loi armé de sa carabine Winchester modèle 1892 à crosse et canon sciés. Il jouera au total dans 94 épisodes de 1958 à 1961.

    Les 7 mercenaires avec Yul Brynner

    L’année 1958 est pour McQueen un tournant avec  le premier rôle majeur de sa carrière avec Danger planétaire. Il enchaîne en  1960 avec Les Sept mercenaires aux côtés de Yul Brynner, Charles Bronson et James Coburn. Pour l’anecdote, il simulera un accident de voiture afin de se libérer du tournage de la série Au nom de la loi, pour jouer dans ce film situé aujourd’hui en bonne place dans le salon des cinéphiles. Il retrouve en 1963 le réalisateur John  Sturges à l’occasion de La Grande évasion dans lequel il suggère lui-même l’idée de l’évasion à moto, une séquence devenue mythique.

    Natalie Wood et Steve McQueen dans ‘Love With The Proper Stranger’

    Il donne également  la réplique à l’actrice qui monte, héroïne de La Fureur de vivre, Nathalie Wood dans Une certaine rencontre.

    Un fou de sport mécanique

    Également pilote moto, il dispute de nombreuses courses de désert de type « Baja » dans les années 1960 avant d’être sélectionné par la fédération américaine pour faire partie du « team USA » aux championnat du monde d’enduro par équipes en 1964. L’épreuve se déroule à Erfurt, en Allemagne de l’Est et attire un grand nombre de reporters du monde entier, du fait de sa présence. Au guidon d’une Triumph de 650 cm3, il abandonne le 4e jour, à la suite d’une violente chute.

    Steve McQueen et sa Triumph Bonneville à Munich en Mai 1962

    Steve McQueen est ensuite Le Kid de Cincinnati (1965), pour sa première collaboration avec Norman Jewison, avant de retrouver le réalisateur de ces débuts, Robert Wise dans La Canonnière du Yang-Tse en 1966. Son rôle lui vaut une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur en 1967.

    En 1968, Steve McQueen tourne deux de ses films les plus célèbres. Il donne la réplique à Faye Dunaway dans L’Affaire Thomas Crown dont la musique du film est signée Michel Legrand. Il enchaîne avec Bullitt au côté de Robert Vaughn, polar mythique dans lequel on retrouve la séquence de course-poursuite la plus incroyable de l’histoire du cinéma. Celle-ci dure en effet  8minutes.

    La Ford Mustang verte GT 390 Fastback (V8 de 320 chevaux ) face à la Dodge Charger reste à ce jour l’un des seconds rôles les plus mythiques du cinéma. La bande-originale, d’inspiration jazzy, est écrite par Lalo Schifrin. Bullitt est un succès critique et commercial, gagnant l’Oscar du meilleur montage et une nomination pour la meilleure bande son en 1969.

    Le Mans et son lot de mésaventures

    Steve McQueen et sa Lola T70

    McQueen tente encore alors de lier son amour pour la vitesse et les courses automobiles avec le cinéma à l’occasion d’un film tout à la gloire des sports mécaniques, Le Mans en 1971. Steve McQueen est un pilote émérite qui a été classé deuxième aux 12 Heures de Sebring à bord d’une Porsche 908 quelques semaines avant le tournage malgré un pied cassé. Il réalise lui-même la plupart de ses cascades dans ses films. À cette époque, les sociétés de production du cinéma lui interdisent de s’inscrire à des compétitions de sports mécaniques, il utilise alors le nom  d’emprunt Harvey Mushman pour y participer. Le tournage du film Le Mans s’avère éprouvant et fastidieux. Les assurances ne lui permettent pas de prendre le départ aux 24 heures du Mans mais sa voiture sert aux prises de vues.

    Le réalisateur John Sturges, complice de McQueen pour Les sept mercenaires et La grande évasion, finit par jeter l’éponge devant les caprices de la star. Il est remplacé par Lee H. Kazin qui a toutes les peines du monde à gérer McQueen. Ce dernier ne cède qu’après avoir perdu les commandes du film pour des raisons de dépassement de budget.

    La légende ne s’éteint pas

    Steve McQueen et sa femme Neile Adams

    Cette aventure malheureuse lui fait perdre beaucoup. Sa femme, qu’il avait épousé en 1956,  Neile Adams et qui lui donna deux enfants, claque la porte après des coups violents portés sur elle et  l’un de de ses amis, le pilote David Piper, est amputé d’une jambe à la suite d’un accident sur le tournage du film.

    Guet-apens avec Ali McGraw

    McQueen rebondit avec Guet-apens en 1971 où il rencontre Ali McGraw, qu’il épouse l’année suivante. En 1974, il tourne La Tour infernale  qui constituera son dernier grand succès. Après, McQueen ne devient l’ombre de lui-même. Sa paranoïa grandit de plus en plus et ses addictions prennent une grande place dans sa vie. Il prend du poids, porte la barbe et la rumeur décrit de supposés problèmes de toxicomanie. Le temps de la flamboyance est loin lorsqu’il effectuait deux heures d’exercices quotidiens, incluant de l’haltérophilie et un footing de cinq miles, et cela sept jours par semaine. Bruce Lee lui enseignait également  le Jeet Kune Do. Le comédien est en fait rongé par un cancer des poumons. Il tourne peu et finit par s’isoler au Mexique à Ciudad Juárez, à la recherche de nouveaux traitements pour se soigner. Il tourne alors son dernier film Le Chasseur, en 1980 avant de s’éteindre le 7 novembre de cette même année.

    Steve McQueen et sa Jaguar XK SS

    La légende Steve McQueen perdure encore aujourd’hui. On parle d’ailleurs de « Cool attitude » repris notamment par la marque Hero Seven. Ce grand collectionneur de voitures fait aujourd’hui le bonheur de photos tant l’homme avait bon goût ! Il ne se passe pas une édition des 24h du Mans sans que le nom de Steve McQueen qui en dépit de ses mésaventures participe à la renommée de cette course mythique.

     

  • Fête des pères : Back to the past


    Vroom Vroom

    En voici une petite boîte française qui propose des produits de « vroomers » vraiment sympas. Au travers de ses tee shirts et accessoires et vous propose de revivre les moments de gloire, de tragédies parfois, mais aussi les plus beaux affrontements des pilotes chevronnés depuis les années 30.

    La Gazette d’Hector vous a sélectionné ce Tee shirt avec ce magnifique volant anglais de compétition des années 50, héritage d’un des fondateurs de Vroom Vroom™. Petit garçon, il a grandi en voyant ce volant accroché sur un des murs du garage familiale, véritable cache à merveilles. On aurait aimé être là.Ce volant débordant d’histoires passionnantes, est aujourd’hui l’emblème de Vroom Vroom™.

    Un magnifique symbole que chaque Vroomer® peut aujourd’hui porter fièrement sur son t-shirt. Fabriqué et imprimé en France – 60€

    Autrement vous pouvez optez pour le bracelet Volant Vroom Vroom. Bijou en Argent 925 certifié, ou Or 18ct, 3gr, avec un cordon en coton ou satin avec attache par noeuds coulants.Le sertissage et le rhodiage sont garantie 1 an. Couleurs : Piano Black, Navy Blue, Rosso Corsa, Rosso Scuderia, Metal Grey, British Racing Green, Old English White, Champagne ou Coffee Brown. A partir de 130€ suivant le métal choisi.

    Boutique : http://vroom-vroom.fr/

    Back to the Soul

    De Marvin Gaye à D’Angelo et de Nina Simone à Erykah Badu en passant par Stevie Wonder, … Universal Music Universal Music propose une sélection de 50 vinyles soul/funk ? Voici l’occasion d’ajouter quelques incontournables à sa discothèque. Let’s get it on !

    Chez vos disquaires en dur ou en ligne !

    24h du Mans

    Les 24h du Mans approchent. L’édition 2017 a lieu les 17 et 18 juin prochains. L’occasion de revisiter la boutique et son nouveau partenaire Gant.

    Allez faire un tour également dans la rubrique Outlet pour les bonnes affaires.

    Casquette: 49€

    Boutique : https://boutique.lemans.org/

    Intemporel – Photos de cinéma

    La Galerie Intemporel existe depuis 1982. Spécialisée dans les documents anciens sur le cinéma et plus particulièrement les affiches. Environ 20 000 affiches originales sont disponibles sur le site, ainsi que des photos, des dossiers de presse, etc. Vous y découvrirez également une large et unique sélection de reproductions, imprimées sur  Papier Photo. La boutique Intemporel située à Paris propose une boutique en ligne où vous pouvez retrouver l’ensemble des affiches de cinéma et des photos d’artiste comme Marilyn Monroe, James Dean, Elvis Presley. Faîtes votre choix

    Voir la boutique : http://intemporel.com/fr/

  • Le Baigneur : le vintage dans la peau


    Voilà une marque de soins pour homme qui n’a pas son pareil pour vous faire voyager un demi-siècle en arrière où le blaireau était roi et le linge de bain avait les initiales de ses propriétaires.

    La marque Le Baigneur a été créé en 2012 par Fabien Meaudre. Artisan savonnier, il développe et fabrique tous ses cosmétiques dans son atelier de Montreuil en Seine-Saint-Denis.

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    Savoir-faire français et gamme 100% bio

    Fidèle à son étique, il  valorise le travail manuel et le savoir-faire français. Un système de production non-énergivore où l’homme remplace la machine.

    Le Baigneur s’est donné pour mission de répondre aux nouvelles exigences de l’homme en créant des soins 100% naturels, bio et privilégiant des ingrédients issus de productions locales et  s’inscrire dans une véritable démarche de développement durable.

    Le Baigneur - tonifiant

    Le Baigneur – savon Tonifiant-Exfoliant ou Relaxant pour Monsieur

    C’est donc par souci de cohérence et de respect de la Nature qu’il a choisi de développer une gamme d’emballages sans plastique, 100% recyclables préférant ainsi des matières nobles et durables.

    Dans le cadre de sa responsabilité sociale et environnementale, Le Baigneur s’engage auprès de l’association Surfrider Foundation Europe en reversant 1% de son chiffre d’affaires annuel et en agissant à ses côtés pour la protection et la gestion durable du littoral et de l’océan.

    Univers vintage pour trois types de soins

    Trois types de soins sont proposés : soins du visage, soins du corps, soin du rasage

    Les soins du visage comportent de l’huile pour la barbe & visage à la Prune noisette ou au chanvre raisin (19€). De quoi encore voyager vers des senteurs natures à l’évocation très pagnolesques.

    Le Baigneur - Prune noisette

    Le Baigneur – Soin du visage prune – noisette

    Du côté des soins du corps, les savons font la loi ! Tonifiant, exfoliant, relaxant (10€) : il y en a pour toutes les situations. D’autres savons Le Baigneur nous font voyager, avec des composants de beurre de cacao cru de la cholocalerie Rrraw, beurre de karité, miel, huile essentielle de Patchouli, chanvre et raisin.  Les Intitulés : Fraternité (c’est au 69-71 rue de la Fraternité à Montreuil que s’installent en 2014 la brasserie Deck & Donohue et l’atelier Le Baigneur), Bamako (c’est à Montreuil que vit la plus grande communauté malienne de France) ou encore Milori (C’est en 1827 que de la première usine de Montreuil du nom de Milori s’installe au 261 rue de Paris) , nous font participer au voyage que nous offre cette jolie marque. Et si vous n’arrivez pas à choisir optez pour les « amuses-douche » au nombre de trois aux parfums boisé, agrume et floral.

    Le Baigneur - Amuses-douche

    Le Baigneur – les 3 Amuses-douche

    Le soin de rasage, avec tous ses accessoires, est également une expérience à vivre. Bol en porcelaine, manche de blaireau en hêtre du Jura (75€), savon à barbe aux extraits de Calendula, de Millepertuis et d’avoine, il ne manque plus que Lino Ventura comme modèle, en Tee shirt Marcel évidemment.

    Collaboration avec American Vintage

    A noter que pour les 10 ans d’American Vintage, Le Baigneur a créé un savon spécial collector au packaging délicieusement rétro (3x100g – 29€).

    Le Baigneur - Gamme American vintage

    Le Baigneur – Gamme American vintage

    Enfin quelques accessoires peuvent venir agrémenter cette idée cadeau pour homme comme les serviettes nid d’abeille avec le logo Le Baigneur (de 29 à 49€), le peigne en corne véritable (17€) ou le Totebag (12€).

    De nombreuses boutiques distribuent les produits Le Baigneurs. À Caen il est en vente aux Galeries Lafayette. que vous pouvez acheter également sur le site : www.lebaigneur.fr

    Le Baigneur :  Naturellement vintage. Naturellement indispensable.

    Le Baigneur - Linge de bain

    Le Baigneur – Linge de bain

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